Dangereuse
49 pages
Français

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Description

C’était une marchande de charmes qui soufflait à la bouche. Mais ses allumettes pas suédoises pour un sou, personne n’en voulait. Alors elle en gratta une, pour se réchauffer un bon et grisant souvenir. Dans la flamme de la seconde, apparut une orgie sur un banquet de noces. Et ainsi de suite, décidée à tout cramer, la môme flamba...


Dix allumettes, dix fables fugitives dans lesquelles se réjouir du partage, d’un escamotage, d’une arnaque au pucelage... dix allumettes, dix façons de se faire serrer puis élargir et autant de reluire comme des briquets de groupies brandis sur la cour des miracles !


Quand la petite allumeuse frotta la dernière aloufette, c’est un fuligineux génie qui surgit du paquet pour lui délivrer ce message : « Les filles dangereuses font ce qu’elles veulent. Elles ne se laissent pas refourguer des vessies de bon dieu pour des lanternes sauvages ».


***



Extrait :


"Ils ne savent pas ce qui se garde sous cet opercule scellé, comment ça s’exaspère et se corrompt, les rêves, confits dans ce vase clos. » Elle affectionnait ce terme d’opercule, avec quoi ça rime... ça convenait à sa pratique sacrée de la masturbation. Mais elle n’employait jamais ce mot qu’elle trouvait répugnant : vierge. Pucelle l’amusait. Virginale, lui évoquait de grandes fleurs liliacées et pouvait, à la rigueur, être accepté, mais bizarrement, elle jugeait le terme « vierge » d’une obscénité révoltante, qui réduisait son être infiniment complexe à l’état scellé de son sexe."

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 46
EAN13 9791034808885
Langue Français

Extrait

Dangereuse
Isabelle Simon Dangereuse Couverture :Maïka Publié dans laCollection Indécente Dirigée parEvaAdams
©Evidence Editions2018
Avertissement
Texte réservé à un public majeur et averti
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Délicieux entre-deux Si tu savais, ma chérie, ce qui m’est arrivé hier… Allez ! Tu es ma meilleure amie, alors, je peux bien te le dire. Si tu étais là, ce soir, avec moi, au lieu de poursuivre tes foutues études à l’autre bout du monde, c’est bien ce que je ferais, comme d’habitude. Je me con#erais à toi sans rien te cacher. Alors, comme je ne pourrai pas attendre ton retour pour les vacances et que ça me démange de tout te raconter, je me lance : hier, ma chère, je me suis offert un plan cul génial avec une paire de jumeaux ! Imagine deux grands métis aux yeux clairs, absolument identiques, aussi bien gaulés l’un que l’autre : mêmes lèvres charnues, même barbe #ne et douce, même torse lisse et bien développé. Ces mecs sont d’authentiques monozygotes. Chacun est donc le clone de son frère. Je sais que tu t’es déjà envoyé deux mecs à la fois. En ce qui me concerne, ce n’était pas la première fois non plus, mais là, je t’assure, c’était vraiment troublant, un peu comme baiser devant un miroir… non, pire : c’était comme être le miroir, pris entre l’homme et son reflet ! De quoi donner le tournis. Cette nuit de folie a commencé au Kheops. Je venais à peine de me lancer sur la piste de danse quand j’ai remarqué le déhanché d’un petit cul qui m’a hypnotisée. Comme il ondulait sur la musique ! Tu aurais vu ça, c’était d’un sensuel ! Et puis, sur le contretemps, un coup de reins de côté, il a virevolté et je l’ai eu de face. Son regard a plongé dans le mien et son visage s’est éclairé d’un sourire. Ce sourire, ma chérie ! La lumière dans la nuit ! Moi, bien sûr, je lui ai fait mon fameux truc avec la pointe de la langue, genre « miam-miam, garçon, j’ai envie » … Le morceau s’achevait. Dix secondes plus tard, on était tous les deux au bar à faire connaissance. Il était attentionné, charmant et drôle, en plus ! Comme j’étais là pour ça, je me suis laissé draguer. On a bu un verre, plaisanté, dansé, bu un autre verre, plaisanté de nouveau, re-dansé, et on a #ni, assez vite, par se rouler des pelles. Sur ce, je l’ai suivi aux toilettes où il m’a peloté le cul pendant que je sni8ais le rail de coke qu’il venait de me tracer et puis j’ai encore dansé, bu des verres et roulé des pelles avec ce mec. Une soirée qui démarrait bien, quoi. Lorsque, après avoir récupéré mon blouson au vestiaire, je me suis retrouvée, devant la boîte, nez à nez avec le mec multiplié par deux, j’ai cru que j’avais trop bu et que je voyais double. En#n, je dis ça pour la formule parce que, surtout, je n’y comprenais rien. Et les deux, là, étaient pliés de rire. En fait, à chaque fois que je suis allée faire pipi ou chercher un verre au bar, ils en ont pro#té pour permuter. Moi, toute contente, je retrouvais le beau mec pour lequel je craquais, mais c’était l’autre, puis l’un, puis l’autre, à tour de rôle. Et j’étais bien incapable de me rendre compte de la substitution ! Comme ils étaient habillés strictement pareil, j’ai compris que c’était prémédité et que, sans doute, ce n’était pas la première fois qu’ils s’amusaient à ça… Bon, il a su= qu’ils s’expliquent pour que ma stupéfaction se transforme en une folle excitation. Me taper
ce type sublime, ça m’emballait déjà. M’en farcir double dose, j’étais carrément fan. T’imagines bien… Et j’étais pas qu’un peu #ère, dans le taxi, assise entre ces deux beaux lascars ! Dans les regards complices qu’ils échangeaient, je me suis sentie prise à un jeu des plus ensorcelants… Évidemment, pendant tout le trajet, j’avais leurs doigts qui fourrageaient entre mes cuisses et le chau8eur se rinçait l’œil dans le rétroviseur. Tu me connais : j’ai enlevé ma culotte pour qu’il voie mieux. Et j’ai renversé la tête en arrière pour savourer : c’est encore meilleur de se faire branler par deux mecs quand il y en a un troisième qui mate ! J’ai pris mon pied en imaginant que les jumeaux me tenaient pendant que le chauffeur me fourrait. Je leur en ai mis plein les doigts et ça a sûrement coulé sur la banquette… On est monté chez moi par l’ascenseur et je me suis mise à poil dedans. Je savais qu’il n’y avait pas grand risque, à quatre heures du matin, de croiser quelqu’un de l’immeuble en sortant sur mon palier et, de toute façon, la pure excitation que c’était, ça valait bien le risque ! Le feu au cul que j’avais, avec leurs mains dessus quand j’ai ouvert la porte de chez moi, toute nue, à ces deux mâles torrides qui portaient mes fringues sur le bras… Imagine la séance de déshabillage, quand j’ai déboutonné deux chemises exactement pareilles, quand j’ai défait deux ceinturons du même modèle et déboutonné deux jeans identiques ! Même leurs chaussettes étaient deux paires jumelles ! Il y avait juste un détail qui les distinguait, que je n’avais pas remarqué auparavant : l’un des deux avait une cicatrice sur l’avant-bras. Voilà qui me permettrait de les di8érencier, les univitellins ! À genoux face à leurs caleçons Calvin Klein noirs, gonés de promesse, je me suis demandé si ce que j’allais en déballer serait également égal… Eh bien, c’était rigolo parce qu’il en a jailli deux belles queues légèrement courbées, l’une vers la droite, l’autre vers la gauche ! C’était trop mignon. Je les ai empoignées et sucées ensemble, en alternant, en distribuant équitablement les gâteries. Ils bandaient bien. C’était un vrai bonheur de les sentir coulisser entre la langue et le palais. Tu sais à quel point j’aime ça… Et alors, les deux en même temps… imagine le délire : les glands de deux frangins écrasés l’un contre l’autre dans ma bouche ! Et leurs paquets de couilles dans chacune de mes mains… Jelesailaisséslabiteenlairetjemesuisétiréedetoutmonlongsurlecanap.Çavoulaitdire«occupez-vous de moi, messieurs », et ils ont tout de suite capté. Ils m’ont régalée de caresses à quatre mains, partout sur le corps, de la nuque aux orteils. C’était délicieux. Ça l’est toujours quand on a deux hommes tout entiers dévoués à notre plaisir. Mais là où j’ai carrément ki8é, c’est qu’au contraire des types lambda, qui font toujours bien ga8e à ne pas se toucher, ceux-là se caressaient et même, ils s’embrassaient. C’était beau et terriblement enivrant à regarder, ces deux frères qui se touchaient tendrement. Ils me caressaient, je les caressais, ils se caressaient l’un l’autre. C’était dingue : je me sentais vraiment intégrée à leur duo, comme si j’étais une jumelle moi aussi ! C’était tendre et doux comme l’innocence et foutrement transgressif comme le sont toujours les explosions de tabous. Le mélange me tournait carrément la tête. Dans toute cette sensualité, un des jumeaux s’est tout naturellement retrouvé dans ma chatte. Je
m’attendais à ce que l’autre se glisse avec le même naturel entre mes fesses, mais non. Il s’est accroupi au pied du canapé pour voir de près la bite de son frère coulisser entre les lèvres – abondamment huilées, je te l’assure – de ma minette. C’était troublant d’être observée comme ça, mais ce n’était encore rien, ma chérie, je te le garantis parce que, quand celui qui me baisait a empoigné sa queue pour l’enlever de ma chatte et la faire sucer à son frère qui, n’attendant que ça, ouvrait grand la bouche, j’ai collapsé comme une malade. Ensuite, il me l’a remise, heureusement, et après quelques va-et-vient en moi, l’a encore fait sucer à son frère, tout enduite de mon jus. Ils me rendaient folle, ces deux-là, ils me #laient des idées crasses dans la tête, ils y faisaient souFer un vent chaud de tous les possibles. Étourdie, toute censure inhibée et les sens en débine, je me suis entendue demander : « Mais vous vous enculez, aussi ? ». En manière de réponse, celui qui suçait s’est calé dans mon dos et m’a embrochée par le cul. L’autre s’est aussitôt réintroduit dans ma chatte et ils se sont mis à me bourrer en sandwich. Ils étaient drôlement bien coordonnés, si bien rythmés qu’ils s’enfonçaient profond, en alternance, dans mes deux ori#ces. Les yeux fermés, je me laissais entraîner dans la spirale déferlante du plaisir quand l’un des deux frères m’a mordillé l’oreille – je ne saurais pas même dire si c’était celui de devant ou celui de derrière – et m’a souFé en sirocco : « Voilà, #llette, c’est comme ça qu’on se baise. Je sens la bite de mon frère qui frotte contre la mienne à travers ton corps. On adore ça, se faire l’amour entre frangins à travers toutes les petites cochonnes qu’on ramasse, en boîte ou ailleurs. Et toi aussi, je sens bien que tu aimes te faire fourrer par les deux trous. Si on était des triplés, t’en aurais même une dans la bouche, en plus, en ce moment. » J’ai mis du temps à reprendre mon souFe et mes esprits tandis qu’ils fumaient tranquillement une cigarette, leurs deux capotes pleines sagement nouées et déposées dans le vide-poches. (En les jetant le lendemain, je n’ai pas pu m’empêcher de véri#er s’ils avaient envoyé la même dose de foutre ; eh bien, crois-le si tu veux, mais c’était équivalent !). Comme si de rien n’était, dans le laisser-aller naturel des conversations d’après-baise entre gens à poil, ils m’ont sorti des trucs qui dépassaient carrément mon imagination. (Je l’ai pourtant sacrément salace, comme tu sais, l’imagination, et pas vraiment frileuse…) Ils m’ont raconté leurs plans cul avec des #lles, toutes les con#gurations de la baise à plusieurs qu’ils ont testées. Ils ont, bien sûr, essayé de baiser deux nanas, chacun la sienne, côte à côte, puis se les échanger, mais ce qu’ils préfèrent, c’est coincer une #lle entre eux, comme ils ont fait avec moi. Sinon, quand ils ne ramènent pas de nana, qu’ils se retrouvent seuls tous les deux, il arrive que, carrément, ils baisent ensemble. Ils ne se souviennent pas comment ça a commencé, paraît-il. Ils ont toujours dormi dans le même lit, l’un contre l’autre, depuis tout petits. Quand ils étaient adolescents, ils se branlaient sans arrêt, comme font tous les garçons à cet âge, sauf qu’eux, ils se branlaient l’un l’autre. Et puis, un jour qu’ils chahutaient en bandant, la bite de l’un s’est retrouvée, sans qu’ils l’aient cherché, entre les fesses de l’autre. Ils ont trouvé que c’était bon, alors ils y sont allés franco. L’un dans l’autre, ils ont éprouvé le sentiment de ne faire plus qu’un, de se fondre, pire que jumeaux, en frères siamois. Cette expérience inopinée de fusion corporelle les mettait, en quelque sorte, en cohérence avec le fusionnel de leur amour. Et les a incités à recommencer, encore et encore…
À l’écoute de ces con#dences, j’ai dû donner toutes les manifestations visibles de l’excitation la plus vive, car ils m’ont o8ert le sulfureux cadeau que je n’osais demander : ils ont fusionné devant moi ! Je me suis frotté le bouton comme une dingue en les matant. C’était dément, super trash et super beau à la fois, ces deux hommes qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, l’un dans l’autre… Celui qui se faisait mettre ne...
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