Les mésaventures érotiques de Michèle et Maude
42 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les mésaventures érotiques de Michèle et Maude , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
42 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Deux jeunes filles, pensionnaires d'un château, sont abandonnées par des amants indélicats.


Ballottées de mésaventure en mésaventure, au fil d'amants de passage cruels et violents, Michèle et Maude deviennent les prisonnières du cercle infernal de leurs vices, réduites à une éternelle soumission.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 décembre 2015
Nombre de lectures 231
EAN13 9789522737571
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les m saventures rotiques de Mich le et Maude
Jean-Jacques Blanc
roti sm e



2015 Jean-Jacques Blanc Tous droits r serv s

Couverture r alis e par Suzanne Roy (pour Atramenta)
Photographe : Sergii Figurnyi

Publi en d cembre 2015, par :
Atramenta Riihitie 13 D 14, 33800 Tampere, FINLANDE

www.atramenta.net
Avertissement
Pour lecteurs avertis
Épigraphe
LE SEXE PLUS FORT QUE LA RAISON
Chapitre 1
Le boudoir est tapiss de tableaux de ma tres. Un violent orage secoue les grands arbres du parc. Parfois, une rafale de pluie vient s craser sur les vitres des fen tres du ch teau.
Debout au milieu du salon, Mich le, un bandeau de velours noir sur les yeux, reste la disposition de Charles, le ma tre des lieux, qui p n tre enfin dans la pi ce simplement clair e par des cand labres.
- Qui t a conduite ici ?
La voix reste d sagr able aux oreilles de la jeune femme.
- Mon amant.
- Tu penses devenir pensionnaire ?
- C est son souhait le plus ardent.
- Nos jeunes pensionnaires restent de simples poup es de chair, au service de nos vices.
Mich le se laisse tomber genoux.
- Je serai une servante docile aux fantasmes de ces messieurs.
- Tu sembles bien jeune pour nous servir.
- J ai 20 ans, monsieur.
- Encore tudiante sans doute.
- Oui, en histoire de l art.
- Parles-tu une langue trang re ?
- Anglais, espagnol.
- C est bien. Il nous arrive aussi de recevoir des trangers.
Charles se retire, laissant la jeune femme dans l incertitude.
Un jeune gardien rentre, lui retire son bandeau des yeux :
- Monsieur Charles t envoie en corv e la buanderie du ch teau.
- Je suis accept e comme pensionnaire ?
- Seulement comme novice domestique.
- Cela peut durer longtemps ?
- Seul le ma tre le sait.
La jeune femme suit le gardien travers de nombreux couloirs sans fin mal clair s et humides puis finit par ouvrir une porte.
- Voil ta cellule. D shabille-toi enti rement.
- Vous restez l ? interroge la jeune femme qui rougit.
- Ta question est stupide.
Mich le te son tailleur de ville et ses sous-v tements de soie. Elle reste nue sous le regard blas du gardien.
- Tu ranges toutes tes fringues et ton sac main dans cette valise en fer.
Mich le s ex cute. Le gardien ferme la valise cl .
- Dans le placard, tu vas trouver de nouveaux v tements.
Le gardien quitte la pi ce en emportant la valise. Mich le d couvre dans le petit placard en bois une blouse grise, un slip et un soutien-gorge en coton blanc, qu elle enfile prestement.
Mich le pense que cette chambre est lugubre. Un lit troit en fer, un petit lavabo sans miroir, le placard, une toilette la turque dans un coin de la pi ce, une petite fen tre clo tr e par des barreaux de fer. Ni chaise ni table. Assise au bord du lit, la jeune femme est envahie par un sentiment d abandon. Au fond de sa m moire, persiste l trange sourire de son amant, une fois seul aux portes du ch teau.

La buanderie, satur e de vapeur d eau, est immense et profonde avec un plafond bas. Mich le renverse une grande corbeille de linges sales. Elle commence le tri : mouchoirs, chaussettes, slips et culottes de femmes, cale ons d hommes, chemises. Des piles se forment peu peu, puis sont transport es par une jeune femme vers une grande machine laver. Une odeur f tide emplit le lieu du tri.
En fin de matin e, une cloche sonne l heure du repas de midi. Mich le se lave soigneusement les mains avant de rejoindre les autres jeunes femmes rang es en rang par deux. Cette vie monotone de bagne p se sur la jeune femme. Le repas en commun se passe en silence. Il est suivi d une heure de repos en cellule. L apr s-midi se passe encore en tri jusqu la cloche du soir, qui sonne l heure des douches, suivie du repas du soir dans un silence de mort. Cette corv e va durer pour elle deux semaines.

Un matin, le jeune gardien vient la chercher dans sa cellule.
- Suis-moi. Monsieur Charles demande te voir.
Mich le est envahie par une angoisse sourde, ind finissable. Elle suit avec difficult le garde qui marche trop vite pour elle.
- Attends ici.
Mich le reste seule devant la porte du salon. Elle a froid. Son c ur bat trop fort. Elle voudrait s asseoir un moment, mais le couloir est vide de toute banquette. Le temps passe, la jeune femme reste appuy e au mur pour ne pas tomber, tellement elle se sent faible. Des larmes douloureuses coulent sur ses joues p les.
- Monsieur Charles n a plus le temps de te recevoir.
La jeune femme voudrait hurler sa d ception. Mais elle reste muette, cela fait des semaines qu elle n a pas prononc un seul mot.
Le gardien ajoute d une voix qu il veut malicieuse.
- Bienvenue au club, mademoiselle Mich le de Mompensier.
La jeune femme, sous le choc de son admission comme pensionnaire, s vanouit. Les bras vigoureux du garde la portent vers sa nouvelle chambre dans les hauteurs du ch teau.

Apr s l enfer de la cellule dans les bas-fonds du ch teau, Mich le d couvre sa nouvelle chambre comme un paradis retrouv . La vaste fen tre qui s ouvre l ouest du parc, le large lit baldaquin, recouvert d une fourrure blanche, le parquet cir et les meubles laqu s o reposent des vases de Saxe. Une salle de bain en marbre d Italie forme un ensemble luxueux. Les tiroirs des commodes sont pleins de lingerie fine. Des jupes, des robes, des chaussures de luxe remplissent les placards. Une petite radio en ivoire sur la table de nuit. Rien ne me manque pour rendre agr ables les chambres des pensionnaires. La jeune femme est mise au repos pendant trois jours, avant d tre mise la disposition de ces messieurs. Entre-temps, elle re oit la visite de la manucure et du coiffeur. Le grand air du parc a chass la p leur de ses joues. Le soleil accroche ses rayons dor s sa grande chevelure blonde. Ses beaux yeux verts se posent sur les premi res roses du printemps. Sereine, heureuse, la jeune femme a h te de servir les h tes du ch teau.

Elles sont trois devant la porte close d un boudoir. Une belle fille Noire des Antilles, une petite brune qui ressemble une poup e fragile et Mich le ; toutes sont habill es d un tailleur blanc, coiff es, maquill es, parfum es. Un gardien post proximit veille ce qu elles gardent le silence. 15 heures, la porte s ouvre. Une table ronde napp e est dress e pour trois couverts. Les convives, servis par un ma tre d h tel, parlent finance. Les filles se placent derri re un de ces messieurs pour tre port e de leurs mains. D j , la main froide et dure du convive que Michelle doit servir passe sous sa jupe et remonte entre les cuisses jusqu sa culotte.
- Quelle couleur ? interroge discr tement le monsieur l oreille de Michelle.
- Blanche, mon seigneur, pour vous servir.
Il lui demande de passer sous la table comme les autres filles.
- Heureuse de vous servir mon seigneur, dit Mich le qui s clipse sous la nappe.
Pour le ma tre d h tel, c est l heure d apporter le caf , les cigares et les alcools. Alors que les filles sous la table s activent faire leurs fellations, chacune s applique de son mieux pour donner satisfaction son seigneur et ma tre. Bient t, les filles d glutissent dans un bel ensemble les jets de sperme que ces messieurs d versent dans leurs bouches, alors que ces messieurs combl s poussent de petits g missements de plaisir.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents