Les SOMBER JANN
192 pages
Français

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Description

Une trilogie à ne pas manquer
Déjà plus de 1 515 000 lectures sur Wattpad
Suivie par plus de 96 000 lecteurs
Classé #1 durant plus de 10 mois consécutifs dans la catégorie Thriller
J’habite dans le Dakota du Nord, l’étrange famille Somber Jann s’installe juste en face de chez moi… Je suis Engy, j'ai 16 ans.
Un soir, avant d’aller à une fête, je me retrouve poursuivie par un groupe d’inconnus. Juste avant qu’ils ne m’enlèvent, mon voisin arrive à mon secours. Tel un psychopathe, d’un seul coup de couteau agile, Jaylen tue de sang-froid un de ces agresseur.
Redevable, intriguée et attirée face à mon sauveur, je ne cesse d’espionner cette famille. Je tente par tous les moyens de m’approcher de lui. Ce que je ne sais pas encore, c’est que je suis en danger à ses côtés...
Maintenant, j’en sais trop sur cette famille... Je suis la captive non pas d’un héros, mais d’un tueur en série!…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 mai 2017
Nombre de lectures 84
EAN13 9782924016619
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les éditions ÉdiLigne Inc.
www.EdiLigne.ca
Candiac, Québec, Canada
Tél. 514.990.6534 / 1.800.990.6534
info@ediligne.ca
Catalogage avant publication
de Bibliothèque et Archives nationales du Québec
et Bibliothèque et Archives Canada
Havendean, Cynthia, 1987-
Les Somber Jann, 16 ans +
Sommaire : saison 1 -- saison 2 -- saison 3.
ISBN papier : 978-2-924016-58-9 (vol. 1)
ISBN papier : 978-2-924016-59-6 (vol. 2)
ISBN papier : 978-2-924016-60-2 (vol. 3)
ISBN e-pub : 978-2-924016-61-9 (vol. 1)
ISBN e-pub : 978-2-924016-62-6 (vol. 2)
ISBN e-pub : 978-2-924016-63-3 (vol. 3)
I. Titre.
PS8615.A8S65 2016 C843’.6 C2016-941813-8
PS9615.A8S65 2016
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2016
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2016
Certificat d’enregistrement du droit d’auteur de l’OPIC no 1136077
Émission: 15 décembre 2016
Conception graphique: Annie-Claude Larocque
Images originales de couverture : Shutterstock
Mise en pages : Annie-Claude Larocque
Révision : Hélène Belzile, André Larocque
Adaptation européenne : Émilie Léonard et Lucie Barnasson
Tous droits d’adaptation et de traduction réservés. Toute reproduction en tout ou en partie, par quelque moyen que ce soit, graphique, électronique, manuelle ou mécanique, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur et de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Fabriqué au Québec, Canada


Chapitre 1
Engy
Je me souviens parfaitement de leur arrivée. Il n’y avait pas de camion de déménagement. Aucun meuble à transporter. Ils allaient juste vivre en face de chez moi avec uniquement des clefs de voiture en main et aucun objet personnel ou autre. Je me souviens que, dans la cuisine, ma mère a marmonné à mon père quelque chose comme : « Ils ont acheté la maison déjà meublée ». Ensuite, ils ne se sont plus souciés d’eux. Alors que moi, c’était tout le contraire…
C’était le début de l’été et chaque matin, je m’installais pour le petit-déj près de la baie vitrée pour observer ces nouveaux venus. Sur la boîte aux lettres près de la rue, on pouvait y voir : Somber Jann. Dans ce quartier résidentiel, toutes les maisons sont semblables : des habitations de plain-pied, aucun arbre, que des pelouses bien taillées. Seules les couleurs des bâtisses nous différencient les uns des autres. Je connaissais la maison par cœur, puisque Madame O’Neill vivait là auparavant et j’allais souvent lui rendre visite. Malheureusement, elle est décédée il y a déjà huit mois. La maison a eu du mal à trouver preneur, sachant que le corps de Madame O’Neill avait été retrouvé contre le carrelage de la salle de bain. Elle gisait là depuis une semaine m’a-t-on dit. En tout cas, les Somber Jann ne semblent pas dérangés d’avoir acheté cette maison. J’ai pu apercevoir celui qui doit être le père : le crâne chauve, très grand et costaud. Avec son regard froid, il surveille toujours ses arrières quand il prend son courrier. Si le compte est bon, je crois qu’il a trois fils. Deux jumeaux complètement identiques : cheveux échevelés, blonds, un look décontracté. Le troisième est un peu plus vieux, il est très différent : une tignasse aussi noire que les ténèbres, un regard sombre et l’un de ses avant-bras est rempli de tatouages. Même s’il semble sinistre, il est plutôt mignon. Il conduit une Dodge Challenger noire. J’ai connaissance de ses sorties, car le moteur de sa voiture gronde assez pour procurer des vibrations jusque dans le séjour de ma maison. La seule raison pour laquelle je suis la seule de la famille à regarder constamment en face de chez moi, que ce soit par la cuisine ou par ma chambre, est que j’ai remarqué quelque chose de louche les concernant. Ça fait maintenant deux mois qu’ils ont aménagé et ils n’ont jamais de visite. La nuit comme le jour, ils ne sont pas très présents. Ils n’ont jamais d’ordure. Quand le camion d’éboueur passe, cette maison est la seule à n’avoir rien au bord du trottoir. C’est peut-être ridicule, mais tout humain produit des déchets un jour ou l’autre, il me semble… Et j’ai surpris le père en train de décharger des sacs noirs de la voiture de son fils, le soir, alors que je marchais pour retourner chez moi. D’accord, on peut dire que des sacs noirs sont inoffensifs, mais quand un tel geste est posé à onze heures le soir, qu’il vous aperçoit le voir agir et que son regard vous glace le sang, ce n’est pas rassurant. D’autant plus que je l’ai surpris par la fenêtre de ma chambre, à plusieurs reprises, à décharger des sacs étranges. Le jour, ça m’irait, mais la nuit… je trouve ça suspect. De plus, il y a un Doberman qui surveille l’entrée de la cour arrière. Seule une clôture l’empêche d’attaquer les passants.
— Cette tenue te va à merveille, Engy, minaude Beverly.
Elle tente d’ajuster ma jupe courte et me contemple un moment.
— Tu es parfaite !
Je me retourne pour me voir dans le miroir de ma chambre et j’aime bien ce que je vois. Ce n’est pas mon style habituel, mais depuis le début de l’été, on est invités aux fêtes disjonctées de Fred, un ami du lycée. Mes parents croient constamment que je vais dormir chez Beverly, ce qui n’est absolument pas le cas. J’ai seize ans, et j’ai découvert l’alcool, les fêtes, et cette forme de liberté. Les mensonges envers mes parents sont devenus réguliers, ce que je n’aurais jamais osé faire avant. Mais pour rien au monde je ne raterais mes vendredis soir chez Fred.
Beverly finit d’onduler ses cheveux alors que j’ajoute un rouge à lèvres rouge sur mes lèvres pâles. Avec ma tignasse brune, le contraste me va plutôt bien. J’essuie le contour où j’ai un peu dépassé et Beverly se tourne vers moi.
— On doit se dépêcher, Engy. En y allant à pied, on va être les dernières à arriver là-bas.
À pied, cela se fait bien. De plus, on doit avoir quitté ma maison avant vingt-deux heures, au moment où ma mère revient de son travail aux urgences de l’hôpital. Si elle me voit habillée ainsi, elle me séquestrera pour le restant de mes jours. Et je n’ose imaginer le visage de mon père s’il l’apprend, lui qui tient à ce que je sois pudique. Si je l’écoutais, je serais habillée avec un ensemble de jogging jour et nuit.
Beverly sort de son sac à dos une bouteille de vodka et nous buvons quelques gorgées. Juste assez pour nous sentir réchauffées avant de nous rendre là-bas. Après quelques shoots, on sort à l’extérieur, puis Beverly et moi commençons à marcher. La soirée est fraîche et la plupart de mes voisins ont déjà éteint leurs lumières. Je vois parfaitement Beverly commencer à chanceler devant moi.
— Alors, articule Beverly, vas-tu finir par embrasser ce beau Dustin ?
Je lève les yeux au ciel. Les parents de Dustin et les miens sont amis depuis des années, et je ne sais pas pourquoi, mais nos familles ainsi que nos amis croient que c’est écrit dans le ciel que Dustin et moi sommes faits pour finir ensemble. Pourtant, ça fait déjà douze ans que l’on se connaît. Alors, je dirais même, qu’aucune attirance ne flotte entre nous. Du moins, de mon côté, ce qui n’est pas le cas de son côté à lui, je crois. Le pauvre… Je ne le regarde jamais quand il me parle, et je ne lui offre aucune attention. Même quand nous sommes obligés de faire nos devoirs ensemble à la maison, je passe mon temps à envoyer des textos, alors que lui espère que je daigne adresser un seul regard dans sa direction. Il est mignon, social et hyper gentil, mais c’est comme mon frère. Nous avons toujours été amis, il est dur pour moi de voir autrement maintenant.
— Tu sais comme j’adore quand tu me poses cette question, marmonné-je.
Elle se tourne vers moi et me sourit de plus belle.
— C’est parce que je sais à quel point tu lui plais. Mais il n’ose pas te l’avouer.
— Allez, avance ! décrété-je en la poussant doucement pour qu’elle continue de marcher.
Tranquillement, je ressens à mon tour les effets de l’alcool se propager en moi avec cette chaleur vive qui réchauffe mon corps, mes joues qui s’empourprent et ma vision qui se brouille quand je marche un peu trop vite. Après quelques coins de rue, des phares bleus nous aveuglent avant que la voiture s’arrête juste à côté de nous. Je distingue mal ses occupants, mais j’entends des voix de garçons plutôt joyeux. Je finis par entrevoir le conducteur quand il baisse la vitre et sourit à pleines dents vers Beverly.


Chapitre 2
Engy
— Tiens, tiens, tiens, chantonne le conducteur. Qu’est-ce qu’on a là ? Vous allez quelque part, mesdemoiselles ?
Même si je suis derrière Beverly, je sais qu’elle leur sourit, à voir le visage du conducteur qui ne détache pas ses yeux de cette dernière. Un moment, je me suis demandé si elle les connaissait. Mais les soupçons se sont évaporés quand le mec, assis côté passager, nous a demandé nos noms.
— Beverly, et elle c’est Engy, dit-elle avec allégresse en se tournant vers moi.
Beverly me caresse doucement l’épaule comme si elle souhaitait me mettre en valeur. Je fronce les sourcils. Quelque chose me dit que ces garçons, aux sourires sympathiques, sont beaucoup trop amical. Mais Beverly est très sociable, alors je la laisse discuter pour nous deux.
— Et vous allez où comme ça ?
Ils sont quatre, j’ai entrevu deux types assis derrière, un peu plus silencieux.
— À une fête, à deux rues d’ici, pointe-t-elle au conducteur. Vous voulez venir ?
J’échappe un rire nerveux avant d’ajouter, d’une petite voix niaise :
— Bev, voyons ! C’est une fête d’ados !
Si je ne me trompe pas, au premier regard ils ont l’air d’être plus âgés que nous. Dans la vingtaine.
— Non, non, proteste le passager. On adore les fêtes. On vous y amène ?
Contrairement à mon amie, je dégrise rapidement quand je sens la situation devenir inquiétante. Je n’aime tout simplement pas ça. Je n’ai pas d’explication, juste que je n

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