Les journaux intimes de la duchesse
203 pages
Français

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Les journaux intimes de la duchesse , livre ebook

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Description

En sa qualité de directrice de l’École pour jeunes filles de Scarfield, la tâche de Mlle Charlotte Boscastle consiste à protéger ses ouailles du scandale — même si ses propres désirs ne semblent pas toujours irréprochables. Quand le journal intime de Charlotte disparaît, elle ne peut rien imaginer de plus scandaleux que de voir ses secrets les plus personnels tomber en de mauvaises mains. Bien que la découverte du journal intime réussisse à éveiller chez le duc de Wynfield une lueur d’intérêt, il est en quête d’une maîtresse, mais pas d’une école. Gideon ne songe qu’à rendre le journal à sa propriétaire lorsque celui-ci disparaît malencontreusement, ce qui l’oblige à expliquer à sa propriétaire l’embarrassante situation. Sa rencontre avec Charlotte prend un tour passionné si inattendu, que son indiscrétion finit par déclencher un scandale que seul le mariage pourra résoudre. Alors que le duc se surprend lui-même à tomber amoureux de son épouse débordante d’imagination, le journal intime manque toujours, exigeant qu’on le retrouve avant que les secrets de charlotte ne choquent le tout Londres.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 mars 2014
Nombre de lectures 204
EAN13 9782897336486
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 Maria Hoag
Titre original anglais : The Bridal Pleasures Series : The Duchess Diaries
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec New American Library, une division de Penguin Group Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Anne Butcher et Sophie Beaume
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin, Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-646-2
ISBN PDF numérique 978-2-89733-647-9
ISBN ePub 978-2-89733-648-6
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Hunter, Jillian

[Duchess diaries. Français]
Les journaux intimes de la duchesse
(Amours nuptiales ; 3)
Traduction de : The duchess diaries.
ISBN 978-2-89733-646-2
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : Duchess diaries. Français. IV. Collection : Hunter, Jillian. Amours nuptiales ; 3.

PS3558.U4816D8214 2014 813’.54 C2014-940130-2
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À mon éditrice, Kerry Donovan
Merci pour votre excellent travail éditorial, nos séances de remue-méninges et votre fidèle présence, chaque fois que j’avais besoin de vous. Je vous suis grandement reconnaissante pour tout ce que vous avez fait.
Remerciements
Mention spéciale au Département artistique de NAL pour la création de la couverture de ce livre 1 , qui dépasse en beauté tout ce dont j’aurais pu rêver. Merci !



1 . N.d.T.: Il s’agit de la couverture du livre original, qui diffère de la présente version.
Chapitre 1
Mayfair, Londres
1819
C ’était le plus attendu des bals, mais c’était aussi le plus inquiétant. Il s’agissait du bal annuel de remise des diplômes de l’Académie Scarfield pour jeunes filles, à Londres. Mlle Charlotte Boscastle était bien décidée à ce que cette soirée porteuse d’espoir ne se termine pas dans la honte. C’était une cérémonie de débuts et d’adieux.
En tant que directrice de l’Académie Scarfield, Charlotte allait recevoir des éloges pour avoir formé une énième classe de jeunes filles à entrer dans la bonne société. En reconnaissance de l’éducation supérieure qu’elle leur avait prodiguée, on la féliciterait pour chaque demande en mariage faite à ses élèves.
On lui reprocherait aussi chacun des scandales qui avaient pu ternir le nom de l’école. Son ennemie jurée, Lady Clipstone, propriétaire d’une école concurrente pourtant plus petite, avait prédit dans les journaux qu’un malheur risquait de se produire au cours de cette célébration. Le fait que Charlotte fût entourée par des membres de sa propre famille ne la rassurait pas réellement — quiconque un tant soit peu au courant savait que la polémique avait toujours tendance à précéder les Boscastle. Le bruit courait que si l’on trouvait plus de deux Boscastle ensemble au même endroit, le diable n’était pas loin d’entrer en scène.
Elle était pourtant heureuse que son cousin, le marquis de Sedgecroft, eût accepté d’accueillir l’événement dans sa demeure de Park Lane. Elle appréciait le fait qu’il eût invité un bataillon d’amis pour remplir la salle et impressionner les jeunes filles.
L’avenir en société de ce groupe de jeunes femmes était entre les mains de Charlotte pour une dernière soirée. Il lui appartenait de contenir chaque étincelle de séduction adressée à l’autre sexe, avant qu’elles se transformassent en indécence.
— Mlle Boscastle, puis-je aller dans le jardin ?
— Non, Amy, vous ne pouvez pas, comme je vous l’ai déjà dit mille et une fois. Pas sans être accompagnée en bonne et due forme.
— Mais on étouffe ici.
— Prenez un autre verre de limonade.
— Verity boit du champagne.
— Verity, dit Charlotte en cherchant du regard le récent cas de bienfaisance de l’académie incarné en la plus problématique de ses élèves, sera retenue dans sa chambre demain. Je savais que je n’aurais pas dû permettre aux plus jeunes de venir. Comment se concentreront-elles en classe, demain ? Mlle Peppertree avait raison. Seules les diplômées auraient dû être invitées au bal.
— Mlle Boscastle, j’ai cassé mon soulier. Que dois-je faire ? Puis-je en emprunter une paire à la marquise ?
Charlotte fronça les sourcils.
— Si vous pouvez me la trouver… sans quitter cette pièce.
— Verity est sur la terrasse, mademoiselle.
— Dieu du ciel ! marmonna-t-elle. Où est donc la duchesse de Glenmorgan ? Elle avait promis de ne pas s’éloigner pour que je puisse faire appel à elle.
Après cette nuit, Charlotte pourrait peut-être enfin souffler. Pour le meilleur ou pour le pire, les diplômées seraient lâchées dans le monde et devraient endosser personnellement la responsabilité de leur réputation. Si cela avait été possible, elle aurait dessiné une carte détaillée des pièges qui attendaient une jeune femme au sortir de l’école. Elle aurait dépeint une route étroite qu’auraient croisée différents chemins nommés « Avenue des affaires interdites, dangereuse incursion du côté de la décadence — ou réputations ruinées ». Mais avant que l’aube pointât, elle devait monter la garde et cerner toute petite fripouille qui songerait à abuser d’une jeune fille sans expérience. Elle avait une canaille à l’œil en particulier. Il l’avait regardée à un moment donné. Même s’il ne faisait pas de doute que le duc de Wynfield était le plus élégant invité du bal, Charlotte n’allait certainement pas le laisser s’approcher d’une des diplômées pour la détourner de son devoir.
Elle se demandait s’il se souvenait seulement de leur dernière rencontre, au grand magasin de Strand. Ils n’avaient pas échangé un mot. Charlotte faisait des courses pour l’école, ce jour-là. Il faisait les siennes, accompagné d’une paire de catins, une pendue à chaque bras.
Il avait embrassé une des grues dans le cou ; il avait sourit tout simplement lorsque Charlotte, abasourdie à l’autre bout du comptoir, avait été saisie d’étonnement.
De retour à l’Académie Scarfield quelques heures plus tard, elle avait rapporté comme à son habitude l’incident dans son journal, modifiant un détail ici ou là, jusqu’à ce qu’ enfin 2 , le véritable événement n’eût plus grand rapport avec la bien plus satisfaisante version qu’elle en avait fabriquée. Elle tenait un journal intime depuis qu’elle était en âge de manier la plume et aimait particulièrement l’art d’enjoliver les faits les plus ordinaires.
Cinq ans plus tôt, lorsque ses cousins Boscastle l’avaient invitée à Londres, leurs exploits amoureux l’avaient tellement enthousiasmée qu’elle avait entrepris de consigner l’histoire de sa famille dans son journal. Très vite, les pages n’eurent aucun besoin d’être enjolivées. Relater les incessants scandales familiaux était très stimulant. Il lui apparut en effet que, dans cette progéniture, ils avaient tous mené une double vie, soit en tant qu’espion, soit en tant qu’amant. Et elle avait dû se rendre à une douloureuse évidence : autant elle admirait sa famille, autant il lui fallait convenir qu’elle menait, en comparaison, une vie soporifique.
Il ne lui fallut pas plus d’un mois pour vaincre ses inhibitions et laisser vagabonder sa plume là où elle voulait aller. Ses journaux intimes se mirent bientôt à grouiller de révélations blâmables et de plaisirs par procuration. Au creux des pages de ses rêveries intimes, non seulement le duc l’adorait, mais il la poursuivait de ses assiduités depuis des mois. Dans la vraie vie, il était autoritaire, indécent et épris de façon inexcusable des femmes les plus déshonorantes. Au cours de ses rencontres fictives avec Charlotte, il était autoritaire, indécent et incroyablement épris d’elle. Et de personne d’autre.
Dans sa version de l’incident au grand magasin, le duc qui l’avait aperçue de l’autre côté du comptoir avait immédiatement abandonné les autres femmes. Il s’était approché de Charlotte et, sans un mot, lui avait saisi la main.
— Ma calèche est dehors, avait-il dit, son sourire délictueux la magnétisant. Puis-je vous emmener ?
Son visage s’évanouit. Une autre voix, essoufflée et agitée, lui chuchotait quelque chose à l’oreille.
— C’est le duc de Wynfield que vous êtes en train de dévisager, Mlle Boscastle. Soyez prudente. Tout le monde dit qu’il est en quête d’une maîtresse.
Consternée, Charlotte agrippa son éventail en se tournant vers son élève préférée.
— Lydia Butterfield, rassurez-moi et dites-moi qu’il n’en a pas trouvé une en vous.
Lydia lui sourit, l’air pensive.
— Chère mademoiselle Boscastle, vous allez me manquer sérieusement.
— Mes conseils vous manqueront ; c’est évident.
— Je n’en aurai plus besoin, dit Lydia avec regret. Mais vos cours d’histoire me manqueront.
— Toutes ces batailles et têtes tranchées ? demanda Charlotte en faisant un pas de côté pour empêcher Lydia de fixer le duc du regard, ou pour qu’il ne la remarquât pas. Mais cessez d’être si mélodramatiq

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