New York Underground
72 pages
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New York Underground , livre ebook

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Description

Rose, une fille à papa qui joue les filles de l'air, arpente jour et nuit les trottoirs de Brooklyn Height. Mais, même flanquée d'une superbe acolyte à la crinière blonde, Putain à NYC n’est pas l'American Dream auquel elle aspirait...

Lorsque l'on est pris entre les griffes d'un dangereux proxénète et qu'on a goûté aux paradis artificiels, son seul salut s'appelle Léa.

De passe en passe, de dose en dose, une plongée dans le New York des rêves déchus.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 218
EAN13 9782919071128
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Léa Xxxxx

NEW YORK UNDERGROUND


Suivez gratuitement toutes les aventures libertines de Léa sur son blog : www.leserotiques.fr
Qui se cache derrière Léa xxxxx ?

Discrète et sensuelle, refusant les chemins de la médiatisation, Léa xxxxx est journaliste et ne compte pas moins d’une trentaine d’ouvrages à son actif. Tous inspirés de ses expériences, ses romans mêlent l'aventure à l'érotisme le plus débridé. Car avant d'être journaliste, Léa est avant tout libertine et libérée. Léa xxxxx se définit elle-même dans la vraie vie comme une « coquine experte et nymphomane » ! Elle ne refuse aucun des plaisirs que le sexe peut lui offrir : entre femmes, en groupe, dans les endroits les plus improbables,... et ne peut s'empêcher de nous les raconter. Elle a d'ailleurs avoué à son éditeur qu'en relisant ses textes avant de les lui confier, elle devait souvent interrompre sa lecture pour se caresser en repensant à ses exploits passés.

****
Parisienne de cœur et de naissance, Léa suit son père, diplomate, dans ses voyages et découvre à 16 ans les plaisirs de la chair et les penchants vicieux des hommes. Elle ne s’arrêtera plus de voyager et de parfaire son éducation sexuelle. À 24 ans, fraîchement diplômée de la prestigieuse Nieman Foundation for Journalism at Harvard, elle s’installe à Paris et y travaille pour de grands journaux français et européens couvrant l'actualité internationale. Elle réalise de nombreux reportages dans près d'une centaine de pays. Ses thèmes de prédilection : trafic d’armes et de drogues, traite des femmes. Elle n’hésitera d’ailleurs pas à mettre sa vie en danger pour mener à bien ses investigations.

****
En parallèle, entre deux avions, Léa commence à écrire ses aventures. De celles qu'on ne raconte pas, mais que la journaliste souhaitait cependant confier à quelques privilégiés. Au gré des continents et des rencontres, l'auteur nous plonge alors dans un monde trouble où la seule solution pour s'en sortir est souvent de se mettre à nu... Car la vie d'une Grand reporter n'est pas de tout repos, et pendant ses enquêtes, Léa a le chic pour se retrouver dans des situations toujours plus improbables et osées ! D'une île italienne peuplée d'esclaves sexuels ou d'un harem marocain d'où elle parvient finalement à s'enfuir, en passant par une virée dans le milieu underground new-yorkais, Léa fait immanquablement découvrir à son lecteur les facettes enfouies des mœurs humaines et de leurs perversions. Dans un savant mélange de luxure et de débauche, Léa nous entraîne aux quatre coins du globe dans un voyage pervers et érotique.
Bon voyage !
Chapitre I
« Le bassin d’hydrothérapie est libre, Léa ! » me dit une des animatrices de ce célèbre Club de gymnastique situé Porte Maillot à Paris.
Je la remercie d’un sourire.
Il est assez tard et les locaux du Club sont presque déserts. Une ambiance feutrée règne. L’odeur d’efforts physiques et d’eucalyptus plane partout. C’est l’atmosphère de presque toutes les salles de « body-building ». Ici, on vous offre le luxe, le confort et tout ce qu’il faut pour se refaire une bonne forme ou pour se détendre.
Le bassin d’hydrothérapie est une piscine en miniature, ovale, installée au centre d’une pièce aux lumières tamisées. L’eau y tourbillonne en permanence. 37 degrés : température idéale pour le corps ! Six personnes peuvent s’y retrouver pour cueillir une relaxation totale.
Pour le moment, je suis seule. Les muscles encore chauds d’avoir travaillé près d’une heure dans la salle de musculation. Sur ce que beaucoup d’adhérents du Club appellent des engins de torture !
Des volutes de vapeur légèrement parfumée s’élèvent du bain frémissant. Charmée par l’intimité de cet endroit, je dénoue la serviette éponge accrochée au-dessus de mes seins et, nue, je me glisse dans cette tourmente relative. Un million de bulles minuscules dansent dans l’eau et créent une vie étrange qui offre un massage intégral, une caresse sensuelle, un souffle d’érotisme.
« Hummm ! » miaulé-je moi en m’appuyant contre la paroi carrelée. Je baisse les paupières et le confort m’enrobe aussitôt. C’est comme si je retrouvais l’expérience fœtale. Une sorte d’état d’apesanteur dans un cocon sécurisant où plus rien ne compte que le bien-être.
Dans le silence de la pièce, le frémissement du bain murmure une plainte magique. La quiétude est rénovatrice, peut-être un peu aphrodisiaque. L’eau semble me pétiller partout sur le corps et les plus petites parties de mon être deviennent des zones érogènes stimulées en permanence. Au bas du ventre, ma toison pubienne valse comme une algue souple. Des bulles éclatent entre les pétales de mon sexe. Comment ne serais-je pas excitée ? Souriante, offerte, j’ouvre les jambes et je m’abandonne au plaisir.
« Bonsoir ! » roucoule une voix douce et joliment agrémentée d’un accent américain.
Je tourne à peine la tête vers l’entrée de la pièce, mais je garde les yeux fermés, comme si je voulais m’amuser à dessiner un visage et un corps sur cette voix pleine de sensualité,
« Bonsoir ! » rétorqué-je en un murmure.
Le froissement d’un peignoir en soie. Le vêtement paraît couler sur un corps certainement souple et bien sculpté par la nature. Puis, c’est l’entrée dans le bain… sans hâte, pour apprécier la caresse subtile du premier contact avec l’eau en effervescence, l’étreinte quasi amoureuse, l’invitation à la relaxation.
« Je ne te dérange pas ? » fredonne l’Américaine en s’adossant à la paroi, juste en face de moi.
Ne la découvrant encore que par le son de sa voix, je fais non de la tête. Son tutoiement me plaît. C’est la complicité des femmes qui ne se connaissent pas, mais s’appartiennent déjà.
Sans compter qu’ici, dans cette salle de gymnastique, nous sommes toutes embarquées sur le même navire, celui qui met le cap sur l’harmonie du corps et le meilleur équilibre de la personnalité.
« Je me prénomme Debbie ! soupire presque ma compagne de décontraction.
– Léa ! » soufflé-je en restant toujours dans ma nuit provisoire. Une émotion me taquine entre le haut des cuisses et ma toison fourmille d’un millier de bulles qui refusent d’éclater pour chatouiller ma sensibilité féminine. Le bourgeon de mon intimité s’épanouit comme sous la stimulation amoureuse ou le baiser pervers. Mes narines frémissent et mes lèvres se séparent doucement dans l’attente d’une pression labiale qui ne viendra pas. Frivole et curieuse, je me décide enfin à ouvrir les yeux.
Debbie me sourit.
« Tu m’imaginais comme ça ? » interroge-t-elle en écarquillant ses grands yeux clairs qui pétillent de malice sur son beau visage parfaitement ovale. Cheveux blonds en brosse sur le dessus du crâne et quasiment rasés sur les tempes. Des lèvres qu’on a envie d’embrasser.
Je ne suis pas déçue, au contraire.
« Je t’imaginais un peu moins belle ! » avoué-je en éprouvant une curieuse attirance vers elle. Sans doute est-ce l’ambiance aphrodisiaque de ce lieu qui m’enivre à ce point et me donne de coupables idées.
D’un geste naturel, Debbie se caresse les seins qu’elle n’a pas très volumineux. Sous ses doigts, ses tétons s’érigent peu à peu. Dans son regard, toujours rivé au mien, la malice s’aggrave.
Un mètre cinquante nous sépare, mais nous sommes très proches l’une de l’autre. Déjà amies, sûrement complices, nos pensées ne sont plus tout à fait secrètes. L’intimité de cet endroit est pour beaucoup dans le charme qui joue entre nous. C’est comme une coupe de Champagne qui déclenche une douce ivresse. Toujours lucide, j’ai envie de faire des bêtises et je sais que l’Américaine ne détesterait pas ça. Sa bouche vibre et semble se tendre vers moi. La pointe de sa langue passe entre les muqueuses qui brillent.
« Coming from the States ? questionné-je en laissant mes mains jouer discrètement avec les boucles souples de mon mont de Vénus.
– New York City ! réplique-t-elle de son américain nasillard. You’re from Paris, aren’t you ?
– From Paris… and the world !
– Good answer ! » ricane-t-elle en accrochant ses bras au bord du bassin ovale pour lever les pieds devant elle, faisant bientôt un malicieux voyage entre le haut de mes cuisses, du bout des orteils.
Je me laisse faire. La pression de son pied gauche contre mon entrejambes a quelque chose d’érotique. Il lui suffirait de gratter légèrement mes chairs pour m’offrir un début de jouissance.
Et elle le fait. Sans pudeur. Les yeux toujours plongés dans les miens. Les lèvres frémissant encore d’un curieux appétit. Le bout de la langue allant et venant entre les muqueuses, comme pour me provoquer. Puis, son gros orteil roule contre la pointe inférieure de mon pubis où mon clitoris s’anime par spasmes.
« Debbie ! soupiré-je tandis qu’une véritable boule de feu me ravage le fond des entrailles et paraît me consumer peu à peu.
– Tu n’aimes pas ça ? roucoule-t-elle d’un faux air innocent.
– Bien au contraire !
– Alors, laisse-toi aller. Cet endroit est un lieu de décontraction, n’est-ce pas ? Ferme donc les yeux, Léa… tu sais si bien le faire… et abandonne ton corps aux sensations qui se présentent ! »
Ferme les yeux et abandonne ton corps ! Écoute-la, Léa. N’est-ce pas là un merveilleux point commun que nous partageons : l’art de cueillir les plaisirs sans aucune cérémonie, sans pudeur ! La vie ne devrait être qu’une succession de fêtes érotiques, de plaisirs, de jouissances, d’extases, de bonheurs. Avons-nous été mises sur terre pour autre chose que le paradis des sens ?
Tandis que je voyage déjà vers un bien-être profond, mon amie cesse de me taquiner le bas-ventre du bout des orteils. Elle s’approche de moi.
« J’aime les voluptés ! » m’avoue-t-elle en guidant mes mains sur ses formes. Sa main gauche plonge entre le haut de mes cuisses et deux doigts investissent mes chairs pour les réchauffer davantage. Une fièvre délicieuse naît de ces attouchements.
Le cocon semble se refermer autour de nous. Les lumières tamisées se sont encore plus discrètes et le fourmillement de l’eau chantonne une mélodie excitante.
Ivre, je malaxe la p

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