Pulsions dangereuses
229 pages
Français

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Pulsions dangereuses , livre ebook

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Description

J’étais le meilleur tireur d’élite de ma section d’infanterie. Blessé au combat, je suis maintenant au service d’une agence de protection. Je n’avais jamais connu autre chose que l’armée, pas même l’amour... Si, une fois seulement !
Fou de cette femme qui se tient devant moi; je n’avais jamais revu Rachel Foster avant aujourd’hui. Celle-là même qui est la cause de tous mes ennuis et qui hante mes pensées depuis les quinze dernières années.
Battue et meurtrie par les blessures qui lui ont été infligées. Je dois la protéger des griffes
de son mystérieux agresseur qui a tenté de la tuer. Par chance, elle ne semble pas m’avoir reconnu et lorsque nous serons seuls tous les deux, je l’aurais enfin pour moi tout seul…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 décembre 2019
Nombre de lectures 242
EAN13 9782925009221
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Un amour sincère ne se termine jamais. Il connaît des virgules, mais jamais de points.
Auteur inconnu


Prologue
Madame Foster
La pièce est glaciale et une table en acier y est installée, au centre. La chaise sur laquelle j’attends patiemment est loin d’être digne d’un grand restaurant. Je suis là, tremblante de peur, blessée, répétant depuis des heures le même refrain à qui veut bien l’entendre. Je me demande combien de temps je vais devoir encore rester ici. Je commence à m’impatienter, quelle bande d’incapables ! Au même moment, un homme entre dans la pièce. Je frissonne. Tout en s’assoyant devant moi, il me tend un café. Quel cliché ! Je n’arrive plus à me rappeler combien j’en ai bu depuis mon arrivée. Peu importe, je le saisis et en prends une gorgée. J’ai si froid dans cette robe… enfin, ce qu’il en reste. Enroulée dans la couverture qu’ils m’ont offerte à mon arrivée, je me dis qu’une tasse de plus ou de moins ne fera pas de différence.
En ce moment, j’ai une mine affreuse. Cela fait des heures que j’observe mon reflet dans le miroir qui placarde le mur juste en face. Je suis littéralement à faire peur avec mes cheveux en bataille et mon maquillage dégoulinant. D’ici, j’arrive même à apercevoir le sang à peine séché sur ma lèvre meurtrie par les blessures qui m’ont été infligées aujourd’hui. C’était la toute première fois que je me faisais frapper et le coup que j’ai reçu en plein visage m’a complètement déroutée. Je n’en reviens toujours pas de ne pas avoir perdu connaissance.
L’homme qui est assis devant moi consulte le dossier qu’il a apporté. Puis, il me regarde et s’adresse enfin à moi :
— Dites-moi, madame Foster, comment vous sentez-vous ?
Non, mais il plaisante ? Après plus de douze heures passées ici ! C’est pourtant une évidence : je veux rentrer chez moi ! Quoique, je ne suis plus certaine d’y être en sécurité à présent. Et si jamais cet homme revenait ? Un frisson parcourt mon corps. Je préfère chasser cette pensée terrifiante de mon esprit. Tout en soutenant son regard, j’enchaîne.
— Étant donné les circonstances qui m’ont amenée ici, je dirais que je vais bien !
L’homme qui se trouve devant moi me regarde d’un air dépourvu de compassion.
— Vous souvenez-vous quand tout a commencé exactement ?
Je soupire… Encore cette question.
— Combien de fois vais-je devoir vous raconter cette histoire ? Je suis épuisée, je veux juste rentrer chez moi !
— Je vous promets, madame Foster, que c’est la dernière fois que vous avez à répondre à nos questions… pour aujourd’hui. Je vous ferai ensuite part de ce qui vous attend.
Quel personnage, ce type ! Il ne daigne même pas me regarder lorsqu’il s’adresse à moi, et puis de quoi parle-t-il ? Qu’est-ce qui m’attend ? Le nez plongé dans mon dossier, il attend avec impatience que je lui répète ce qu’il sait déjà.
— OK… J’ai rencontré cet homme le 31 octobre dernier lors d’une fête d’Halloween. Ma société organise un bal costumé pour célibataires depuis les cinq dernières années.
Je prends une pause ; à quoi bon puisqu’il ne semble pas écouter ce que je lui raconte ? Je poursuis tout de même :
— Je m’en souviens comme si c’était hier.
Je m’arrête. Je suis sur le point de craquer et d’éclater en sanglots. Je déteste cet endroit, pourtant ne devrais-je pas m’y sentir en sécurité ? S’il y a un endroit où je devrais me sentir à l’abri, c’est bien ici ! J’ai lutté pour rester en vie et maintenant je ne désire qu’une chose : m’enfuir. Je n’ai rien à voir avec la mort de Martha, ce n’est pas ma faute. J’adorais cette femme. Puis, la voix de l’homme devant moi me fait sursauter.
— Continuez, madame Foster, je vous écoute.
Ma version n’a pas changé. En ce moment, j’ai l’impression qu’ils sont payés à ne rien faire. Pourquoi perdent-ils leurs temps avec moi ? Ne devraient-ils pas être à la recherche de cet homme ? Tout en prenant une profonde inspiration, j’enchaîne en tentant de garder une certaine maîtrise sur mes émotions.
— Généralement, je ne suis présente que pour faire une brève apparition. Mais ce soir-là, j’ai moi-même été surprise de rester aussi longtemps. Mon discours habituel terminé, j’ai fait un bref tour de salle. Après tout, c’est grâce à ces gens si je suis là où j’en suis aujourd’hui.
— Poursuivez, me dit-il d’un regard rempli de mépris.
Je me redresse sur ma chaise en grimaçant. Chaque respiration me donne la sensation d’avoir été broyée. En ce moment, mon corps tout entier me fait souffrir. Je ne me souviens plus combien de fois il a tenté de m’étrangler. Trois ? Quatre peut-être ? Je peux voir dans le miroir les traces de ses doigts sur ma peau rougie par son attaque. Une vraie battante, m’a dit le médecin à mon arrivée.
— J’étais assise au bar à boire une coupe de champagne lorsque cet homme, que je n’avais jamais vu, s’est adressé à moi. Il a commencé en me complimentant sur mon discours, pour ensuite me dire à quel point il admirait la boîte que mon associé et moi avons créée.
— Que vous a-t-il dit d’autre ?
— Principalement qu’il trouvait l’idée que nous avons eue géniale. Je suis restée une heure, tout au plus deux, à discuter avec lui. Il était gentil. Lorsque je me suis levée pour partir, il m’a proposé de me raccompagner jusqu’à ma voiture.
— Avez-vous accepté ?
— Non… j’étais venue en taxi.
L’homme prend une pause, croise les bras contre sa poitrine et reprend :
— Jamais vous ne vous êtes doutée de ses intentions ?
— Pour la centième fois, non ! Je ne me suis jamais doutée qu’il voulait me faire du mal ! Ce n’est pas ma faute si ce tordu me harcèle et me poursuit depuis des mois !
— Lui avez-vous laissé croire, par une raison ou une autre, qu’il pouvait vous intéresser ?
Soudain, je m’énerve. Jamais ce type ne m’a intéressée ! J’en ai plus qu’assez de toutes ces questions à la con !
— Ça suffit, je veux sortir d’ici ! Je veux rentrer chez moi !
— Madame Foster, nous avons presque terminé. Plus vous collaborez, plus vite vous sortirez d’ici.
— Mais je ne fais que ça, collaborer. Vous perdez votre temps à me faire répéter sans cesse la même histoire. Vous devriez plutôt être dehors à essayer d’attraper cet homme !
— Calmez-vous ou je vais devoir demander au médecin de vous administrer un tranquillisant !
— Essayez pour voir. Vous aurez affaire à mes avocats, me suis-je bien fait comprendre ?
L’homme tente aussitôt de se racheter en me présentant de plates excuses. Puis, après un bref silence, je reprends :
— Dites-moi ce que vous comptez faire. Vous avez dit plus tôt qu’il y aurait une suite, quelle est-elle ?
— Eh bien, vous allez quitter la ville pour un moment.
— Pour aller où exactement ?
— Seule la personne qui va vous y conduire sera autorisée à vous divulguer cette information.
— Je ne comprends pas ! Quelle personne ?
— Madame Foster, vous allez bénéficier de la protection d’un garde du corps le temps que l’enquête se termine. J’ignore qui sera responsable de votre sécurité, mais mon supérieur va bientôt vous donner la marche à suivre.
— Combien de temps vais-je devoir rester avec lui ?
— Le temps qu’il faudra pour conclure cette affaire. Vous savez, cela peut prendre quelques jours, voire plusieurs semaines.
Je m’affole à cette idée ; plusieurs semaines, et puis quoi encore !
— Vous plaisantez, j’espère ? J’ai une entreprise à faire rouler. Je ne peux pas disparaître comme ça !
— C’est pourquoi nous avons pris la liberté de contacter monsieur Jacob à ce sujet.
Dès que j’entends ce nom, je me mets hors de moi. C’est trop !
— Mais pour qui est-ce que vous vous prenez ? Vous n’avez pas le droit de discuter de ça avec mon associé sans avoir mon consentement !
— Nous voulons votre bien, madame Foster, tout simplement.
Je nage en plein cauchemar. Tout en le regardant droit dans les yeux, je m’avance dans sa direction… ainsi, je veux être certaine qu’il comprenne le message.
— À l’avenir, abstenez-vous de gérer mon entreprise à ma place. Est-ce bien clair ?
L’inspecteur me confirme nerveusement avoir saisi quand soudain quelqu’un entre dans la pièce. Un homme, à la carrure saillante, s’approche tout en s’adressant à moi :
— Bonsoir, madame Foster ! Je me présente, Andy Patterson.
Je lui fais signe de la tête sans rien ajouter. Tout en s’assoyant sur une chaise, il reprend :
— Je suis le responsable de l’agence de protection qui va vous prendre en charge. Notre agent est en route. Il devrait arriver d’une minute à

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