Naïm (érotique gay)
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Naïm (érotique gay) , livre ebook

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Description

Naïm

Bravery

Gay pulp de 158 000 caractères.
Naïm, petite frappe de banlieue s'invite chez un de ses voisins :

"Sans consentir un seul instant à me libérer de son joug, il me regarda avec une certaine suffisance enlever un à un mes vêtements et il ne me relâcha que le temps de faire passer mon tee-shirt par la tête. Lorsque je ne portai plus que mon slip et mes runnings, je comptai un instant sur son indulgence et lui adressai un regard implorant."
Autres titres de Bravery : La confusion des sens, La Randonnée, Le Biker, Le Nageur et Toronto


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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 avril 2012
Nombre de lectures 38
EAN13 9782363072313
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Naïm
(158 000 caractères)
Bravery
Au beau milieu de la nuit, la Ford Fiesta aux occupants encore bien éméchés, démarra en trombe en crissant légèrement sur le bitume, puis elle disparut au loin, sur le boulevard périphérique. Je n’avais plus que quelques centaines de mètres à parcourir pour retrouver mon appartement. Les restes d’alcool qui circulaient encore pernicieusement dans mes veines semblaient me doter d’une rare acuité en aiguisant mensongèrement toutes mes perceptions. Malgré l’heure tardive, aucune fatigue n’alourdissait mes paupières et l’air étrangement chaud qui s’engouffrait dans les rues silencieuses et désolées de Vénissieux soulignait l’irréalité du lieu. Tout autour de moi, les cimes des immeubles bétonnés aux formes dépouillées et tristes se détachaient à peine sur le fond lugubre d’un ciel assombri. Les faibles halos de lumière projetés à intervalles réguliers par les réverbères ne faisaient qu’accentuer l’obscurité des nombreuses ruelles latérales qui respiraient l’insécurité. Mais après une chasse infructueuse, je sentais en moi la témérité d’un traqueur au désir inassouvi et l’inquiétante jungle urbaine, mille fois parcourue, ne m’inquiéta pas outre mesure.
Alors que je m’approchais nonchalamment du dernier rond-point, mon attention fut soudain retenue par la silhouette d’un homme dont la présence immobile au milieu de cette rue déserte ne m’inspira pas confiance. La plupart des jeunes de la cité voisine traînaient toujours en bande, mais celui-là semblait n’attendre personne et à en juger par sa dégaine, il venait indubitablement des Minguettes. Adossé contre un mur, la jambe repliée, il trônait sur son fief, sous l’auréole jaunâtre d’un réverbère, comme s’il eut été le maître des lieux. Ayant fière allure, il était vêtu d’un jogging foncé dont le tissu brillant gantait avantageusement ses cuisses avant de disparaître, en haut de ses chevilles, dans des chaussettes de sport d’une blancheur impeccable. Ses pieds étaient chaussés d’une belle paire d’Adidas aux pointes effilées et aux semelles amortissantes. Une casquette à la visière bien arquée épousait étroitement les formes de son crâne et cachait le haut de son visage, si bien que je ne pouvais d’abord distinguer que le contour carré de sa mâchoire. Entre ses lèvres épaisses pendait une cigarette qui n’attendait que d’être allumée. La tête tournée vers moi, il semblait m’avoir déjà repéré, mais ce ne fut qu’en arrivant à sa hauteur que je pus apercevoir ses yeux nacrés à la pupille foncée et inquiétante qui m’observaient singulièrement.
Contrairement à mon habitude, j’osai soutenir un instant encore son regard opaque dont la
noirceur quelque peu menaçante semblait vouloir me jauger sans que je pusse réellement en deviner la raison, cependant son visage basané et un peu voyou ne manifestait aucune expression particulière. Par peur de l’offenser, je finis par baisser les yeux sur le trottoir, peu avant de passer devant lui. Mais à peine avais-je fait quelques pas que je sentis incontestablement quelqu’un me suivre. Afin de ne pas trahir l’angoisse qui commençait à se saisir subrepticement de moi, je décidai de ne pas me retourner, mais le bruit de chaussures retentissant derrière moi sur l’asphalte était indéniable. J’espérai alors qu’ils cesseraient lorsque je tournerai dans la rue où se trouvait mon immeuble, mais ce fut en vain. Plus je m’approchai de la porte de mon immeuble, plus ses pas semblaient s’accorder aux miens.
Arrivé sous le porche, je fis mine de chercher longuement mes clés dans l'attente que l’inconnu passât son chemin, mais au lieu de cela, un silence sinistre régna soudainement dans la nuit jusqu’à ce qu’une voix grave le brisât.
— Eh, t’as pas du feu ?
La diction relâchée et les intonations dentales de cette voix caverneuse qui se révéla plus bien proche de moi que je ne le croyais confirmèrent aussitôt mes soupçons et après m’être retourné, je reconnus le jeune beur, croisé un instant plus tôt. Pris au dépourvu, je fouillai mes poches sans réfléchir et lui tendis mon Bic. Il fit alors rouler la pierre sous son large pouce et une longue flamme jaune illumina ses traits endurcis et cuivrés. Puis il tira une longue bouffée en tenant sa cigarette dans le creux de sa main, avant de me dévisager attentivement. Sa large carrure inspirait immédiatement le respect, elle me tenait acculé au mur, volontairement ou pas.
— T’en veux une ?
Sa question revêtait davantage le caractère d’une injonction à laquelle je ne trouvai pas sur le moment le courage de désobéir. Il me tendit alors directement sa clope dont le filtre mouillé de salive humecta mes lèvres et il s’en ralluma une autre, avant de glisser insolemment mon briquet dans sa poche.
— Tu fais quoi ici si tard ?
— J’étais à Lyon avec des potes.
— T’as teufé. T’habites ici ? Je t’ai jamais vu.
— Ouais.
— T’habites seul ?
— Ouais.
— À quel étage ?
— Au dernier.
— Alors, t’as une belle vue sur la barre que j’habite.
Me mitraillant de questions comme un flic, il continuait à me mater droit dans les yeux,
sans jamais ciller, si bien qu’il était impossible de se dérober à l’interrogatoire serré qu’il me faisait subir. Ne voulant pas le provoquer, je pris le parti d’y répondre dans l’espoir qu’il finît par se lasser et qu’il s’en allât. Mais à l’inverse, il sembla tout juste commencer à prendre goût à notre petite conversation.
— Tu me fais visiter ta piaule ?
— Il est déjà tard…
— Allez, fais pas l’enflure. Juste un p’tit tour et je me lachave. J’vais pas te dépouiller, c’est juste pour voir !
Il se mit soudainement à parler avec beaucoup plus d’émotions dans la voix comme pour me convaincre de sa bonne foi, tandis que son regard sombre se faisait de plus en plus insistant. J’avais l’impression qu’il cherchait à me dire autre chose, mais qu’il n’osait pas. Son attitude un peu priante contrastait alors étrangement avec ses manières de petit lascar. Partagé entre mon scepticisme et la volonté de le croire, je finis par refouler mes craintes et ouvris la large porte en verre. J’eus toute de suite conscience de faire la plus grosse connerie de ma vie, mais encore un peu ivre, j’avais tout simplement envie de me lancer dans une aventure dont j’ignorais entièrement le dénouement.
Il me suivit dans les escaliers sans rien dire, et arrivés au quatrième étage, je le fis entrer dans mon petit studio. L’unique pièce, essentiellement composée de vieux meubles récupérés, ne payait pas de mine, mais la vue de la fenêtre sur la cité voisine était effectivement splendide. Pourtant, mon intrus paraissait prêter plus d’attention à mon appartement qu’à la perspective qu’il offrait et au lieu de me rejoindre, il resta à côté de la porte et examina attentivement ma demeure. Je lui lançai alors un regard interrogateur et ses yeux retrouvèrent instantanément une lueur tout aussi insondable qu’abyssale. Je compris aussitôt qu’il venait d’obtenir ce qu’il cherchait, même si j’ignorais encore ce que c’était. Pris au piège, je sentis les battements de mon cœur s’accélérer malgré moi. Sans révéler le moindrement ses intentions, il éteignit la lumière plongeant la chambre dans une semi-obscurité. Seul l’éclairage de la rue dispensait une clarté en demi-teintes qui permettait tout juste de distinguer le rebord du canapé situé au milieu de la pièce. Telle une luciole, le bout incandescent de sa cigarette s’agitait doucement dans l’air jusqu’à ce qu’il l’écrasât finalement dans le pot de fleurs à côté de lui.
Sans faire de bruit, il s’approcha alors de la fenêtre où je me tenais debout sans oser faire le moindre mouvement. Son visage s’éclaira progressivement au fil et à mesure qu’il avançait et je découvris avec effroi ses traits rudes et stoïques, tandis qu’un scintillement mauvais faisait briller ses yeux comme ceux d’un fauve. Il tendit alors posément son bras vers moi et saisit dans sa main le creux de mon épaule. Sa poigne était ferme et virile et je vis aussitôt que sa force physique devait être bien supérieure à la mienne. Puis, ses doigts se resserrèrent lentement, mais inexorablement sur mon épaule. Je feignis d’abord de ne rien sentir, mais la douleur devint telle que mon visage se crispa malgré moi.
— Fous-toi à genoux !
Il prononça ces mots avec une dureté cinglante et sous la pression de sa main, je me laissai immédiatement tomber à terre, la tête baissée. Il relâcha alors légèrement sa prise, si bien que la souffrance s’atténua un peu. Les roulements de mon cœur semblables à ceux d’un tambour résonnèrent si fortement dans ma poitrine que j’étais persuadé qu’il pouvait les
entendre. Paralysé par la peur, je n’osai même pas me défendre, j’étais entièrement à sa merci. Et en même temps, tout me semblait si irréel que j’étais incapable de réaliser le danger auquel je m’étais exposé.
Sa main s’agrippa ensuite brutalement à ma chevelure et m’obligea à lever la tête vers lui. Ses yeux noirs exhalèrent une telle violence que je crus un instant qu’il voulait me tabasser, mais je compris que le feu qui le consumait si ardemment était d’une tout autre nature lorsqu’il me força à fourrer mon visage contre son bas-ventre. Je me débattis instinctivement en me cambrant en arrière, mais mon ravisseur réagit aussitôt en giflant furieusement ma joue qui s’enflamma d’un rouge écarlate tandis qu’une intense décharge électrique brûla férocement ma chair sur toute la moitié de mon visage. Nous échangeâmes alors un long regard profond et lorsqu’il colla à nouveau mon visage contre son sexe, il constata que je n’exerçais plus aucune résistance. Tandis qu’un sourire vainqueur s’afficha sur ses lèvres, je me surpris à ne pas trouver le contact de cette protubérance molle contre ma peau si désagréable. Malgré la peur qui me tenaillait le ventre, je découvrais avec effarement en moi une attirance singulière pour ce tortionnaire si violent, comme si les supplices qu’il comptait me faire subir m’inspiraient autant de craintes que de désirs. J’essayai alors de rester pragmatique et me dis que s’il suffisait de lui tailler une pipe pour qu’il me laissât sain et sauf, j’étais prêt à lui donner ce qu’il attendait de moi. Cela valait mieux que déclencher sa colère.
— Fous-toi à oualpé ! Allez, désape-toi !
Sans consentir un seul instant à me libérer de son joug, il me regarda avec une certaine suffisance enlever un à un mes vêtements et il ne me relâcha que le temps de faire passer mon tee-shirt par la tête. Lorsque je ne portai plus que mon slip et mes runnings, je comptai un instant sur son indulgence et lui adressai un regard implorant, mais la subordination qu’il attendait de moi devait être totale et il ne toléra que les runnings... Je ne ressentais aucune pudeur à me montrer dans toute ma nudité, car mon corps bien bâti me procurait habituellement une certaine fierté, mais se retrouver complètement dénudé, agenouillé à ses pieds, la queue ballante entre les cuisses avait quelque chose de profondément humiliant et cela semblait l’exciter bien plus encore que la vue de mes membres musclés.
— Baisse mon froc !
Cette fois-ci, je n’attendis pas qu’il levât la main sur moi pour m’exécuter et descendis le pantalon de son jogging sur le haut ses cuisses dont je pus apercevoir en partie l’épaisseur musclée. Dessous, il portait un slip en coton blanc dont l’odeur qui en émanait était toute à la fois pénétrante et ensorcelante. Le paquet semblait bien fourni, même si aucune érection ne trahissait son émoi. Je baissai le slip à son tour et en libérai le contenu. Sa queue était certes encore toute flasque, mais la chair assez volumineuse de son membre indiquait qu’il se sentait déjà tout à fait à l’aise et qu’il n’attendait plus qu’on s’attelât à son chibre. Son beau gland bien allongé, circoncis selon la tradition musulmane, dénotait une couleur plus claire que le mât, assez large d’ailleurs, et bien qu’elle fût en repos, sa queue semblait pouvoir atteindre des dimensions enviables.
— Allez, Lopesa, vas-y ! Suce !
Seuls les mots qu’il prononçait trop rapidement et sans articuler trahissaient son impatience, car son visage conservait la même rigueur inexpressive. Et sans faire mon difficile, je me décidai à happer d’une seule bouchée son membre encore engourdi que je fis tanguer sur ma langue en le passant d’une joue à l’autre. Il avait d’abord un goût fort et rance,
comme si les sécrétions engendrées par une excitation furtive plus tôt dans la journée avaient fini par sécher dans son slip et je dus donc m’efforcer de saliver autant que possible pour le neutraliser, encore que cette saveur particulière ne fût pas entièrement déplaisante. L’excès écumeux qui débordait de mes lèvres et les suaves cabrioles de ma bouche ne tardèrent pas à faire gonfler son chibre qui se laissa de plus en plus difficilement malmener et courber par ma langue tant il se durcissait rapidement. Lorsque sa queue toute baveuse quitta mon antre, elle se tenait déjà bien droit et il me fallut cette fois-ci l’enfoncer bien plus profondément dans ma gorge pour l’avaler jusqu’à la hampe.
De toute évidence, mon beur ne s’était pas attendu à tomber sur un mec qui le piperait aussi habilement, et sous l’effet de la surprise et des prodigieuses caresses de ma langue, il se sentit dans un premier temps pris un peu au dépourvu et cela lui cloua le bec un instant. Mais rapidement, ma dévotion inattendue ne tarda pas à le séduire et il sut parfaitement s’accommoder de cette nouvelle situation.
— Vas-y qu’elle est och, ta bouche ! J’suis tombé sur un vrai pro ! T’es grave dèp ! Hein ? Ça te fait carrément kiffer de la sucer ! T’es une vraie tarlouze !
Après quelques va-et-vient, les lèvres bien serrées le long de son manche, il bandait déjà comme un taureau et ce n’était qu’avec peine que je pouvais engloutir sa queue jusqu’à sa racine tant ses proportions étaient devenues généreuses. Assumant chacune des insultes à mon encontre qu’il proférait avec une délectation évidente, je poursuivis inébranlablement le lustrage de sa matraque et l’assurance impassible dont je faisais preuve en le suçant sembla lui plaire tout particulièrement. Les lèvres tiraillées aux commissures par l’épaisseur de sa queue qui allaient et venaient incessamment en moi, je levais les yeux vers lui afin de croiser son regard. Le spectacle offert par l’engouffrement répété de sa bite au fond de ma gorge eut finalement raison de ses dernières réticences. Sa main cramponnée à mes cheveux qui au début me forçait à gober son imposant gourdin ne faisait maintenant qu’accompagner docilement mes hochements de tête, tandis que les traits crispés de son visage que j’avais erronément cru inexpressifs se relâchaient doucement. Alors qu’il se laissait de plus en plus aller au plaisir procuré par ma bouche, ses prunelles noires se mirent à reluire d’un éclat comblé.
Moi-même, je ne tardai pas à succomber au sortilège de son braquemart si charnu et épais. Malgré la servilité à laquelle il m’avait astreint, ou peut-être précisément à cause de cela, je me laissai bientôt gagner par son excitation et ma propre queue ne tarda pas à trahir mon émoi en se redressant inexorablement à mon entrejambes, sans même que j’eusse besoin de la toucher. J’aurais préféré ne pas lui exposer si ostensiblement le trouble mâle qu’il éveillait en moi, mais la dégradante nudité à laquelle il m’avait contraint ne me permit pas un seul instant de dissimuler le plaisir physique que je prenais à le sucer. Il mit d’ailleurs peu de temps à s’en rendre compte et lorsque mon sexe eut atteint ses pleines dimensions et se fut rabattu contre mon abdomen, il ne s’empêcha pas de m’en faire la remarque.
— T’as le barreau grave ! Petit lope ! Elle te fait triquer, ma teub ! Hein ? Tu la kiffes grave !...
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