Totale exhib
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Totale exhib , livre ebook

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Description

J’ai donc ôté mon t-shirt et l’ai jeté sur la pile de linge sale et me suis retrouvée en soutien-gorge, fenêtre ouverte qui plus est.Si le voisin d’en face était là probablement à cette heure, il allait encore s’en payer une bonne tranche et plonger ses yeux pleins d’envie sur mon corps de déesse…Je l’avais surpris plusieurs fois en train de me mater mais qu’importe si ça lui faisait plaisir, à moi cela ne me faisait pas de mal, tant que nos échanges se limitaient à un voyeurisme gentillet... mais tout était sur le point de changer !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 juin 2018
Nombre de lectures 40
EAN13 1230002365817
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Avez-vous déjà observé le petit bout du nez d’un chaton ? Oui, sans doute. Je trouve cela hyper-mignon, craquant. Je trouve que c’est presque ça le summum de la volupté ou alors ça en fait partie, un petit coin de ciel bleu dans un monde de brutes. Vous vous direz probablement : "Oh cette pauvre Valérie, ce qu’elle peut être gnangnan quand même, une vraie conasse, elle préfère ses histoires à l’eau de rose aux litres de foutre qui dégoulinent sur des trous du cul merdeux". Depuis que je suis née, je passe de toute façon pour une emmerdeuse, ce n’est pas ma mère qui vous contredira. Mais en vérité je vous le dis, par tous les saints et les archanges, je suis ainsi, comme le Christ en croix, j’ai horreur de vomir…
 
Je jouais donc ce soir-là avec Black Panther, un de mes quatre chatons, surnommé ainsi en référence à sa couleur bien sûr mais également aussi au fait que ce petit salopard m’avait sauvagement mordue lorsque, dans les premiers jours, je l’avais séparé des couches de sa mère. Pour sûr il avait du mordant et j’espérais vivement qu’en grandissant il deviendrait comme cette belle chatte, un vrai chasseur sauvage et sanguinaire, un félin impitoyable toujours à l’affût de la moindre souris. Non pas que j’apprécie de voir souffrir ces pauvres petites bêtes mais parce ce que je suis depuis toute jeune fascinée par la beauté terrible du carnivore fondant sur sa proie.
 
Véra était la chatte de la maison depuis 6 ans déjà. Mes parents l’avaient adoptée suite à la mort prématurée de Ronchon un gros minou pataud qui passait ses journées à ronfler dans le grand fauteuil du salon en regardant la télé, ma mère lui avait inoculé le virus de Dallas. Son décès accidentel traumatisa tellement ma sœur encore jeune que les parents décidèrent à contre cœur de prendre à nouveau un chat. Mon père eut beau vociférer et arguer du fait qu’avec 3 chiens ce ne serait pas évident et que ce serait encore une charge supplémentaire et qu’il y avait toujours quelqu’un quelque part pour lui mettre des bâtons dans les roues, pour autant ma mère ne céda pas, que n’aurait-elle pas fait pour sa petite fille chérie !
Nous décidâmes, ma sœur et moi, pour une fois d’un commun accord, de l’appeler Véra, prénom d’une vieille tante acariâtre qui ne disait jamais bonjour à qui que ce soit, comble de l’impolitesse. La petite chatte était ainsi, d’une indépendance à toute épreuve et royalement dédaigneuse des humains, méprisante comme c’est pas permis. Dans un premier temps, ma mère s’opposa fermement au choix de ce surnom (On ne sait jamais ! Des fois que la tante vienne dîner un soir !) mais que pouvait-elle faire face à deux chipies. Véra resta donc Véra.
 
Quelques années plus tard ma sœur avait grandi, chiens et chats ne l’intéressaient plus depuis belle lurette. Elle préférait aller en boîte ou mieux dans ces satanés raves gavés de substances illicites. Elle avait sans doute ainsi l’impression de vivre SA vraie vie en copiant ses contemporains écervelés. Et moi, pauvre conne qui n’aie jamais été friande de ce genre de brouhaha, c’est moi qui me retrouvais de corvée d’animaux à la maison, les chats, les chiens, les cochons d’Inde et même les poissons, ce qui est finalement normal, je suis la seule à les aimer. Je me suis prise d’affection pour cette chatte en particulier, sans doute en partie parce qu’elle n’avait guère besoin de moi, j’étais un peu jalouse de son indépendance.

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