Dark feeling - 2 - Captive
162 pages
Français

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Dark feeling - 2 - Captive , livre ebook

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Description

Dark romance - Suspense - 330 pages


Athanaïs est mon Obsession.


Je l'ai enlevée, emprisonnée à l'autre bout du monde. Je lui ai volé son passé, je contrôle son présent et lui impose mon futur. Qu'elle l'accepte ou non, elle n'existe dorénavant qu'à travers moi.



Entraînée dans mon univers sombre et terrifiant, elle ne peut m'échapper !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 242
EAN13 9791096384822
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dark feeling – 2 — Captive

2 – Captive

Tasha Lann
2 – Captive

Tasha Lann

Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 979-10-96384-82-2
Photo de couverture : Photosvit
« Je ne suis pas en train de dire que ça va être facile, je dis juste que ça en vaut la peine… »

Alec Whelan
Remerciements

À ma belle-sœur Flore,
Qui a adopté Athanaïs et ALEC comme une seconde famille. Merci pour ta joie, tes sourires, tes fous rires, ton écoute, ta présence.
Merci d’être là, tout simplement.

Oyez ! Oyez !

Acclamons ma team de supers bêta-lectrices :
Angélique, Flore, Katia, Sandra.

Prosternons-nous devant une éditrice au top L.S. ANGE et son talentueux Didier.

Gloire à vous, lectrices et lecteurs.
Chapitre 1

Alec
Un verre d’alcool fort à la main, j’observe le petit corps endormi, si paisible, si insignifiant. Ma respiration se calque sur la sienne. Athanaïs ne va pas se réveiller de sitôt. La dose de somnifères que je lui ai administrée par la force va nous assurer un voyage et une installation sans encombre.
Je vais pouvoir mettre en place une sécurité optimale pour celle que j’ai choisie. Je lui offre une nouvelle vie, une nouvelle identité, un nouveau pays. Il ne peut pas en être autrement : elle ne pourra jamais reprendre une existence normale après ces longues semaines dans mon collimateur. À moins que ce soit moi qui ne puisse envisager son absence.
Mes doigts serrent le verre qui tremble avec dangerosité. Non ! Je sais exactement ce que je fais, où je vais. Je n’en ai pas terminé avec Thaïs. Je suis un homme de parole. Chacune de mes parties de jeu est soigneusement clôturée. Je ne laisse rien au hasard. Jamais.
Des coups frappés à la porte me sortent de mes pensées. Mon humeur maussade me force à préférer la solitude, alors je joue le rôle de surveillant dans la chambre. Mon équipe a pris ses aises au centre de l’avion. Mes gars se détendent en vidant le minibar, en grignotant les snacks que je laisse toujours à disposition pour ce genre de voyage imprévu. Ils méritent bien cet intermède, ce confort optimal.
Mon épaule me lance à chaque inspiration. Je presse la plaie en grimaçant. Elle m’a tiré dessus. Je n’en reviens toujours pas. Elle voulait que je quitte définitivement sa vie. Au lieu de ça, elle a précipité sa chute. C’est bien la première fois qu’une situation m’échappe de cette manière. J’ai mal évalué sa volonté. Jamais elle n’aurait dû remettre les pieds dans son immeuble. Son appartement ne devait exploser qu’en fin de nuit. Sa fuite nous a fait accélérer le programme. Elle me croit sans doute mort alors que c’est moi qui l’ai tuée. Encore une fois, elle m’a sous-estimé.
À cet instant, son corps est enseveli sous les décombres. Dans quelques heures, il sera retrouvé. Oui, Thaïs, je suis prêt à tout pour te garder auprès de moi. Même à ratisser un pays pour trouver une enveloppe corporelle semblable à la tienne avec les mêmes caractéristiques afin de duper les secours et le légiste, ainsi tu m’appartiendras pour toujours sans que quiconque te réclame.
On frappe à la porte.
— Oui ! invité-je à entrer.
Blaise apparaît. Déjà une heure d’écoulée ? Sur mon ordre, il passe à intervalle régulier pour contrôler la santé de ma prisonnière.
— Je peux ? demande-t-il.
D’un hochement de tête, je lui accorde le droit de l’ausculter. Il s’exécute avec un professionnalisme précieux pour mon équipe. Afin de lui faciliter la tâche, j’ai pris soin de nettoyer les joues ensanglantées de la blessée.
— Elle est assommée pour un bon moment, constate-t-il. Il faudra être vigilant lors de son réveil, mais tout devrait bien se passer. Pas besoin de sutures, les strips vont suffire.
Il s’assoit sur le rebord du lit, face au fauteuil dans lequel je suis vautré. Il passe sa main sur son crâne rasé. Je me suis toujours demandé pourquoi il se faisait la boule à zéro. Ça lui confère un air de dur à cuir. C’est clair que personne ne se risque à s’y frotter. Étrangement, les femmes aiment son côté rebelle. L’inverse de son frangin qui se la joue bad boy de l’Est.
Pas à l’aise, il soupire :
— Es-tu sûr de toi, ALEC ? Ce n’est pas qu’un passe-temps ordinaire, tu en as conscience ? Tu l’as kidnappée. Il faut s’attendre à ce qu’elle réagisse mal à cet état de fait. Elle n’était pas une cible, aucun contrat sur sa vie. Juste une innocente parmi tant d’autres. Te sens-tu prêt à revivre tout cela ?
Il caresse nerveusement sa barbe de plusieurs jours, mais soutient mon regard.
— On ne pouvait pas la laisser là-bas, grogné-je.
— Si, on pouvait !
— Elle en savait trop, il aurait pu se servir d’elle pour nous atteindre.
— Ce n’est qu’une excuse, tu le sais. Depuis quand la vie d’une serveuse, joue-t-elle un rôle dans un plan stratégique ? Il y a six mois, tu aurais fait sauter le bar sans te soucier des dommages collatéraux.
Si je n’avais pas abusé de la boisson, je lui aurais fait ravaler ses paroles offensantes à ce toubib de pacotille. Néanmoins, j’ai besoin de lui pour veiller sur elle… et pas seulement. Depuis que les deux frangins Gashi ont rejoint mon cercle privé, il y a six ans, nos réussites se succèdent. Ils sont une seconde famille, mais je n’hésiterai pas à les liquider s’ils me trahissent, et ils le savent.
Plutôt m’arracher les yeux que d’avouer que dans son discours sonne une part de vérité. Thaïs est là parce que je désire qu’il en soit ainsi. Je n’ai pas à me justifier, encore moins devant un de mes gars.
— J’espère que maintenant qu’elle est entièrement sous ton joug, tu parviendras à t’apaiser.
Tel un messie qui vient de dire sa prière, il se lève, puis sort. La chambre du jet est trop insonorisée pour me permettre d’entendre leurs conversations, mais je suis certain que le sujet principal, à côté, n’est autre que la jeune femme plongée dans un sommeil artificiel.
Les trois heures de trajet me paraissent interminables. Malgré la nuit, tout est organisé avec minutie. Je m’apprête à m’attirer les foudres de mon groupe rapproché qui n’a sans doute rien vu venir. Dès que l’appareil est immobilisé, je quitte la chambre pour les rejoindre. Ils déchargent déjà le matériel que nous avons récupéré. Rapidité, efficacité, ont toujours été mes mots d’ordre. Le loft français m’appartenant, il n’était pas nécessaire de tout rapatrier, seulement le plus sensible.
Deux gros véhicules blindés attendent, prêts à se fondre dans la nuit. La température me fait frissonner. Même si j’ai trouvé refuge dans cette Pologne montagnarde, la météo n’a rien de comparable à celle qui m’a vu grandir. L’air italien est tout de même plus doux. Il ne faut pas plus de trois minutes à mes coéquipiers pour être sur le départ. C’est Kaïna qui réagit la première.
— Tu comptes passer la nuit dans ton jet ? s’agace-t-elle, épuisée.
— Vous avez la charge du domaine jusqu’à nouvel ordre. Je vous transmettrai des directives le moment venu.
— Quoi ? Qu’est-ce que c’est ces conneries ? raille-t-elle.
— J’amène Thaïs sous un climat plus profitable pour son adaptation. Nous reviendrons dès qu’elle sera…
— Soumise ? Sage ? Brisée ?
— Pour une fois, je partage l’avis de Kaïna. Vous rendre seuls là-bas… En plus, il te faut des soins de toute urgence, intervient Blaise.
— Qui a dit que je serai seul ? le coupé-je, ignorant la seconde partie de sa phrase.
— Tu vas impliquer ta sœur dans cette histoire ?
— Ne tardez pas, six heures de route vous attendent.
— Je reste avec toi, s’oppose Kaïna.
— Blaise s’occupera de ta rééducation. Vous me servirez Ragma sur un plateau d’argent dès mon retour.
— Dans combien de temps ? demande Aleksy.
— Je vous le ferai savoir.
La perplexité teint leurs regards. Ne savent-ils pas que je prévois toujours tout ? Chaque chose que j’entreprends est soigneusement méditée. Je tourne les talons en ignorant leurs remontrances, ordonne à Daniel de décoller.
Je regagne la chambre où ma petite obsession n’a pas bougé d’un iota.
À nous deux, Mademoiselle Emery !
Chapitre 2

Athanaïs
Le cocon qui m’entoure se dissout petit à petit, laissant place à un malaise. Je tente de replonger dans l’apaisement, mais rien à faire, la réalité reprend ses droits. Ma tête et mon estomac se liguent contre mon bien-être. J’ai l’impression que de fines aiguilles me transpercent le corps. Le niveau d’inconfort atteint son paroxysme. Je me retourne sur le ventre, puis sur le côté, pour atténuer mes maux. Rien à faire, quoi que je fasse, le mal-être persiste.
Tout à coup, ça devient plus violent, presque intolérable. La peur ouvre mes paupières. Ma vue peine à se stabiliser, à moins que ce soit mes ressentis qui me donnent le vertige. Je force ma respiration à ralentir sans grand succès. Désorientée, je rassemble mes souvenirs pour calmer mon angoisse. Que m’arrive-t-il ? Que s’est-il passé  ? Où suis-je ?
Je me redresse sur les coudes, m’assois au centre du lit le plus immense que j’ai jamais vu, il fait trois fois mon clic-clac au minimum. Une chaleur douce caresse ma peau, je frissonne tout de même, sous l’emprise d’un mauvais pressentiment.
Debout avant que mes pensées ne suivent mes mouvements, je bascule en arrière. Me revoici au point de départ. Misère !
Plus les minutes passent, plus je m’habitue à cette migraine lancinante. Un flash terrible me fait presque sortir à nouveau du lit. Mes pieds touchent le sol lisse et frais. Plus qu’une vision, un véritable film d’épouvante envahit ma mémoire. Le meurtre de Basil, les filles sauvées, l’explosion de mon appartement. Le passage qui lève le voile posé sur mes perceptions est la mort d’ALEC. Je lui ai tiré dessus à bout portant. Son t-shirt imbibé de sang me hante. J’ai tué un homme ! J’ai basculé du côté obscur.
Alec a fait de moi un assassin. J’ai un point commun avec ce mercenaire maintenant. Ma détresse est telle, que je peux sentir à nouveau l’air saturé de fumée dans la cage d’escalier de mon immeuble. Mon souffle s’accélère jusqu’à se saccader. L’oxygène se

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