Le patron
104 pages
Français

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Description

Au coeur de l’Amazonie, le danger séduit et le désir menace.
Les nuits sont chaudes au Brésil, parfois même… brûlantes!
* * *
«Au fond de moi, je savais qu’il avait raison. Il me faudrait bien affronter la glace et me voir telle que j’étais, vampire, et les véritables sentiments qui m’animaient.
Je devrais m’accueillir sans honte, sans jugement, même si ce que je découvrais ne me plaisait pas.»
* * *
Umbrã fait désormais officiellement partie de l’équipe de Nikolaï Vãcãrescu, le puissant seigneur des vampires. Sa première mission en tant qu’employée libre l’enverra dans les profondeurs de l’Amazonie. Or, le danger pourrait bien surgir du coeur de la forêt, tout comme le plaisir…
Loin de son patron, Umbrã peine à résister à l’appel de la chair. Son énigmatique collègue Andrei est chargé de veiller à ce qu’elle y parvienne.
À moins qu’il ne décide de lui rendre la tâche encore plus difficile…
Et si le désir charnel du maître des vampires prenait racine dans un besoin plus profond, sentimental?
De toute façon, on ne peut rien éprouver
de tendre envers un être aussi abject que lui.
N’est-ce pas?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 avril 2020
Nombre de lectures 32
EAN13 9782898082603
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2020 Annie Larochelle
Copyright © 2020 Groupe AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : Émilie Leroux
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Conception de la couverture : Félix Bellerose
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89808-258-0
ISBN PDF numérique : 978-2-89808-259-7
ISBN ePub : 978-2-89808-260-3
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Groupe AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Les nuits sauvages d’Umbra / auteur, Annie Larochelle.
Noms : Larochelle, Annie, 1977- auteur. | Larochelle, Annie 1977- Seigneur. | Larochelle, Annie 1977- Patron. | Larochelle, Annie 1977- Amant.
Identifiants : Canadiana 20190038306 | ISBN 9782898082559 (vol. 1) | ISBN 9782898082580 (vol. 2) | ISBN 9782898082610 (vol. 3)
Classification : LCC PS8623.A761 N85 2020 | CDD C843/.6—dc23
REMERCIEMENTS
À l’homme de ma vie pour son soutien et son aide, particulièrement en ce qui a trait à toutes les élaborations visuelles pour mes romans. Merci, mon amour !
À ma mère, pour son indéfectible écoute.
À mon ami Steeve, mon cobaye consentant.
À Ben et Isa, pour leur fantastique rétroaction.
À mon amie Claude, pour son amitié et parce qu’elle n’a pas été complaisante.
À Val et Steph, pour leur présence dans ma vie — même si je les vois trop peu souvent.
Merci aussi à tous ceux que je ne peux pas nommer ici, mais qui font partie de mon réseau et qui me donnent la force d’insuffler la vie à mes projets.
Merci encore une fois à toute l’équipe des Éditions AdA d’avoir permis à ce projet de voir le jour.
Et finalement, merci aux lectrices et aux lecteurs qui suivent Umbră dans ses fantaisies lubriques !
Partie I
Marquée
CHAPITRE 1
SUCCESSION
A près une longue discussion et la conclusion d’une nouvelle entente, mon patron m’accorda mon congé. C’est donc en tant qu’employée « libre » que je franchis la porte du penthouse ce soir-là. Je sortis seule pour faire les boutiques, celles qui étaient encore ouvertes. Nikolaï grimacerait sûrement en recevant la facture…
Andrei avait offert de m’accompagner, mais j’avais insisté pour prendre un taxi. Il avait donc exigé que je conserve mon téléphone sur moi en tout temps. Et de fait, mon collègue m’appela trois fois durant la nuit, dès que je m’immobilisais trop longtemps. À bout d’être sous surveillance GPS constante, je lui criai finalement de me foutre la paix.
— As-tu au moins une idée de l’endroit où tu te trouves ? demanda-t-il, moqueur.
— Non ! Je ne sais pas où je suis ; je ne connais rien à New York ! Vous ne m’avez jamais laissée sortir ! Je vais revenir ; j’ai noté l’adresse.
Je raccrochai rageusement, coupant court à ses récriminations. Néanmoins, il cessa de me harceler pour les deux heures de nuit qu’il me restait.
Quand je rentrai de ma promenade, je subis tout de même le regard réprobateur d’Andrei tandis qu’il m’informait de ma mission du lendemain. Je devrais me rendre à l’aéroport avec lui pour cueillir une femme de Montréal. Chloé Drouin avait été la conseillère financière de feu Miklos. Elle avait accepté de rencontrer Nikolaï, puisque tous les avoirs du défunt lui revenaient légalement. Je n’en savais pas plus, sinon que les préférences sexuelles de la comptable s’orientaient vers le saphisme.
Ma première mission officielle en tant que vampire libre allait commencer.
• • •
Nous devions nous rendre à l’aéroport pour 17 h. Je m’étais donc levée à 16 h, de mauvaise humeur. Andrei m’attendait déjà, me houspillant pour que je me prépare plus vite. Je me demandai s’il dormait parfois. Je sirotai une pochette de sang durant le trajet. Nous avions pris une limousine avec des vitres spécialement traitées pour bloquer les rayons nocifs du soleil. Cependant, comme j’aurais à sortir à la lumière du jour, j’avais pris soin de me couvrir d’un long imperméable à capuchon, de lunettes fumées disproportionnées et de crème solaire. Je marchai de la voiture au bâtiment, les mains bien enfoncées dans mes poches. Bien que novembre se fût installé depuis quelques jours, j’avais l’air ridicule.
— Madame Drouin, bienvenue à New York, l’accueillis-je.
Nous échangeâmes quelques politesses d’usage, et elle conserva un ton circonspect. Je lui offris de transporter son bagage, ce qu’elle refusa, malgré le lourd sac de voyage qu’elle portait à l’épaule en plus de son fourre-tout. Andrei se précipita pour lui ouvrir la portière.
— Umbră ! m’apostropha-t-il. Prends la valise !
— Ne la grondez pas. C’est moi qui ai insisté, s’interposa-t-elle en entrant dans la limousine. Je tiens à la conserver avec moi.
Une fois à l’intérieur, je me hâtai de retirer mon accoutrement anti-soleil.
— Je suis Umbră, à votre service, madame Drouin. Sentez-vous libre de me demander tout ce qu’il vous plaira. Puis-je vous offrir un verre de țuică 1 ?
— Non, je vous remercie. Je n’ai jamais été capable de boire cette merde. Et appelez-moi Chloé.
Je pouffai de rire. Moi non plus, je n’aimais pas ça.
— Je vous comprends, Chloé, mais si je peux me permettre un conseil d’amie, ne prononcez pas de grossièretés devant monsieur Văcărescu. Il les tolère mal.
— Alors, c’est « monsieur » pour vous, et non « mon seigneur » ?
Je restai coite tandis que ses yeux m’examinaient avec amusement. Elle prit tout son temps pour me caresser les jambes du regard pour ensuite remonter en étudiant longuement mon décolleté. Elle replanta finalement ses prunelles dans les miennes.
— Quoi, vous êtes surprise ? Croyez-vous donc que j’ignore ce que vous êtes ?
— Vous ne semblez pas effrayée, constatai-je, intriguée.
— J’ai travaillé avec feu monsieur Miklos pendant plusieurs années. Et je ne suis pas complètement désarmée.
Cette fois, ce fut moi qui rigolai.
— Vous trimballez du Mace 2 dans votre sac à main, peut-être ? Vous n’auriez même pas le temps de le sortir…
Je me précipitai sur elle tout en prenant soin de ne pas lui faire de mal.
— … avant que je vous inflige tout ce dont j’ai envie, terminai-je à voix basse.
Ma rapidité était sans commune mesure ; Chloé n’avait pas eu le temps de remuer un doigt. Ma main enserrait doucement sa gorge, mon bras reposant sur son sein. Je la chevauchais, et ma propre poitrine arrivait directement devant ses yeux.
— Mordez-moi une seule fois, Umbră, et vous êtes une femme morte. Monsieur Miklos m’a laissé un moyen de me défendre contre les vôtres.
— Vous parlez sans doute d’un poison que vous vous êtes inoculé. L’embêtement, avec ça…
Je me penchai encore plus près afin qu’Andrei ne m’entende pas, offrant de surcroît à la passagère une vue libre d’obstacles sur l’intérieur de ma robe.
— … c’est que son efficacité ne dépasse pas beaucoup la barre des 24 heures.
Mon souffle réchauffa son oreille délicate, et la peur voila son regard. Je desserrai ma prise sur son cou et portai un doigt à mes lèvres.
— Chut ! Pour l’instant, vous et moi, nous sommes les seules à connaître ce petit détail. Et je ne vois nul besoin de le révéler.
Lorsque je regagnai ma place, un respect mêlé de crainte se lisait sur son visage. À mon tour, je pris le temps de l’étudier. Ses cheveux d’un riche chocolat balayaient ses épaules d’un mouvement fluide, répandant leur douce odeur de shampoing. Ses yeux sombres brillaient d’intelligence et de détermination. Je la dépassais d’au moins deux centimètres, mais elle me surpassait en âge d’une dizaine d’années. Des membres longs et gracieux se rattachaient à un buste généreux sur une taille fine. Chloé Drouin faisait indéniablement partie des femmes investies d’une féminité et d’un charisme si puissants qu’elles pouvaient faire plier les genoux aux hommes d’un seul regard. Le caractère, le leadership et une beauté hors du commun s’alliaient en un mélange intensément aphrodisiaque. C’était le genre de femme que je ne deviendrais jamais… Trop confiante en ses propres capacités, elle ne plairait pas à Nikolaï.
— Dites-moi, Umbră, tous les vôtres parlent-ils français ?
— Nous sommes nombreux à le parler. Moi, je viens de Montréal ; c’est ma langue maternelle.
— Oui, j’avais remarqué votre accent. Nous voilà donc deux Québécoises au sein de cette mafia roumaine. Comment avez-vous donc atterri parmi ces monstres ?
— La mafia ?
— Je ne peux quand même pas révéler votre vraie nature à mes partenaires ! On raconte que tout l’entourage de votre seigneur est presque exclusivement composé de Roumains. Vous devez être bien spéciale pour avoir obtenu cette situation.
Fort heureusement, les considérations nationales me furent épargnées par notre arrivée. Encore une fois, Chloé insista pour conserver sa valise avec elle. Je lui montrai sa chambre et l’informai du fait qu’on viendrait la chercher pour le repas.
• • •
Je rejoignis le cabinet de mon patron plus tard dans la nuit. Chloé et Nikolaï discutaient devant des montagnes de documents légaux éparpillés sur l’imposant bureau. Le vampire m’accueillit en m’embrassant sur la joue et s’assura que les présentations avaient bien été effectuées dans les règles de l’art. Je tentai de rester attentive à leur charabia financier pendant quelque temps. Or, des mots comme « fidéicommis », « coût moyen pondéré du capital » ou « taux de rendement minim

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