La maison de Monsieur Édouard
37 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

La maison de Monsieur Édouard , livre ebook

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37 pages
Français

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Description


Attention, cette lecture est réservée à un public majeur et averti.


François est un employé modèle, quoiqu'un peu distrait par les images souvent fort lestes que ses recherches sur le web lui fournissent en abondance.


Un voyage d'affaire avec sa patronne, sculpturale Véronique qui n'est peut-être pas celle qu'on pense, l'emmènera de surprise en surprise, jusqu'à la Maison de Monsieur Édouard, spécialisée dans la réalisation des fantasmes les plus débridés.


Son anatomie sera mise à rude épreuve et les certitudes de François sur sa sexualité vont en pâtir, pour son plus grand plaisir...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 291
EAN13 9791034808106
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

La maison de Monsieur Edouard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Angel Aigu
 
 
 
La maison de Monsieur Edouard
 
 
 
Couverture : Maïka
 
 
 
Publié dans la Collection Indécente ,
Dirigée par Eva Adams
 
 
 

 
 
 
© Evidence Editi ons 2018

 
 
 
 
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Avertissement
 
 
 
 
Texte réservé à un public majeur et averti
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
François n’aimait pas particulièrement sa patronne. Trop grande, trop bruyante, trop remuante, trop hystérique. Mais bon, quand on constitue le seul membre d’une équipe de un et qu’on est donc le seul à être sous les ordres de l’unique chef : on se tait et on subit. On subit d’autant mieux que le job, la maintenance de site internet de quelques boîtes commerciales disséminées partout en France, n’était pas des plus épuisants. On peut même dire qu’il laissait à François pas mal de temps libre.
Chose qui, si elle avait beaucoup d’avantages, comportait néanmoins quelques inconvénients.
À commencer par de fréquentes après-midis passées derrière un ordinateur sans avoir rien d’autre à faire qu’à surfer sur le net, sauter de site en site, répondre à deux ou trois mails, puis reprendre son surf, seul dans une pièce pas bien grande sans autre vue sur l’extérieur qu’une fenêtre de toit haut placée qui dévoile un petit coin de ciel pas souvent bleu.
Oh, n’allez pas croire que François s’ennuyait… Du tout. Le web, il adorait ça. Seulement voilà, ce qu’il adorait par-dessus tout, c’était la pornographie.
François, jeune homme d’une trentaine d’années, pas très sportif et même un peu replet, souffrant d’une calvitie précoce (et souvent d’éjaculations qui ne l’étaient pas moins) était un fervent admirateur des images et des sons les plus crus qui circulent sur la toile. C’était en quelque sorte une obsession. Rien de vraiment dangereux, ni même de très déviant, mais il ne se passait guère de journées sans qu’il perde quelques minutes à fouiller le fond du fond des sites les plus divers.
Cela pouvait le prendre à peu près n’importe quand, aussi bien au bureau qu’à la maison. L’ennui, peut-être, le manque d’expérience piquante… Le fait est qu’il se surprenait fréquemment, lorsque le bureau était calme, à ouvrir des fenêtres par paquets sur des vidéos cochonnes.
Il aimait sentir son sexe gonfler dans ses sous-vêtements, pousser contre sa braguette, mouiller peu à peu le devant de son caleçon. Il faisait souvent jouer les muscles de son périnée, comme une masturbation lente sans les mains, serrant et desserrant comme s’il devait se retenir d’uriner. Il savait que sa patronne était là, dans le bureau d’à côté et qu’elle pouvait rentrer à tout moment, mais l’excitation n’en était que plus grande. La main sur la souris, prête à couper la connexion, il farfouillait dans les fantasmes du monde entier et bandait, bandait comme un âne, se laissait aller jusqu’à être aussi dur que les pieds de sa chaise, il sentait alors son sexe palpiter, appeler une main vigoureuse qu’il ne lui accordait pas… François avait parfois l’impression qu’il pourrait jouir ainsi, sans se toucher, juste d’une pression des cuisses sur son sexe enfermé… Mais jusqu’à présent, il ne l’avait pas osé. Évidemment, se retrouver le slip englué de sperme au bureau pourrait être gênant !
Jusqu’à ce mercredi.
L’après-midi s’était étirée en longueur et François avait repris ses mauvaises habitudes. Après avoir expédié son travail du jour, il s’était plongé dans les vidéos d’un site plutôt rétro. Les chattes poilues avaient sa préférence et il trouvait que les comédiennes des années septante avaient un je-ne-sais-quoi d’authentique. Leur façon de retirer un peu leur visage lorsque leur partenaire éjaculait, la surprise dans leurs yeux avant de tirer la langue, avec une seconde de retard, pour recevoir la liqueur…
— Eh bien, mon petit François ? On ne s’ennuie pas ?
Le doigt cliqua en panique.
Elle n’avait rien pu voir ! Impossible, l’écran tournait le dos à la porte !
« Putain, j’ai eu chaud ! » pensa François en voyant Véronique entrer dans la pièce.
Heureusement cachée par le bureau son érection refusait de diminuer. Étrangement, il avait même l’impression qu’il était encore plus excité ! Pourtant, il essayait de penser à autre chose : sa vieille tante, une tortue, une usine automobile… Mais rien à faire. Et l’autre qui venait se pencher sur lui, avec un drôle de regard…
— Vous savez, François, nous avons procédé à une mise à jour des ordinateurs, hier…
Bordel ! Si elle a chipoté avec ma bécane…
— J’ai été dans l’obligation de vider les historiques de navigation, j’espère que vous n’aurez rien perdu d’important…
François levait sur sa patronne un visage rougissant presque comme un puceau devant sa première fellation.
— Heu… non, non, je n’avais rien d’important, bégaya-t-il.
Sa patronne, appuyée des deux mains sur la tablette, penchait sur lui une abondante poitrine qu’il lui semblait voir pour la première fois. Un bouton de ce chemisier semblait s’être opportunément détaché…
— Quoi qu’il en soit, François, vous n’aurez pas besoin de votre ordinateur demain… Nous partons pour Paris ! Rendez-vous à quatre heures trente !
— Quoi… Du matin ?
— De la nuit, François, de la nuit !
La main de Véronique lui frôla la jambe, bien trop proche de son sexe pour qu’il puisse retenir un petit gémissement.
— Et n’oubliez pas de fermer votre machine en partant !
 
Pour François, la nuit ne fut guère reposante. Et c’est peu de le dire ! Plus il y pensait, plus la certitude s’ancrait que Véronique avait vu sur son ordinateur les traces trop révélatrices de sa passion… Pourtant, elle n’avait rien dit. Seuls ses yeux où brillait une ironie nouvelle lui avaient suggéré qu’elle savait tout !
Et puis ce frôlement sur sa jambe… Ça ne pouvait pas être le hasard ! Que voulait-elle de lui ? Serait-il possible que… François ne voulait pas y croire ! Véronique était une femme autoritaire, intimidante autant par sa taille (plus d’un mètre quatre-vingts) que par ses réparties cinglantes. Ses appâts… son cul ! Mon Dieu, quel cul ! Et ses nichons ! Il les aurait volontiers saisis à pleines mains, l’un et l’autre, il aurait fourré son nez entre ses fesses jusqu’à sentir les odeurs musquées de l’anus et puis lécher sa chatte jusqu’à…
À peine rentré, François s’était débarrassé de son pantalon. Son sexe qu’une tension épouvantable rendait presque douloureux avait jailli comme un diable de sa boîte et trois mouvements de poignet avaient suffi pour qu’il se répande sur le sol de sa cuisine avec un gémissement sourd. Ordinairement, une bonne branlette suffisait à le détendre pour la nuit, mais cette fois, l’idée de parcourir cinq cents kilomètres avec sa patronne dans une voiture l’énervait tellement qu’il ne ferma pas l’œil. Son épouse, par un malheureux hasard, lui avait dit qu’elle devait aller rendre visite à l’une de ses vieilles tantes… Il lui fut donc impossible de trouver un soulagement entre les cuisses légitimes. <

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