La Volupté des courbes
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La Volupté des courbes , livre ebook

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Description

Au travers de ces huit histoires érotiques, intimes et impudiques, dans des descriptions à la fois crues, pleines de sensibilité, de sensualité et, osons le dire, de romantisme, Aline Tosca fait la part belle aux relations polyamoureuses. Ici les mots distillent de la fièvre au corps.
Ah, se livrer à ses amants, à ses maîtresses, à l’œil indécent de l’appareil photo…
Poussez la porte de l’indiscrétion et découvrez ces amours à géométrie variable.
1 —Pourvu qu’elle soit voluptueuse
2 — Léa, lui et moi
3 — Baise dans un hôtel
4 — Paulette
5 — Souviens-toi de Rome
6 — La théorie des bananes
7 — J’ai jamais osé te le dire
8 — Tu fais tourner de ton nom tous les moulins

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 170
EAN13 9782374534541
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Présentation
Au travers de ces huit histoires érotiques, intimes et impudiques, dans des descriptions à la fois crues, pleines de sensibilité, de sensualité et, osons le dire, de romantisme, Aline Tosca fait la part belle aux relations polyamoureuses. Ici les mots distillent de la fièvre au corps.
Ah, se livrer à ses amants, à ses maîtresses, à l’œil indécent de l’appareil photo…
Poussez la porte de l’indiscrétion et découvrez ces amours à géométrie variable.

Pourvu qu’elle soit voluptueuse
Léa, lui et moi
Baise dans un hôtel
Paulette
Souviens-toi de Rome
La théorie des bananes
J’ai jamais osé te le dire
Tu fais tourner de ton nom tous les moulins
La Volupté des courbes
Aline Tosca
Collection Corail
Pourvu qu’elle soit voluptueuse
Parfois, quand je m’ennuie, j’écris des nouvelles érotiques. Je les envoie chez un éditeur du genre. Il lui arrive de les publier. J’ai fait connaissance avec des filles qui font comme moi, elles écrivent en dilettante. On a la même maison d’édition, ça crée des liens. Au détour d’une conversation sur Messenger, trois d’entre elles sont séduites par l’idée de réserver à notre patron littéraire une petite surprise. On envisage de lui faire vivre en vrai une histoire que nous écrirons ensuite. Mes complices ont un peu la trouille. Je dis que si ça se trouve il ne sera pas chez lui. J’ajoute qu’on va prendre ce risque parce que je ne veux ni vérifier ni demander. Je suis orgueilleuse, je l’avoue. Magali dit : Et on fera quoi s’il est absent ? Je réponds : On ira chez toi, que je sache tu vis seule, je fais presque mille kilomètres pour vous rejoindre au bord de la mer, c’est pas pour siroter un diabolo menthe. J’ajoute : On baisera toutes les trois, à défaut, c’est pas si mal. Sonia dit que je suis une coquine, elle avoue que ça la trouble. Quand tout le monde est convaincu, je fixe le rendez-vous à samedi onze heures sur le quai de la gare.

Tout juste le temps de grimper dans le TGV, de voir Avignon courir dans la vitre à grande vitesse, de boire un café et c’est déjà Marseille. Un peu de poudre sur mon nez et je suis sur le quai. Il fait beau, je m’attendais à ça. J’entends une jolie voix joyeuse qui s’exclame c’est elle, c’est Lou ! Je me tourne et à quelques mètres, elles sont là. Mais elle se les gèle pas, Sonia, dans sa jupette minimaliste ? Certes, elle a des bas 40 deniers, mais tout de même… Magali ouvre grand les yeux verts qu’elle a immenses, ça lui mange le visage, essaie de sourire et se crispe, mais je peux comprendre, c’est pas comme si on avait prévu le salon de thé. Des bises timides et contre toute attente c’est Sonia qui passe sa main et ébouriffe mes cheveux. Elle dit tu sens bon, on en mangerait. J’aime bien son visage espiègle et sa silhouette longue tout comme j’aime les promesses de chair et la volupté des courbes de Magali. Sonia demande si on y va, si on tente maintenant. Je réponds oui, que c’est à une demi-heure. Dans le métro, Magali dit qu’on peut décemment pas sonner et annoncer qu’on est venues pour un plan baise, que c’est a minima brutal. Elle a raison, pourtant il ne sera pas dupe. On a qu’à dire qu’on est venues porter nos propositions pour le prochain livre en main propre. Je dis oui c’est nul, mais je vois pas ce qu’on peut dire d’autre. Si, que j’ai des calissons et des navettes à l’orange, dans mon sac à main. J’ajoute qu’on va d’ailleurs s’arrêter dans une boulangerie pour en acheter. Je regarde les pans de leurs cheveux qui épousent leurs seins, pendant le trajet.
Quand on arrive au pied de l’immeuble, je les vois qui se décomposent. Je vais pour sonner, mais la petite voisine qui a un bichon me dit attendez je vous ouvre ! On s’engouffre. On appelle l’ascenseur en prenant soin de saluer la dame du rez-de-chaussée et son petit chien blanc au préalable. Je dépose un baiser dans le cou de Sonia et dans ses boucles. J’attrape une mèche noire de Magali et je l’entortille autour de mes doigts. Dernier étage. Le paradis. Vue mer, c’est obligé. Elles se liquéfient. On sonne. Il ouvre. Il est surpris. Il rit et il a raison vu leurs têtes de coupables aux deux autres, c’est drôle. Il dit tiens, de la visite. Je dis oui, on passait dans le quartier et on a sur nous les textes qu’on veut proposer pour le prochain livre. C’est la surprise, on te les apporte, ça change du mail. Il dit pourquoi pas. Et il dit entrez. Étape deux, la première était de convaincre les copines, pénétrer dans son salon et partant, se rapprocher de sa couche. Magali, on dirait qu’elle a jamais vu un canapé et une table basse, elle prend des photos dans sa tête, c’est sûr. Sonia est collée contre moi comme si on était encore dans l’ascenseur. Il est gentil, il dit vu l’heure, on peut prendre l’apéro. En brochette, trois empotées sur le sofa. Il tire un fauteuil et nous fait face. Elles ont enlevé leurs vestes, moi aussi. Je les regarde, je les détaille, elles me plaisent. C’est l’instant vérité, l’instant où leurs yeux se posent sur mes gros seins. Je fais celle qui remarque pas. La conversation tourne autour de la grosse maison d’édition et des marques de champagne. Elles ont compris, puisqu’elles m’observent, qu’il ne faut surtout pas se jeter sur lui, il ne faut pas faire d’allusion, il n’aimerait pas. Sauf qu’on va pas y passer les étrennes parce que ça fait bien une heure que les verres se succèdent. Alors je prends les devants. Je touche. Pose délicatement ma tête sur l’épaule de Magali, effleure la jambe de Sonia et demande : C’est des bas ? Elle rougit. Oui, ça en est. Je passe mes doigts aux ongles rouges et longs sous la jupette, la remonte, descends un bas jusqu’en dessous du genou. Je préfère vérifier, tu pourrais mentir, je dis. Les yeux de Magali se troublent. Vous êtes sûres, dit-il, que vous êtes venues me porter des nouvelles ? Oui, je réponds. C’est chaleureux ici. On pourrait croire que c’est le séjour idéal pour tourner le petit porno de l’intime. Mince, je vois dans ses yeux que je l’agace, que je vais trop loin. Tant pis, à moins de nous mettre à la porte… Sonia transpire un peu sous le bas de laine. Encore surprenante, c’est elle qui m’offre un baiser langoureux. D’abord les lèvres humides, puis la langue qui épouse la mienne, seigneur, le goût des filles, j’avais oublié… Ce petit goût de menthe, la délicatesse des petites dents qui mordillent ma langue… Sans y penser, j’ai empoigné la masse brune de la toison de Magali. Je m’enfonce dans ce canapé et j’imagine que le directeur m’y embrasse, et même s’y branle tandis que moi, assise à sa place dans le fauteuil, j’enfonce dans ma chatte un gode plus rose que le string d’une cagole. Elles s’appuient contre moi et je découvre le sucre de la bouche de Magali dont le baiser plus passionné m’affole.
— Bande de salopes !
Je l’entends à peine qui grogne et râle. Je griffe la cuisse fine et douce de Sonia, mon autre main veut le sexe de Magali qui est avide, nous embrasse. Je froisse sa robe de gitane. Je trouve oh merveille un fouillis poilu sous le tanga poisseux, mouillé de cette adorable petite pute charnue.
— Je vais vous baiser…
Je le regarde sous la pluie de cheveux épais en cascade, sous les mèches brunes en mélange, je le regarde. Il a écarté les pans de son jeans, la ceinture défaite pend de chaque côté, on voit ses muscles, la boucle clique parce qu’il s’astique. C’est vulgaire à souhait. C’est très laid, c’est du sexe brut, nous trois, inestimables, irrespectables gouines et lui, pacha lubrique qui regarde sa bande-annonce, qui va et il le sait, commander au scénario des moments qui viennent.
Sonia m’ordonne de remonter ma jupe de tailleur. J’obéis. Elle dit t’as pas de culotte grognasse, mais t’as un porte-jarretelles. En guise de réponse je caresse sur le chemisier de ce joli brin de fille, les seins menus et fermes. Magali remonte mon pull et sort mes lourds attributs qu’elle entreprend, qu’elle suce salement, c’est une honte ce bruit de succion. C’est un délice, je perds toute notion de tout, je me perds, je caresse ses fesses, je la désire. Sonia est venue entre mes cuisses. Je crois que les filles font de meilleurs cunnilingus que les garçons. Le parfum de Magali est diabolique. La queue en main, il s’est approché. Il caresse mes complices, leurs culs, leurs seins, il me dit de le sucer et je le suce.

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