Dark feeling - 3 - Condamnée
167 pages
Français

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Dark feeling - 3 - Condamnée , livre ebook

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Description

Dark romance - Suspense - 300 pages


Il m’a anéantie.


Je pensais avoir vécu le pire, mais ce n’était rien comparé à ce qui m’attendait. L’abandon d’Alec reste incontestablement la sentence la plus destructrice qui m’ait été infligée.



Pour la première fois depuis notre rencontre, je me sens morte, dénuée d’âme.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 192
EAN13 9791096384846
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dark feeling — 3 — Condamnée

3 – Condamnée

Tasha Lann
3 – Condamnée

Tasha Lann

Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 979-10-96384-84-6
Photo de couverture : Tverdokhlib
« On ne choisit pas la personne qu’on aime, encore moins celle qui nous aime… »
Remerciements

À ma belle-sœur Flore, qui a suivi Alec et Athanaïs, paragraphe par paragraphe, page après page.
Tu es mon plus grand soutien, ma Chérie.

À ma Team de Bêta-lectrices, Angélique, Carole, Charlie, Katia, Sandra.
Merci les filles !


Une petite dédicace également à ma coiffeuse, Mathilde, qui m’a inspiré le personnage du même nom. Si vous souhaitez adopter la frange comme Thaïs, n’hésitez pas à faire un tour au Carré Zen à la Ferté-Bernard. Avec un peu de chance, vous y trouverez un stock dédicacé de mes romans… <3
Prologue

Alec
Aimer rend faible. Pourtant, avec Athanaïs blottie dans le creux de mes bras, je me sens plus puissant que jamais. Légèrement dans les vapes, elle se remet de ses émotions. Il faut dire que depuis qu’elle a affronté mon regard, il y a six mois, j’ai fait de sa vie mon nouveau joujou. Elle est arrivée dans mon existence, tel un boulet de destruction, s’est imposée à mon quotidien de manière irréversible. Quand j’ai quitté le bar ce soir-là, je n’avais qu’une seule idée en tête ; la revoir pour l’anéantir afin de la posséder.
Aujourd’hui a été mon coup de maître, la fin de son incertitude. Mes griffes l’ont irrémédiablement agrippée. Elle m’a épousé. Un sourire carnassier se dessine sur mon visage. Signe d’une satisfaction absolue, d’euphorie grisante. Son parfum fruité et sensuel me fait soupirer d’aise. Je ne peux m’empêcher d’embrasser son front avec une délicatesse effrayante. Ses paupières papillonnent à mon contact. Parfait. Chaque parcelle de son corps réagit comme je lui ai appris à le faire. Elle est formatée au moindre de mes désirs, même si elle refuse toujours de l’accepter. Je l’ai façonnée afin qu’elle ait besoin de moi sans pour autant construire de sentiments niais. Sa vue se stabilise au moment où nous pénétrons dans notre chambre. Je marque un temps d’arrêt pour lui permettre d’apprécier le spectacle. Ses yeux s’arrondissent sous la surprise. Ses lèvres charnues dessinent un « O » merveilleux.
Dans cette décoration immaculée, j’ai fait suspendre des boules de roses blanches à différents niveaux. Des bougies au sol forment un chemin vers le lit nuptial recouvert de pétales ivoire. C’est majestueux, à la hauteur de ce que nous représentons. Si elle a eu le pire mariage de l’histoire, sa nuit de noces sera mémorable. Je m’y engage personnellement.
Je m’avance dans l’allée illuminée, d’un pas aussi lent que certain. La lueur des flammes danse dans ses iris bleus subjugués. Je l’ai martyrisée, manipulée, violentée, mais également choyée, puis noyée dans le luxe et la luxure. Pour une jeune femme qui croulait sous les dettes, sa nouvelle condition la perturbe d’autant plus. Elle s’en veut d’apprécier ce confort, cet argent gagné bien souvent par le sang. Elle aurait préféré une geôle pour pouvoir me détester de toute son âme.
Avec délicatesse, je la dépose au centre du matelas. Mon regard se rive au sien ne lui laissant plus aucune échappatoire. Elle m’observe me dévêtir sans sourciller face aux promesses perverses et animales que je lui envoie. Mes mouvements précis et gracieux la captivent. Sa poitrine adopte déjà un rythme différent, plus saccadé. La couleur de ses joues prend la jolie teinte rosée qui lui va si bien. Elle n’a pas peur. Elle soutient mon regard avec un soupçon d’affront. Elle est prête. Elle me veut jusqu’au plus profond de ses entrailles. Enfin…
Je pourrais la posséder et lui offrir ce qu’elle attend. Assouvir le moindre de ses fantasmes, la combler comme jamais et lui faire oublier une bonne fois pour toutes les assauts douloureux de son passé, mais… non, je ne suis pas le bon samaritain. Je n’ai rien d’un ange. Au contraire, je dirais que le diable et moi partageons des gènes communs. J’ai œuvré pour créer une dépendance chez ma femme. Même si elle me surprend par sa force de caractère, elle se rapproche de ce dont j’ai besoin. Je n’en ai pas fini avec elle. Le jeu ne fait que commencer. Je ne dois rien laisser passer, lui prouver constamment que je suis celui qui contrôle. De cette seule manière, je m’assure de ne pas la perdre. Jamais.
Mon pantalon de smoking ouvert, je la toise avec appétit, elle est aussi frémissante qu’inquiète. Sans doute se demande-t-elle si elle va être à la hauteur pour cette nuit si particulière. L’empathie est sa plus grande faiblesse. Le bonheur des autres est toujours plus important que le sien. Ce trait de sa personnalité la rend magnifiquement malléable. Néanmoins, je vais la faire atterrir plus vite que prévu. Rien ne m’échappe.
— Tu as hésité, Athanaïs.
Ma voix lui fait l’effet d’une douche froide. Elle tressaille, les yeux écarquillés ; ils semblent crier « quoi ? ». Sa respiration se bloque et son visage pâlit. Réaction qui prouve une peur viscérale. Elle peine à déglutir, mâchouille sa salive.
— Tu as douté, affirmé-je en retirant ma chemise.
— Je… ne comprends pas, balbutie-t-elle.
Quand je pose un genou sur le lit pour la rejoindre, elle se redresse tel un ressort, me facilitant la tâche : mes doigts s’enroulent autour de son cou si fragile.
— Tu ne voulais pas devenir ma femme, Athanaïs ?
Elle frémit ; j’adore quand son corps se tend, aux aguets, dans l’attente du moindre de mes faits et gestes. Je la fixe en sondant son âme. Perturbée, elle s’efforce de rester maîtresse de ses réactions. Une multitude d’émotions traverse son doux visage.
— Je n’avais pas… pour objectif de me marier ce soir… ni de revoir ma mère décédée. La dernière fois que je t’ai parlé, tu as empoisonné ma bouteille d’eau, Alec.
Ma petite Koukla. J’aime tant quand elle joue la plus maline. Sa franchise m’a toujours beaucoup amusé. Elle me cherche, mais n’assume pas les conséquences de ses paroles.
— Tu ne réponds pas à ma question, chérie.
Je pince les lèvres pour lui montrer que ma patience a tout de même des limites. Son mutisme devient sa meilleure arme. Il l’empêche de dire des âneries. Elle a cette tendance à trop déblatérer et aggraver sans cesse sa situation. La voir s’enliser me procure un frisson d’allégresse.
Sa répartie peut être très positive quand on vit célibataire dans une loge sous les toits, mais cette qualité est dangereuse dès qu’un homme comme moi jette son dévolu sur une fille comme elle. Au lieu de fuir, elle a pris part au jeu. C’est à cause de ça qu’elle se retrouve aujourd’hui en pleine nuit de noces non désirée. Nuit de noces… Il me tarde de lui montrer que moi seul peux la combler, lui procurer un plaisir qui va l’amener aux portes de la folie.
La pression sur sa trachée lui arrache un gargouillis déplaisant qui me sort de ma douce rêverie.
— Ma petite Thaïs pense encore pouvoir m’échapper ? me moqué-je.
Ses muscles se figent, sa respiration cesse à nouveau. Elle ne veut pas attiser la bête qui sommeille en moi. Quelques secondes passent, puis, tout à coup, ses jambes s’enroulent autour de mes hanches, m’emprisonnent. Aussitôt, mon bassin percute le sien. Voilà le genre de surprise qu’elle m’offre continuellement. Elle entrouvre les lèvres en gémissant, je ne résiste pas. Ma langue déloge la sienne, la force à adopter un mouvement langoureux qui me fait tourner la tête. Le désir qui grimpe entre nous occulte sa raison et cet aparté est le bienvenu.
— C’est ça que tu veux, ma Douce ? Que je te possède ? Mais dis-moi… de quelle manière tu préférerais ?
Pour toute réponse, elle ondule sous moi. Un rictus de victoire naît sur mon visage. Je la lâche, laissant l’air regagner le chemin de ses poumons. Son inspiration prolongée résonne comme une apaisante mélodie.
Je dépose une rivière de baisers à travers le tissu satiné tout en descendant, dénouant ainsi son emprise… Une fois au pied du lit, je tire violemment sur ses chevilles. Elle se retrouve assise avec mon visage entre ses jambes. Je me glisse sous sa robe, découvre des dessous affriolants. J’en mordille aussitôt la dentelle. En un rien de temps, elle est humide d’envie. Son corps réagit au quart de tour à la moindre de mes tentatives. Je l’ai réduite à devenir ce dont j’ai « faim ». Si elle paraît à l’aise, je perçois une réserve palpitante sous sa peau. Celle qui la met en garde contre le mauvais type que je suis. Ça aussi je lui ai appris à le faire.
Soudain, une vive douleur m’immobilise, occultant ma vue quelques instants.
— Alec ! Alec ! ALEEEEEC !
La voix de Thaïs résonne à mes oreilles comme le bourdonnement d’une mouche qui s’éloigne. Un insecte qu’on doit virer de sa chambre pour couler une nuit paisible. Mon ouïe se met en sourdine, me paralyse dans une bulle floutée. Plus je m’efforce de rester conscient, plus l’étourdissement gagne du terrain. Le froid soudain du sol me percute de plein fouet. Je m’accroche aux paroles d’Athanaïs qui s’époumone de mon prénom jusqu’à ne plus rien percevoir. Les dés de la dernière partie sont lancés.
Prologue

Athanaïs
Alec ne se relève pas. Il reste inexorablement inerte sur le sol, tel un pantin désarticulé. Les secondes me paraissent des heures tandis que je le fixe, le cœur battant à tout rompre. Au lieu de lui venir en aide, Blaise m’entraîne à travers les décombres. J’ai beau hurler, le frapper, me contorsionner, il ne me lâche pas. Pour les agents d’Alec, une mission doit être menée, peu importe les dommages collatéraux, et quel qu’en soit le prix à payer. Seul le but compte. Une question de loyauté, de principe, d’honneur… J’ai clairement conscience de cette clause alors, je redouble d’énergie. Je suis bien décidée à me faire entendre.
— Alec ! Alec ! ALEEEEEC !
Mes cordes vocales vibrent douloureusement sous l’effort. Le cri strident n’a aucun effet sur l’interpellé. Les balles qu

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