Muse le temps d un roman
56 pages
Français

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Muse le temps d'un roman , livre ebook

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56 pages
Français

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Description

Honore-moi est une série de livres écris à partir d'une photo prise par un photographe.
Muse le temps d'un roman est le second.


***


Quand l'auteur qu'elle aurait dû rencontrer la recontacte, Scarlett pense qu’elle va passer une semaine à travailler dur sur son plan média. C’est sans compter sur l’hospitalité très particulière de son hôte qui va lui proposer du plaisir... à volonté ! De simple attachée de presse, la jeune femme deviendra le temps d’une semaine sa muse personnelle.


***


Première sortie de Honore-moi : L'impudique de Khunlung

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 62
EAN13 9791034810338
Langue Français

Extrait

Muse le temps d’un roman Série :Honore-moi !
Syn Daï Muse le temps d’un roman Série :Honore-moi !
Couverture :Maïka Photo :Jérôme Lamanolo Publié dans laCollection Indécente, Dirigée parEva Adams
©Evidence Editions2019
Mot de l’éditeur : Evidence Editions a été créée dans le but de rendre accessible la lecture pour tous, à tout âge et partout. Nous accordons une grande importance à ce que chacun puisse accéder à la littérature actuelle sans barrière de handicap. C’est pourquoi nos ouvrages sont dispo nibles en format papier, numérique, dyslexique, malvoyant, braille et audio. Tout notre professionnalisme est mis en œuvre pour que votre lecture soit des plus confortables. En tant que lecteur, vous découvrirez dans nos di%érentes collections de la littérature jeunesse, de la littérature générale, des témoignages, des livres historiques, des livres sur la santé et le bien-être, du policier, du thriller, de la littérature de l’imag inaire, de la romance sous toutes ses formes et de la littérat ure pour adulte. Nous proposons également des ouvrages de la vie pratique tels que : agendas, cahiers de dédicaces, Bullet journal, DIY (Do It Yourself). Pour prolonger le plaisir de votre lecture, dans notre boutique vous trouverez des goodies à collectionner ainsi que des boxes livresques disponibles toute l’année. Ouvrir un livre Evidence, c’est aller à la rencontre d’émotions exceptionnelles. Vous désirez être informés de nos publications. Pour cela, il vous su3t de nous adresser un courrier électronique à l’adresse suivante : Email :contact@evidence-editions.com Site internet :www.evidence-boutique.com
Avertissement
Texte réservé à un public majeur et averti
La rencontre
Vous ne me connaissez pas ? Faisons alors les présentations. Je m’appelle Scarlett Patrick. Si vous aimez les grandes blondes pulpeuses ou les brunes hyper sexy, vous êtes très loin du compte. Pour revenir dans une réalité plus probable, je suis une femme dans la moyenne, qui fait un bon quarante et qui en est 'ère. Oui, j’ai des hanches larges, une poitrine moyenne, même si c’est un bon bonnet B, mais j’aime mon corps. Sans oublier que je ne suis pas la seule. Depuis que j’ai l’âge de voir le loup, j’ai eu quelques succès niveau hommes. Je suis une femme moderne, qui aime se faire plaisir… et faire plaisir. Que dire de plus ? Ah oui, mon parcours professionnel. Après un bac économique, je suis partie en école de journalisme. Une énorme erreur. N’aimant pas ce monde, j’ai tout de suite viré vers l’édition, un monde tout aussi cruel où j’ai néanmoins réussi à faire ma place en devenant attachée de presse. Je tairais le nom de la maison d’édition pour laquelle je travaille maintenant depuis quelques années, inutile de faire des jaloux et surtout, je m’en voudrais beaucoup. Nous en arrivons à ma présence ici, dans cet hôtel parisien où j’attends de rencontrer le nouvel auteur phénomène du moment. Nous le savons tous, les quelq ues auteurs reconnus demandent une bonne publicité, une patte particulière dans leur écriture, mais il faut également un certain charisme, le « je ne sais quoi » qui fera fondre les lecteurs. Vous souhaitez quelques exemples ? Oh, allons, vous avez sûrement quelques noms en tête. Je suis donc installée au bar de l’hôtel avec un Perrier citron, attendant mon rendez-vous de 18 h. En patientant, j’écris sur mon calepin les quelques questions à poser, les informations que j’ai recueillies sur l’auteur. Oui, je suis assezOld Schoolquant à ma façon de faire. Pas d’ordinateur en dehors de mon bureau, j’aime la sensation du stylo sur le papier, l’union de ces deux objets qui forme une nouvelle vie, qui laisse l’encre sortir et se rendre visible sur le blanc immaculé de la feuille. Une demi-heure passe. Il est en retard. Ou il me po se carrément un lapin. Je regarde à nouveau ma montre, comme si elle pouvait le faire apparaître dans la seconde. Cela commence à me lasser. De l’autre côté du bar, je vois un bel inconnu qui m’observe tout en sirotant son verre de vin. Je retourne à mon calepin, puis sors mon portable de la poche afin de vérifier mes messages. Rien. Aucune information. Je décide d’appeler l’éditeur pour plus d’informations. Le téléphone de son bureau ne répond pas, alors je tente son personnel. Il me répond au bout de trois sonneries. — Ton auteur ne m’aurait pas oublié, par hasard ? — Attends une minute, je regarde ça. Je l’entends fouiller sur son ordinateur, taper son clavier avant d’entendre sa réponse qui me met hors de moi. — Il a annulé notre rendez-vous ? — Il y a un quart d’heure, oui. Je suis désolé. — Mais comment peut-il me faire ça ?
— Robert est un peu fantasque. Mais je ne peux rien lui dire, comme ses romans se vendent très bien. — Lui donner des cours de politesse ne serait pourtant pas malvenu. — Écoute, je le recontacte demain pour mettre au cl air cette situation. En attendant, pro'te du restaurant et du bar de l’hôtel, c’est pour moi. En raccrochant, je maudis intérieurement cet auteur qui se croyait au-dessus de tout. C’était ça aussi, le monde de l’édition. Des personnes qui, après avoir connu le succès, oublient à quel point un jour, ils ont dû galérer pour arriver là où ils en sont. Oublier jusqu’à ce que voulait dire le mot « humanité », mais passons. J’avais à présent le droit de me détendre, alors, profitons-en. — Un porto, s’il vous plaît, demandai-je au serveur quand il vint vers moi. — Mettez-le sur ma note, m’interrompit le bel homme assis au bar un peu plus loin. — Vous n’êtes pas obligé de faire ça. — Il le faut bien quand une demoiselle en détresse est sur le point de passer sa soirée seule. Une demoiselle en détresse… Cette appellation me 't rire, bien que ce ne soit pas tout à fait la bonne formulation pour mon cas. En le voyant de plus près, je remarquai un corps 'n, mais ferme sous son polo noir. Il portait aussi un jean bien coupé et des chaussures qui devaient coûter une fortune, bien que moins que sa montre, un modèle suisse, si je ne me trompais pas. — Moi, c’est Dean. — Scarlett. — Peu commun comme prénom. — Ma mère était une grande fan deAutant en emporte le vent. Je dois ce nom à cette référence. — Ce n’est pas une mauvaise référence, je trouve. Ses yeux pétillaient quand il me regardait. Un marron profond et ensorcelant. Quant à ce sourire… — Racontez-moi, reprit-il. Que fait une superbe femme ici, seule, dans cet hôtel ? Flattée, je me mis à sourire. Superbe, moi ? Il ne fallait pas exagérer, mais c’est vrai que ma robe mettait en valeur mes jambes et j’avais opté pour un maquillag e léger, mais professionnel, tout en attachant mes cheveux acajou dans un chignon souple. Avec mes lunettes, j’entrais vraiment dans le cliché de la secrétaire, s’il voulait aller vers cette direction. — Mon rendez-vous a annulé notre rencontre, avouai-je. Les risques du métier. Et vous ? Que faites-vous ici ? — Je suis descendu pour un congé. Je repars demain. — Vous avez visité un peu la ville ? — Qui ne visiterait pas Paris ? Oui, je me suis pas mal promené. Mais ce soir, je reste sagement ici. Accepteriez-vous de venir dîner avec moi ? — Je ne voudrais pas vous déranger pour votre dernière soirée ici. — Du tout, et j’insiste. Si vous voulez bien me suivre. Comme un vrai gentleman, il me montra son bras et je le suivis avec plaisir. Il était bel homme du haut de son mètre quatre-ving ts et mon ventre me criait presque famine. On nous installa à une table avec vue sur la rue avant de nous donner la carte. Je l’observai par instants et m’aperçus qu’il faisait de même. Hum, comme j’aurais souhaité le manger sur place ! Mon choix se porta sur du canard quand il prit une bavette. Le vin à table, nous parlâmes un peu avant de manger. Le plat était délicieux, mais sa compagnie était divine. Je remarquai des fossettes quand il riait, un humour mesuré et surtout, une attention exemplaire quand je lui racontais mes anecdotes pendant mes études, puis plus tard, au travail.
La soirée avança sans que je m’en rende compte et cela m’attrista. C’est pourquoi, quand il me proposa un dernier verre dans sa chambre, je ne refusai pas. Je prétextai devoir passer un coup de 'l avant, a'n de me rendre aux toilettes. J’avais toujours quelques lingettes dans mon sac pour ce genre d’événement. Non, je ne suis pas une 'lle facile, mais avouez qu’un bel homme avec qui le feeling passe, on ne dit pas non. Sachant qu’il était célibataire et moi aussi. Où était le mal à se faire du bien, quand deux adultes sont consentants ? Je le retrouvai devant les ascenseurs et attendis patiemment dans la cabine en écoutant vag uement la musique, mais mon attention était ailleurs. Dean ne me lâchait pas du regard, comme si un plan machiavélique se mettait en place dans son esprit. Avais-je bien fait, en fin de compte ? Arrivés au troisième étage, il m’amena devant une chambre spacieuse décorée avec goût. — Es-tu vraiment seul dans cette chambre depuis une semaine ? — Malheureusement, oui. — Elle doit être hors de prix. — Pas pour une personne comme moi. Surtout que je suis en partie là pour mon travail. — Oh, le petit cachottier ! Je croyais que tu étais là en congé. — Les deux sont vrais. Je profite, comme pour des vacances, tout en travaillant un peu. — Et là, tu travailles, ou tu profites ? Dean me lança un regard qui me 't frissonner. Un re gard rempli de désir. Il s’approcha en douceur, comme pour me mettre en confiance. — Cela va dépendre de toi, Scarlett. Presque collés l’un à l’autre, mon souGe s’arrêta quelques instants. Je ne voulais qu’une chose, qu’il me touche. Là, maintenant. Je rencontrai ses yeux. Oh ! il aura su d’un regard pour être transportée ailleurs qu’ici. Un regard pour que la passion en moi se rév eille. Je frissonnai d’envie, je n’étais plus l’attachée de presse en colère à cause d’un auteur qui lui avait fait faux bond. Là, à cet instant, j’étais cette femme qui allait se laisser aller au plaisir le plus total. Presque sans que je le voie venir, ses lèvres se posèrent sur les miennes. Au début, elles ne 'rent que se toucher, puis il insista pour que les miennes s’ouvrent et laissent passer sa lang ue. Je mouillais malgré moi, sensible à ce baiser que j’attendais depuis qu’il m’avait proposé ce verre que je ne verrai pas. Mes m ains se baladèrent dans ses cheveux quand les siennes dansaient sur mes hanches. Quand je vous disais que j’adorais mes hanches ! Puis un besoin animal le prit, car je me retrouvai plaquée contre le mur, ses mains sur mes fesses, obligeant mes jambes à s’entourer à sa taille, quand ses lèvres découvraient mon cou. Son bassin ondula sur le mien, me faisant pousser des cris de frustration. Je l’entendis grogner de plaisir, toujours à embrasser ma clavicule alors que ses doigts tentaient de défaire mon soutien-gorge, chose qu’il réussit à faire en un rien de temps. Un sacré connaisseur ! Quand il me posa, je ne compris pas pourquoi il s’arrêtait, jusqu’à ce qu’il me sourie avant de se mettre à genoux. Délicatement, il me retira ma culotte en dentelle noire et souleva légèrement ma robe pour admirer mon sexe. Il parut content de sa trouvaille, car il l’embrassa avec foug ue, me laissant lâcher des son s de satisfactions. Mon Dieu, comme il était bon ! Les va-et-vient de sa lang ue sur mon sexe étaient maîtrisés, irrég uliers, me faisant complètement perdre le contrôle de la situation. Avide de plus de baisers, je mis mes mains sur sa tête pour qu’il n’arrête pas. Il comprit le message, car il continua tout en insérant deux doig ts dans mon minou déjà bien trempé trouvant un rythme convenable, il arrêta ses baisers pour m’observer. Je plongeai une nouvelle fois mon regard dans le sien, armant ainsi que je voulais aller jusqu’au bout et que je ne regrettais pas cette situation jouissive.
Comme s’il lisait dans mon esprit, il se releva et enleva rapidement ma robe, puis le soutien-gorge déjà défait. Dean me souleva sans eïort et me posa sur le lit, et il retira son polo puis son jean. Je le croyais 'n, mais en réalité, il était musclé, seulement, c’était naturel, on voyait bien qu’il ne prenait pas de p ilules dopantes pour la musculature. Et son sexe… dur et prêt, rasé. Je vins pour lui rendre la gâterie qu’il m’avait offerte quand il se recula. — Si je ne te prends pas maintenant, je ne réponds plus de moi, dit-il avec une voix grave. — Alors, viens. Oui, je voulais qu’il me prenne, alors, qu’il vienn e. Je le provoquais en ouvrant grand les jambes. Comment pouvait-il résister à cela ? Il vint me mettre sur le ventre, embrassant mon corps de ma nuque à ma chute de reins. Je montrai mon postérieur avec impatience, me lang uissant de cette promesse toujours pas assouvie. Puis j’entendis le son d’une capote qu’on ouvre. Ah, prévoyant, le garçon ! Un détail que je n’avais plus en tête, tellement prise dans mes sensations de plaisir. Son corps sur moi, je le sentis poser son sexe sur le mien...
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