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François Panier

Description

Ils ont réussi. Les bioterroristes répandent le H5N1 sur le Monde.

Sur papier, tout se présentait bien. Après tout, tout le monde ne se voit pas proposer un boulot à la CIA. Surtout après avoir été accusé – à tort – d’être un bioterroriste.
Promotion ou récompense pour avoir sauvé les États-Unis d’une attaque au virus H5N1, Gary Gardner est devenu espion, et officiellement le « frère jumeau » de John. Bien qu’ils ne partagent aucun lien de parenté.
C’est avec ses anciens coéquipiers qu’il doit maintenant s’atteler à remonter la filière « H5N1 » qui semble prendre sa source aux Philippines.
Grégoire Bogaert a repoussé ses limites, fait tomber ses tabous en devenant Gary Gardner. Mais dans un monde sans limites et sans tabous, il faut prendre garde de ne pas se perdre. Trouver sa voie et devenir lui-même sera, en marge des aventures qui l’attendent, son plus grand défi.

Dans le deuxième tome des Chroniques de Gary Gardner, François Panier permet à Gary, John et Bob – pour ne citer qu’eux – de s’installer dans leur nouveau statut et d’une certaine manière, dans leur nouvelle vie. Il les précipite au coeur d’une intrigue haletante et complémentaire, mais distincte, du premier tome. Il ne sera plus possible de voir le Monde de la même manière, désormais.

Sujets

• Suspens
• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Suspenso
• Détective
• Romance
• Suspense
• Thriller
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782376768753
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
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Copyright © 2020 Juno Publishing
© 2016 François Panier
Relecture et correction par Agathe P., Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Adrien Panier
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-875-3
Première édition : septembre 2016
Deuxième édition : octobre 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Once upon a time
The plane
Crash
Alive and still going
Into oblivion
How much would a woodchuck chuck…
… if a woodchuck could chuck wood
Revival
The forging of a queen
Whirled away
Night of the living dead
… Into oblivion, again
The Spyral
A whisper from the past
From hell, with love
Underground lovers
Merry Christmas Mister Lawrence
Devil’s Lair
Feeding anger
Together again
R.I.P.
Inside out
Little Miss Muffet
Along came a spider
Daredevil
A bed for two
Glass staff
Back together again
Sky diving
Venus Boys
Seeding hate
Harvesting sadness
The angel strikes back
A taste of blood
Love can’t be cured
Bait-Man
The day the sun began to cry
Facing the dragon
À venir
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
L’ombre, sur nos pages inachevées,
Glorifie à jamais un livre à peine entamé.
 
À Émérance,
Et à nos quatre enfants chéris.
 
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get one free
Chroniques de Gary Gardner #2
 

 
François Panier
 

 
Once upon a time
 
 
 
 
Le réveil sonna.
Avec un sursaut, Grégoire se redressa, trempé de sueur. Où était-il ? Sa chambre… Il était dans sa chambre… rue de la Victoire, Porte de Halle, à Bruxelles.
Son cœur battait rapidement. Il était désorienté. Un rêve… tout ça n’avait été qu’un rêve ?
Ça semblait si vrai… Il se laissa retomber sur son oreiller et souffla un soulagement sonore, les bras en croix.
Un rire hystérique monta dans sa gorge. Un rêve… Un putain de cauchemar oui !
Il avait rêvé de complots, d’espions, de manipulations, de terrorisme, du dangereux H5N1 que l’approche des migrations printanières replaçait au-devant de la scène. Grégoire avait rêvé qu’il était un autre. Avec un autre visage. Et qu’il était… homosexuel. Il soupira son soulagement. Un rêve, il avait rêvé tout ça. Et il venait de se réveiller, dans sa chambre, dans son petit appartement qui lui avait semblé tellement minable !
Tout comme sa vie d’employé de banque que personne ne voit jamais. Insipide, triste. Il soupira.
Le réveil émit un deuxième sifflement strident. Le rappel… au troisième, il le couperait définitivement et se lèverait pour aller bosser.
Pendant un moment, il aurait voulu que le rêve soit vrai. Si le début avait été un véritable cauchemar, le soumettant à la torture, tant physique que psychologique, la fin du rêve, en revanche, se transformait en… conte de fées. Une sorte de dédoublement de personnalité… Il était quelqu’un d’important, visible. On comptait sur lui. Et surtout, ses horaires de travail ne l’obligeaient pas à se lever à six heures, chaque jour. Il avait pu profiter de soirées mondaines, avait soumis son corps aux fantasmes érotiques les plus sublimes, ou fous, allant jusqu’à coucher avec « lui-même ». Une forme de narcissisme surprenante pour un homme aussi peu original que lui. Et pourtant, l’érection qu’il sentait dans son pyjama, augmentée par les petites heures du matin, témoignait de la puissance du rêve…
Le souvenir de « John », l’autre face de lui-même, avec son audace, sa séduction naturelle et provocatrice, en réalité l’opposé parfait de ce qu’il était, était très présent et malgré le réveil, il sentait toujours la présence de John, proche… Un rêve vif, comme on en a rarement. Deux personnalités, deux « lui » qui s’opposent et se complètent. John et Gary. Dans le rêve, il avait occupé la place de Gary. Écrasé par des événements tellement grands qu’il avait été contraint à devenir « quelqu’un », lui qui était à peine capable de diriger sa vie, il avait été manipulé jusque dans ses désirs.
Le réveil sonna une fois encore, vomissant ses menaces « retard-retard-retard » !
Grégoire tendit le bras pour l’éteindre, mais ne le trouva pas.
Retard-retard-retard.
Le son strident glissa vers un grincement. Et Gary, non, Grégoire, réalisait bien que quelque chose ne tournait pas rond.
Et il s’éveilla.
Confus.
Perdu.
Incapable de se souvenir où il était.
Ce cri devenait assourdissant.
Il était en avion.
Une tête, appuyée sur son épaule, se tourna lorsqu’un cahot la souleva. Une tête qui reflétait sa propre image.
La panique envahit son esprit.
C’est là qu’il rêvait ! Non !
Grégoire n’existait plus !
Gary força l’air à entrer dans ses poumons. Il devait comprendre…
Et puis, le souvenir des jours précédents réinvestit son esprit comme le rêve de sa vie d’avant s’effaçait.
— Je suis Gary Gardner, dit-il à haute voix.
Et seulement à ce moment, il réalisa qu’il ne le serait plus pour longtemps.
L’avion qui les transportait était en train de s’écraser.
 

 
The plane
 
 
 
 
Ces dix derniers mois, la vie de Gary s’était tellement emballée que s’il y avait bien une chose qu’il n’avait pas envisagée, c’était qu’il allait mourir dans un accident d’avion.
Les moteurs rugissaient, rougeoyants dans la nuit, et projetaient des gerbes d’étincelles qui auraient fait un spectacle magnifique si la situation n’avait pas été dramatique.
Le sifflement inquiétant qui l’avait tiré de son sommeil avait débuté une quinzaine de minutes plus tôt et s’était graduellement transformé en un grincement semblable à cent mille ongles qui écorchent un tableau d’école. Les passagers avaient commencé à paniquer longtemps après que Gary ait acquis la certitude qu’ils vivaient leurs dernières minutes. Personne ne semblait vouloir écouter les instructions des hôtesses qui elles-mêmes cédaient