Torrides retrouvailles (L intégrale)
33 pages
Français

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Torrides retrouvailles (L'intégrale) , livre ebook

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Description

Ils ne se sont jamais oubliés...Antoine Deltour avait rencontré Sophia il y a 15 ans, son premier grand amour lorsqu'il était étudiant, il n'a jamais réussi à la sortir complètement de sa tête. Aujourd'hui, Antoine est milliardaire à la tête d'une multinationale, mais toujours à la recherche de nouvelles sensations.Très sérieux et gendre idéal le jour, la nuit il est très libéré et a envie d'explorer ses fantasmes. Lors d'un bal des anciens dans leur université, Sophia et Antoine se recroisent, elle le trouve encore plus beau et séduisant qu'à l'époque.Antoine propose à Sophia de quitter la soirée des anciens, elle se laisse faire et emmener dans sa limousine, Sophia craquera-t-elle ? Qu'a le beau milliardaire en tête ? Jusqu'où iront-ils lors de cette soirée de retrouvailles ?Extrait : Après un regard interrogateur, il se saisit d'un ruban de soie rouge et lui bande délicatement les yeux. Après s'être assuré que celui-ci était bien noué, Antoine s'arrête quelques instants pour savourer la beauté de la jeune femme, offerte devant lui. Sa tête est fièrement dressée, sa bouche rosée, légèrement humide est entrouverte et laisse deviner un souffle rendu saccadé par l'excitation montante.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 février 2018
Nombre de lectures 42
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Torrides Retrouvailles
L'INTEGRALE
Mila Leduc
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Devant sa glace, Antoine Deltour lisse une dernière fois sa cravate. D'un beau bleu roi, découpée dans de la soie, elle se marie parfaitement avec son costume trois pièces hors de prix. Le jeune homme se regarde pour la énième fois. Avec sa carrure aux épaule larges, aux bras athlétiques, ses abdominaux saillants sous la chemise et ses fesses musclées, il sait qu'il plaît. Il note d'un sourire amusé tous les regards en coin qu'il surprend de la part des femmes qu'il rencontre ou des employées de son bureau.
Chacune de ses apparitions font monter la chaleur d'un cran en réunion et il aime en jouer, mais toujours de manière subtile. Cela peut être simplement en ôtant lentement sa veste de costard, tendant alors le tissu de sa chemise sur son torse puissant, en jouant à mordiller son stylo avec ses petites dents blanches et ses lèvres charnues ou encore en remontant de manière désinvolte ses lunettes sur son nez tout en lançant un regard puissant à son interlocutrice.
Son charme lui a déjà permis d'obtenir de nombreux avantages indéniables de la gente féminine.
Il jette au miroir un dernier regard avant de tourner les talons et de se diriger vers sa porte d'entrée. Comme à l'accoutumée, son chauffeur n'est pas loin, à l'affût de la moindre de ses incartades.
 
« - Où allons-nous cette fois monsieur ? »  
 
D'un mouvement de poignet, Antoine présente à l'homme un carton d'invitation où figure l'adresse de son ancienne université. Le Conhrad Institut. Cela fait des années qu'il n'y a pas remis les pieds. Il faut dire que depuis sa sortie, les choses se sont enchaînées. Aujourd'hui à la tête d'une célèbre multinationale, son entreprise pèse déjà plusieurs millions ; ce qui fait d'ailleurs de lui l'un des célibataires les plus en vue de l'année. Mais son image est une chose à laquelle il tient beaucoup.
Cela lui vient probablement de son père qui insistait toujours sur l'idée que la première impression reste à jamais gravée dans la tête des gens. Si le play boy s'affiche parfois avec une ou deux jolies jeunes femmes, il ne tient pas à attirer l'attention sur sa vie privée. Ses escapades nocturnes, indispensables à son besoin de danger, de frisson, se font toujours dans la plus grande des discrétions. C'est d'ailleurs là tout l'avantage de l'argent : tout est possible quand on sait à qui s'adresser et à qui graisser la patte.
Le jeune homme s'installe confortablement à l'arrière de sa limousine. Accoudé à la grande fenêtre, il caresse distraitement le cuir du bout des doigts.
Dehors les bâtiments illuminés défilent à toute vitesse. Antoine s’abîme dans l'observation du paysage, profitant de la fraîcheur nocturne sur son visage. Cette nuit encore promet d'être riche en divertissements pour tous les noctambules : cette ville, sa ville, offre tous les moyens de s'adonner sans scrupules à tous les vices. Sur le trottoir, les casinos aux néons tape-à-l’œil se suivent sans fin, des hommes et des femmes dans leurs plus beaux habits paradent ivres d'alcool, de rires et de sexe.
De la musique, enivrante, suinte de tous les côtés. En se servant une coupe de son champagne préféré, un Dom Perignon blanc de 1996, il songe à ses dernières nuits passées ; de nombreuses créatures de rêve se sont succédé dans son lit, il les a initiées avec délice à ses derniers jeux.
C'est presque devenu un rituel chez lui ; mais il commence à se lasser. Il lui en faut toujours plus : plus de danger, plus de sensations, plus de risques. Ces femmes sans visage ne lui apportent plus une jouissance suffisante, il veut à nouveau pouvoir vibrer avec quelqu'un, contre quelqu'un.
Devant lui, la file de voiture commence à ralentir. Le trafic se fait plus dense. Une fragrance le tire soudain de ses pensées : un mélange de miel, de rose musquée et de vanille. Une odeur qu'il connaît par cœur, qu'il n'a jamais oubliée. Même si le parfum s'évanouit presque aussitôt tel un songe, Antoine rebascule quinze ans en arrière : Sophia.
Apparue comme dans un rêve alors qu'il n'était encore qu'étudiant, cette jeune femme l'avait bouleversé. Sa fraîcheur, son air mutin, son sourire lumineux et ses grands yeux noisette, tout en elle l'avait séduit. Elle avait été son premier amour.
Il se souvenait encore de la douceur de sa peau, de la délicatesse de son cou, du galbe de ses seins, de la courbure de son dos, de la finesse de ses hanches, … Mais surtout, il se rappelait ce parfum enivrant, qu'il avait tant de fois humé au creux de sa nuque, durant leurs longues nuits d'insomnies.
Il envisage alors soudain qu'elle pourrait elle aussi se retrouver à cette réunion des anciens étudiants ; cette possibilité ne lui avait pas encore effleuré l'esprit mais depuis... Devenu fébrile, le jeune homme commence à s'agiter à l'arrière de sa limousine.
Si elle se trouve là-bas alors, peut-être... Son esprit s'échauffe à toute vitesse, des flash back lui reviennent : il les revoit à l'époque, elle attachée, à sa merci, alors que sa langue parcourt son corps moite et frissonnant, la fièvre brûlant dans ses yeux tandis qu'elle le regarde en se pourléchant les lèvres… Fiévreux, l'homme tente comme il le peut de reprendre ses esprits et de cacher maladroitement l'érection qui le prend ainsi de manière impromptue. Il est d'ailleurs temps car le vieil édifice abritant son université vient de faire intrusion dans son champ de vision.
 
Devant lui se dresse un imposant bâtiment en pierre brute, aux dimensions impressionnantes. A l'intérieur, la foule est déjà entassée dans la grande salle. Aux ogives, des lustres de cristal donne à la pièce une atmosphère singulière : chaque rayon de lumière se reflète dans les larmes de verre et se réfracte en millier de paillettes dorées.
Nimbées par ce halo, les robes des femmes s'en trouvent sublimées, les peaux chatoient, et le champagne qui coule à flot ressemble à de l'or liquide. Antoine repère enfin quelques têtes, échange avec de vieux amis qu'il n'avait pas revus depuis des années.
Mais son regard reste à l'affût, il tente à chaque instant de percevoir la présence de Sophia. Chaque fois qu'il aperçoit une longue chevelure châtain, qu'il surprend une démarche, une attitude particulière, son cœur s'emballe. La soirée avance, les conversations vont bon train. L'alcool a envahi les esprits et l'ambiance se fait plus détendue.
Alors que le jeune homme s'apprête à renoncer à recroiser son ancien amour, le parfum qu'il avait surpris un peu plus tôt envahi à nouveau l'air. Il sent un mouvement sur sa droite, une étoffe de tissu le frôle, mais avant même qu'il n'ait le temps de réagir, la jeune femme l'a dépassé.
 
Ses lourds cheveux sont relevés en un chignon sophistiqué, maintenu par de petites broches dorées. Son cou, gracile, est orné d'une très fine chaîne en or. Mais ce qui accapare toute l'attention d'Antoine, c'est la sensualité sa tenue : Sophia est drapée dans une robe vert émeraude largement échancrée dans le dos.
La pointe en V de son dos nu se termine juste à la naissance de ses fesses, moulée à la perfection dans l'étoffe. Chaque mouvement de balancier de ses hanches laisse deviner la rondeur et la fermeté de ses formes.
Ses longues jambes fuselées transparaissent à travers la soie fine et se terminent par des talons vertigineux. Sans prendre le temps de congédier ses interlocuteurs, le jeune milliardaire se lance à sa poursuite.
 
« Sophia ! »  
 
La jeune femme, surprise, se retourne. D'un mouvement vif, elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille tout en observant l'homme qui lui fait face. Beau, charismatique, avec un regard bleu acier, elle le reconnaît immédiatement. Très vite, un sourire malicieux apparaît sur son visage.
 
« Antoine ! Tu n'as pas changé avec les années, c'est incroyable. Je ne savais pas que tu serais là ce soir, je t'imaginais bien trop affairé avec ton entreprise pour prendre le temps d'assister à un réunion d'anciens élèves... Je serais curieuse de savoir comment tu vas depuis tout ce temps. ».  
 
Antoine saisit cette occasion pour attirer la jeune fe

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