Mon Journal intime
45 pages
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Mon Journal intime , livre ebook

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Description

Je m'appelle Anne-Charlotte, et je n'avais jamais ressenti le besoin de mettre sur papier mes expériences sexuelles, car il n'y avait rien à raconter.En effet, un mari, une vie "plan plan", rien d'extraordinaire, pour une mère de famille un peu bourgeoise comme moi. Mais depuis quelques temps je sent que mon corps réagit de plus en plus, qu'il a BESOIN DE SEXE !Je remarque que depuis quelques temps nos employés de maison et du domaine (Oui, bon je sais, je vie dans un Château), me regardent avec insistance... ils me matent ! Et il faut dire que mon corps est juste parfait, sans me vanter, j'en prends soin depuis des années, je fais beaucoup de sport, j'en suis très fière !Vous voulez savoir ce que je vais faire de mon corps ? Quelles nouvelles expériences je vais vivre ?VENEZ LIRE MON JOURNAL INTIME...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mai 2018
Nombre de lectures 120
EAN13 1230001882605
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mon Journal Intime
Pauline Costa
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jusqu’à présent, je n’avais jamais ressenti le besoin d’écrire les événements de ma vie. Cependant, ce qui m’arrive mérite que je le consigne pour pouvoir y réfléchir en l’écrivant, me remémorer plus tard ces impressions si importantes aujourd’hui mais si fugitives quand le temps aura passé et, qui sait, laisser un témoignage pour un éventuel lecteur qui découvrirait ce cahier.
 
Mais, commençons par me présenter (il faut que je me retrouve…). Je m’appelle Anne-Charlotte, j’ai 43 ans et suis mariée depuis 10 ans à Charles-Philippe, polytechnicien, qui a succédé à mon père à la tête d’un grand groupe pharmaceutique international. Son salaire de Directeur Général nous permet de vivre très à l’aise entre notre appartement du boulevard Haussmann, notre maison sur les hauteurs de Cannes et ce château en Dordogne, ma résidence préférée en été et où je me trouve actuellement.
 
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Charles m’a épousée par amour. Moi, c’était plutôt par désœuvrement et surtout pour pouvoir vivre l’existence d’une grande bourgeoise en dehors du carcan familial. Le sexe ne m’a jamais beaucoup intéressée ; pendant notre première année de mariage, soyons honnête, j’ai trouvé agréable les caresses de Charles. J’ai même parfois accédé à certains de ses désirs qui me dégoûtaient un peu comme de prendre son sexe dans ma bouche. Puis je suis tombée enceinte de Julien pour lequel j’ai eu un accouchement très difficile (il paraît que j’étais trop musclée…). Cela m’a détournée pendant longtemps de toute activité sexuelle et, si depuis je ne me suis jamais refusée à mon mari, je ne l’ai jamais plus recherché. Nous faisons chambre à part depuis une dizaine d’années.
 
Je passe mon temps entre les activités sportives (je suis très fière de mon corps et je l’entretiens du mieux que je peux), les deux associations caritatives dont je m’occupe et une vie mondaine très développée. J’assiste mon mari dans tout ce qui concerne les réceptions inhérentes à sa fonction.
 
J’aurai certainement l’occasion par la suite de développer certains de ces sujets car je voudrais en arriver à la raison pour laquelle j’entame ce journal.
 
Mercredi  
 
Je suis au château depuis deux jours pour y passer une quinzaine de repos, seule. Charles devrait m’y rejoindre le 18 pour quelques jours, avant le stage « professionnel » exigé par son école d’ingénieur. Comme tous les jours après le déjeuner, je pars faire une marche sportive d’une dizaine de kilomètres dans le parc et dans la magnifique campagne qui l’entoure.
 
Le soleil est là, mais une petite brise fraîche vient en atténuer l’ardeur. Je suis vêtue d’une jupe trapèze en lin écru et d’une blouse en soie blanche, un chapeau de paille sur la tête et des chaussures de marche légères. Sur les conseils de mon coach, j’emporte aussi un bâton de marche télescopique en métal léger, pour m’aider à bien rythmer mon pas.
 
Contrairement à mon habitude, ce jour-là, pour rejoindre le parc, je contourne le corps du château par le nord ce qui me fait passer devant d’anciennes écuries transformées en garages et en logement pour le chauffeur. L’un des garages est ouvert et j’aperçois un homme, torse nu – certainement Adrien, le chauffeur – en train de lustrer le capot de la voiture.
 
À la vue de cet homme presque nu – il ne porte qu’un mini short effrangé, en jean –, un trouble étrange m’envahit, comme si un poing me serrait l’estomac et les entrailles. Je l’observe, il est grand, bronzé. Sa musculature souple roule sous sa peau luisante de transpiration. Je suis surprise car je découvre un homme sous le chauffeur dont je ne connaissais que les yeux bleus, très pâles, dans le rétroviseur de la voiture.
 
Alors qu’habituellement j’aurais dû passer sans m’arrêter, une « force » me pousse à m’approcher et à le saluer.
 
— Bonjour Adrien, alors, encore au travail ?  
— Bonjour Madame. J’ai presque terminé.  
— Vous savez que vous êtes ici presque en vacances. Vous pouvez vous reposer…  
 
Ses yeux perçants me parcourent lentement des pieds à la tête, une chaleur brutale enflamme chaque partie de mon corps exposée à son regard.
 
— Merci Madame. Je vais suivre votre conseil et en profiter.  
 
Je lui souris et, presque à contrecœur, je me détourne pour partir. Au bout de quelques pas, je passe devant son logement. Sur la terrasse, une table basse avec une revue d’homme et un fauteuil relax, style transat, semblent attendre leur propriétaire.
 
Je continue à avancer, troublée par ces impressions inhabituelles chez moi. Pourquoi cet intérêt subit pour cet homme dont je ne connais que la nuque et les yeux ? J’entends la porte du garage qui est refermée ; il faut que je me retienne pour ne pas tourner la tête. Je me morigène :
 
—  Qu’est-ce qui te prend, ma fille ? Ce n’est que ton chauffeur. Bien sûr que c’est un bel homme, et alors…  
 
Arrivée au petit bois, je n’y tiens plus, je me retourne. Mais je suis déjà hors de vue. Je reste immobile, partagée, indécise, pendant un long moment. Et puis, c’est plus fort que moi, je reviens sur mes pas. Comme une gamine, j’avance furtivement en me cachant derrière les buissons. Je suis folle !
 
Arrivée à la lisière du bois, je l’aperçois. Il est couché dans le transat et lit sa revue. Son attitude est bizarre, on dirait qu’il tremble. Je m’interroge. Mais non, ce n’est pas possible ! Ma parole, il se masturbe ! Je suis assez loin mais j’ai encore une très bonne vue : son poing droit est serré autour de son sexe et fait de lents va-et-vient.
 
Captivée par cette vision – c’est bien la première fois que je vois cela et ça m’excite terriblement – je voudrais m’approcher mais je suis arrivée dans l’allée, il n’y a plus d’obstacles derrière lesquels me cacher. Tant pis, je retire mon chapeau et le tiens derrière moi pour ne pas trop attirer l’attention et, essayant de me fondre dans les pierres de la façade, je me colle contre le bâtiment et je m’approche très lentement. Dans un moment de lucidité, je découvre que mon cœur bat la chamade, que ma poitrine a durci, et que mon sexe est devenu sensible et semble humide ; sensations inconnues qui me bouleversent. Le temps de calmer ma respiration devenue haletante, je m’arrête et je ferme les yeux.
 
— Alors, on mate ?  
 
Ces paroles explosent brutalement dans mes oreilles. Je suis perdue ! Il a baissé sa revue et me fixe en plissant les yeux.
 
— Approche !  
 
Sans me lâcher du regard, il se lève lentement. Son sexe, dressé devant lui m’hypnotise. Je perçois un sursaut lorsqu’il me reconnaît :
 
— Viens ici !  
 
Il n’a pas modifié son ton, il va sans doute se venger de toutes ces années de servilité que je lui ai fait vivre. Je suis paralysée par la honte, je ne suis même pas choquée par le tutoiement. En dehors de toute volonté de ma part, je sens mes jambes qui avancent et qui m’approchent de lui. Mon regard ne peut quitter son pénis qui balance doucement devant lui.
 
— À genoux, et suce !  
 
La parole est sèche et péremptoire ; subjuguée, je tombe à genoux devant lui. Dans le mouvement, il me prend mon bâton de marche et avec, envoie balader mon chapeau de paille.
Son sexe est là, raide juste devant mon nez, plus fin et plus long que celui de Charles, autant que je me souvienne. D’une main hésitante, je le prends et j’y pose les lèvres.
 
— Vas-y, qu’est-ce que tu attends ?  
 
Je ne sais trop que faire. Je le prends dans ma bouche et j’aspire.
 
— Mais, qu’est-ce que tu fais ? Tu ne sais pas faire une pipe ? Comm

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