Compilation Boss & Soumission
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Compilation Boss & Soumission , livre ebook

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Description

Compilation de nouvelles érotiques : "Soumise au travail" et "Soumise par son employé"

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2018
Nombre de lectures 137
EAN13 1230002998374
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

COMPILATION Boss & Soumission 2 TRILOGIES Best Erotica
Soumise par son Employé
ACTE 1
Je sentais un coup de stress me nouer l’estomac, je commençais à regretter le double expresso que j’avais pris à la sauvette chez moi ce matin, juste avant d’être coincé durant une longue heure de bouchons dans ma voiture . Je devais me rendre à Madrid, mon lieu de travail, où je mettais en temps normal pour m’y rendre_ c’est-à-dire sans les ralentissements_ vingts minutes.
Je regardais à nouveau ma montre mont blanc à mon p oignet avec l’espoir vain de voir le temps ralentir car je ne voulais pas, et je ne p ouvais pas me permettre d’être en retard à la réunion décisive de ce matin. Car j’all ais y rencontrer pour la première fois la PDG de la filière espagnole du grand groupe interna tional SEPCO, qui était spécialisé dans la vente à domicile d’un peu de tout : de nouv eaux compteurs électriques, de nouvelles propositions de cartes bancaires, des pan neaux solaires, des filtres à eau pour éviter le calcaire etc.
On m’avait prévenu qu’elle était là pour seulement un mois, mon directeur nous avait expliqué qu’elle avait pour objectif principal de faire adopter une nouvelle ligne de conduite à l’entreprise afin de booster les ventes au maximum et par la même occasion augmenter le chiffre d’affaires. L’argument princip al était que nos salaires seraient également augmentés, proportionnellement à l’augmen tation des ventes.
Je jeta un coup d’œil rapide à mon reflet que me re nvoyait le rétroviseur intérieur. J’eus de la peine à me reconnaître. En à peine cinq mois de travail dans cette entreprise, j’étais de plus en plus pâle et cerné, avec la peau du visage irritée par le rasage quotidien que m’imposait mon poste : cadre commerci al au service des ventes de panneaux solaires, qui était un bon poste mais qui exigeait beaucoup de vigueur car la moindre erreur avait très vite des conséquences en chaîne qui, je le savais, me coûterait mon poste. J’avais donc une pression psyc hologique permanente au travail, je n’avais pas le droit à l’erreur et je me devais d’ê tre toujours au maximum de mes capacités. Pour tenir le coup, je me disais que c’é tait provisoire, que bientôt ça changerait. Que si je ne baissais pas les bras je finirais par avoir un autre poste, plus calme et qui payerait mieux. L’espoir fait vivre co mme on dit.
Je me consacrais entièrement à mon travail en espérant obtenir à la clef une promotion qui me permettrait de gagner plus et de pouvoir ain si me payer un loyer plus conséquent pour me rapprocher de la capitale, donc de mon lieu de travail, et perdre ainsi moins de temps dans les trajets quotidiens.
À tel point que j’avais mis entre parenthèses ma vi e sentimentale ainsi que ma vie privée, ce qui me changeait beaucoup puisque j’ai toujours été considéré comme un tombeur par mes amis, qui me vannaient régulièremen t avec ça, ils me surnommaient Mark l’étalon. Mais ce surnom n’était plus d’actual ité car je voyais peu mes amis et plus aucunes filles.
À vrai dire je n’étais jamais resté chaste aussi lo ngtemps depuis que j’avais perdu mon pucelage à 16 ans avec une fille de ma classe lors d’une soirée alcoolisé, dont je ne gardais pas trop de souvenirs à cause de l’alcool. Pour moi ma vraie première fois ça avait été avec Solange, une petite blonde vénitienn e que j’avais rencontré deux mois plus tard, lors de la dernière colonie de vacances que j’avais faite en Corse. J’avais tout de suite été charmé par son élégance naturelle, sa façon de bouger les mains lorsqu’elle parlait, sa voix que je trouvais à la fois ferme et sexy.
J’aimais les femmes qui s’affirmaient, mais depuis Solange je n’avais jamais vraiment trouvé de satisfaction à ce niveau-là. C’est pour ç a que je m’étais mis à enchainer les conquêtes, c’était dans l’espoir vain de trouver la perle rare qui comblerait le vide laissé par Solange depuis toutes ses années où je l’avais rencontré. Huit longues années où j’avais le sentiment d’avoir perdu mon temps sur le plan intime, j’étais certes devenu un « bon coup » selon les filles que je rencontrais, m ais je ne me sentais pas pleinement épanouis.
J’avais 25 ans et j’avais l’impression que j’allais devoir faire une croix sur mon type de femme car visiblement je visais trop haut, même si ça me fendait le cœur de devoir me contenter de moins. Je n’aimais pas me forcer à rev oir mes choix à la baisse.
Je soupira à nouveau, en me re concentrant sur la route, les bouchons avaient enfin cessé et je pus enclencher les vitesses supérieures . Je serais quand même à l’heure car j’avais prévu large, mais j’arriverais de juste sse à la fameuse réunion. Ça m’embêtait car je voulais faire bonne impression à la PDG que je rencontrais pour la première fois, mais bon tant pis.
Je me gara avec hâte à ma place attitrée au parking souterrain réservé aux employés, numéro 378, juste à côté de l’ascenseur. Je fis attention à ne pas déborder sur les lignes blanches qui délimitaient les places adjacen tes. De toute façon les hurlements du radar de ma voiture me vrillait les tympans à la moindre approche un peu trop près des autres voitures ou du mur. Je supportais de moi ns en moins ces biiiiiip qui me donnaient un coup de stress dès que je me garais.
Je sortis enfin de ma voiture et j’enfila ma veste de costume bleu caviar que j’avais pris le soin d’ôter pour ne pas la froisser, ni la déchi rer en conduisant. Lorsque je l’enfilais j’avais l’impression d’endosser par la même occasio n mes responsabilités, comme si un costume pouvait nous faire sentir plus adulte, p lus responsable, qu’un simple jean et des baskets. J’aimais aussi l’image que cela revoya it de moi : celle d’un homme sûr, qui savait ce qu’il voulait dans la vie. Mais parfo is je me sentais hypocrite aussi dans mon costume, j’avais dans ces moments-là l’impressi on de ne pas avoir les compétences pour le métier que j’exerçais. Je ne sa vais pas si c’était parce que je ne travaillais que depuis cinq mois dans l’entreprise, ou bien si inconsciemment j’attendais qu’on me donne d’avantage de responsabilités.
Je pensais que j’avais les qualités requises pour ê tre un meneur, au travail du moins, mais il fallait qu’on me laisse la possibilité de l es montrer. J’espérais tout au fond de moi, sans vraiment trop me l’avouer que cette réuni on changerait quelque chose en
faveur d’une ascension au sein de mon entreprise, M ais je préférais renier cette idée, de peur d’être déçu une fois de plus par le monde c ruel du travail, qui ne laissait que trop rarement leurs chances aux gens.
Le claquement de ma portière mit fin à mes réflexio ns et je me dirigea d’un pas pressé vers l’ascenseur pour quitter avec hâte ce parking sombre qui n’était pas très rassurant, et qui ne disposait pas de caméras de surveillance, « pour économies », m’avait répondu la secrétaire du hall d’accueil lorsque je lui avais posé la question à mon arrivée.
En montant les étages je laissais mes soucis au sou s-sol pour me diriger en ligne droite vers mes rêves. « Vous êtes arrivé au 13 ème étage », me dit la voix féminine pré enregistrée de l’ascenseur.
Il me restait une minute avant le début de la réuni on, je n’avais plus le temps de repasser par mon bureau pour vérifier que je n’avai s pas reçu de mail ou de courrier interne importants.
La porte de la salle de réunion n’était pas fermée, tant mieux, j’espérais que mon entrée se fasse discrète vu l’heure tardive à laque lle j’arrivais.
Raté, j’étais le dernier à prendre place, ce qui me valu une rotation de tête à 90 degrés de la part de tout mes collègues, qui me suivirent du regard jusqu’à ce que je gagne la seule place restante : celle tout devant, en face d e l’estrade où la PDG ferait son fameux discours.
Génial, me dis-je, il ne manquait plus que ça.
À peine je fus assis, que j’entendis la porte se fe rmer. Je regarda donc vers l’entrée et je découvris une sublime trentenaire typée espagnol e, avec la peau légèrement hâlée, de longs cheveux bruns et lisses se perdant dans le décolleté plongeant de sa chemise blanche à manches courtes. Sa cambrure magnifiée pa r sa jupe crayon noire et soulignée par des escarpins vertigineux à semelle rouge en cuir.
Je restais bouche bée devant cette femme, ça allait être difficile de rester neutre pendant son discours, car aucun doute il s’agissait bien de la PDG.
Comment pouvait-on être aussi jolie et avoir une te lle réputation de tigresse au travail ?
Je m’étais imaginé une femme austère, glaciale, fad e, d’où le fait que j’étais encore plus surpris, je ne l’aurais jamais imaginé aussi c anon.
En plus j’étais au premier rang, j’espérais ne pas avoir d’érection, car là franchement elle m’excitait trop, il fallait absolument que j’a rrête de l’imaginer en sous-vêtements de dentelle noire. En string avec un piercing au nombril qui serait mis en valeur par ses abdos dessinés, et ses seins qui seraient en forme de pomme et qui seraient bien hauts naturellement et que je saisirais entre mes m ains..
Je dus faire un effort surhumain pour essayer de pe nser à quelque chose qui me refroidirait sexuellement, je finis par trouver ce qui ferait l’affaire pour faire taire mon excitation difficilement contrôlable: ma voisine de 70 ans, avec de l’herpès autours de la bouche.
Lorsque la PDG passa à côté de moi, ses longs cheve ux se soulevèrent pour effleurer ma joue et elle laissa derrière son passage une ode ur de parfum très envoûtante, fidèle à son image.
J’eus ses fesses juste en face de moi lorsqu’elle m onta sur l’estrade par le petit escalier. J’avais trop envie de les saisir à pleine s mains, mais je ne pris pas le risque de me faire licencier pour faute professionnelle grave.
Elle tapota dans le micro pour vérifier qu’il fonctionnait, c’était le cas, j’allais bientôt découvrir sa voix.
Mais avant cela, elle parcouru la salle d’un regard circulaire, puis nous adressa ensuite à tous un grand sourire laissant découvrir une supe rbe dentition immaculée, avec des dents parfaitement alignées.
Elle parla enfin, son français était légèrement tei nté d’un accent espagnol qui donnait encore plus de sensualité à sa voix chaude et sexy. L’écouter était un pur bonheur, je l’imaginais me susurrer des mots doux à l’oreille s uivis d’un « baise-moi » suppliant pour que j’éteigne le brasier du désir que je provo querais en elle.
Elle se présenta : Kamilia Cruz. Elle commença ensu ite à faire un point sur la situation de l’entreprise, elle illustrait ses propos à l’aid e d’un power point qu’elle faisait défiler en appuyant à intervalles réguliers sur une petite com mande à distance qu’elle tenait dans sa main. Elle était parfaitement manucurée avec un vernis rouge qui rappelait le rouge de ses semelles, mais aussi le rouge de ses lèvres.
J’avais du mal à me concentrer sur ses propos, pourtant elle avait une voix ferme et dynamique qui facilitait le maintien de l’attention et défavorisait l’endormissement. Mais c’était elle, son corps surtout, qui accaparait tou te mon attention. Je compris vaguement une histoire de chiffres, de population à viser, de stratégie marketing, mais ça s’arrêta là. Je faisais mine de prendre des note s, mais elles étaient bien courtes par rapport à celles prises par mes collègues. Je m’en voulais car ça ne faisait pas sérieux et j’étais sûr qu’elle le voyait d’où elle était, c ’était le risque d’être placé tout devant.
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