Conduite inconvenante

L.A. Witt, Hl

Description

L’officier Première Classe Eric Randall est moins que ravi de prendre ses quartiers à Okinawa. Trois longues années de solitude sur une île merdique à des milliers de kilomètres de sa fille ? Oh. Oui, bien sûr, inscrivez-le. Mais tant qu’il est coincé ici, il pourrait aussi bien en tirer le meilleur parti, donc il va discrètement voir la scène gay locale, où il rencontre Shane Connelly.

Ce qui commence comme une rencontre d’une nuit les laisse tous les deux désireux d’en vouloir plus, mais alors Eric découvre que Shane n’a pas seulement un grade supérieur au sien, c’est un officier. DADT est peut-être abrogé, mais un homme enrôlé s’engageant avec un officier tombe sous le coup d’une conduite inconvenante et pourrait coûter aux deux hommes leur carrière. Ils ont tous les deux des enfants à s’occuper, une future carrière civile à prendre en considération et un départ à la retraite en jeu.

Pourtant, ils ne peuvent pas résister l’un à l’autre. Ils passent discrètement des nuits ensemble, et leur désir mutuel d’explorer la belle île d’Okinawa est l’excuse parfaite pour passer des jours ensemble. Tant que personne ne demande et ne le dit, il n’y a pas de raison que quelqu’un le sache.

Mais des secrets comme celui-ci ont tendance à se faire connaître...

Sujets

• LGBTQ+
• Gay
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Romance
• Military
• Fiction
• Comédie romantique
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Comédie sentimentale
• Comédie sentimentale
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 67
• EAN13: 9782376763727
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Conduite inconvenante
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 L.A. Witt
Titre original : Conduct unbecoming
© 2017 L.A. Witt
Traduit de l’anglais par HL
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Rafaël Rivière
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-372-7
Première édition française : septembre 2018
Première édition : mars 2017
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
Conduite inconvenante

 
L.A. Witt
 

Chapitre 1
 
ERIC
 
 
— Mec, Okinawa est un putain de trou à rats !
Les paroles de mon cousin traversèrent mon esprit, encore et encore, mais je n’arrivais pas à m’en soucier. D'accord, peut-être que l’endroit était un trou à rats comme il le disait. Peut-être que c’était pire. Très bien. Peu importe.
Calé dans un inconfortable siège en classe économique, vidé physiquement et émotionnellement, je regardai la carte sur le document sur écran, chaque kilomètre que l’avion avait traversé. Je me moquais pas mal du petit point vert qu’était ma destination. Après presque vingt-quatre heures assis dans des aéroports et voyageant en avion, avec ce petit point approchant rapidement, tout ce à quoi je pensais était la personne que j’avais laissée derrière moi.
Comment allais-je pouvoir supporter de vivre trois ans loin de ma fille ? L’année que j’avais passée en Iraq et l’autre en Afghanistan n’avaient pas été aussi décourageantes. Trois ans ?
Quand elle m’avait déposé à l’aéroport ce matin – hier ? – et que nous nous étions dit au revoir, Marie n’avait pas pleuré comme elle l’avait fait lors de mon départ en Iraq ou en Afghanistan, mais elle avait eu les larmes aux yeux. Elle avait été excitée quand je lui avais donné ma voiture, bien entendu, mais cela n’allait pas atténuer vraiment le choc. Ma fille pouvait gérer beaucoup de choses et elle pouvait se reprendre bien mieux que d’autres personnes que je connaissais. Comme tout le monde, cependant, elle avait ses limites. Si je la connaissais bien, elle était tout juste sortie du parking de l’aéroport avant de se garer et d’éclater en sanglots. Si elle avait patienté jusque-là, elle était plus forte que moi.
Nous pouvions le faire quand même. J’essayais juste de ne pas penser au fait que lorsque le temps viendrait où nous vivrions sur le même continent à nouveau, elle aurait vingt ans. Je partais pendant sa dernière année au lycée, et je serais de retour avec juste quelques mois de liberté avant que je puisse lui acheter sa première bière.
Je reniflai fortement et déglutis la boule dans ma gorge. Prenant une profonde inspiration, je regardai ma montre. Il ne restait que quelques minutes avant qu’il soit vingt-trois heures, et sur le point d’atterrir, mes oreilles s’assourdirent presque à deux reprises. Il était temps. Mon vol avait déjà été retardé deux fois, et mon heure d’arrivée prévue initialement pour vingt et une heures quarante-cinq était maintenant programmée pour vingt-trois heures quinze. Cela n’avait pas d’importance, cependant. Mon horloge interne était si bousillée d’avoir voyagé pendant toute une journée que je ne savais même pas quelle heure il était ou quelle heure je pensais qu’il était. Chaque fois que je regardais ma montre, mon esprit se disait : « Vraiment ? Je pensais qu’il était… merde, je ne sais pas quelle heure je pensais qu’il était ».
Juste par curiosité, j’ouvris le store de la fenêtre et jetai un coup d’œil à l’extérieur.
De l’obscurité assombrissait une grande partie de l’île qui serait ma maison pour les trois prochaines années. Les lumières de la ville brillaient avec clairement moins d’intensité que celles de Tokyo ou San Diego. Des projecteurs dispersés étaient enroulés entre les bâtiments, juste au-delà de l’aéroport, et les petites lumières occasionnelles indiquaient un bateau dans les eaux noires. Des points lumineux au loin suggéraient des lignes électriques et des antennes relais le long d’un terrain inégal, peut-être montagneux, et les régions faiblement éclairées impliquaient des cités et des villes s’étendant un peu loin à l’horizon, chose à laquelle je ne m’étais pas attendu sur une si petite île.
— Crois-moi, mec , retentit la voix de Jim dans ma tête. Cet endroit craint. Tout est si américanisé qu’on peut à peine le voir comme un pays étranger. Les gens nous détestent, ils ne peuvent pas conduire et oh, mon Dieu, il n’y a rien à faire  !
Super. Encore une raison qui me disait que j’allais finir ce service juste comme toute personne qui était venue ici : m’ennuyant à mourir, mourant d’envie de retourner aux États-Unis, et avec une tolérance d’alcool un peu plus supérieure que je l’avais imaginé possible. Comme si deux déploiements au combat et mon dernier commandement n’avaient pas déjà réduit ma tolérance d’alcool à des niveaux proches du seuil nocif.
J’expirai et refermai le store. Cela n’avait pas vraiment d’importance comment était l’île ou l’armée. Cela pouvait être le pire commandement de la Navy sur le pire endroit du monde, et je ne me sentirais pas aussi mal que maintenant. Trois ans sans mon enfant ? Il ne s’était pas passé vingt-quatre heures et la distance m’était très douloureuse.
L’avion se posa aussi doucement qu’ils le faisaient. Plus doucement que les trois rebonds de l’atterrissage à Narita, en tout cas. Bon sang, nous pouvions bien atterrir de travers et rouler sur nous-mêmes plusieurs fois et je m’en ficherais pas mal. J’étais juste heureux d’être sur la terre ferme, même si c’était le dernier endroit dans le monde où je voulais être.
Je suivis les autres passagers hors de l’avion et vers l’aéroport. Dans le terminal, la plupart des panneaux étincelants et colorés étaient tous écrit