Deal indécent
125 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

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Description


Elle est vierge, il est beau, ils sont amis. Elle va lui proposer un pacte que seul un fou refuserait.


Kim, jeune étudiante de 19 ans, cohabite avec son ami Nolan, 21 ans. Secrètement amoureuse de lui, elle attend patiemment qu'un jour il éprouve des sentiments pour elle et lui fasse découvrir les plaisirs de l'amour.
Malheureusement, le jeune homme la perçoit plutôt comme une sœur. Leur amitié va être mise en péril, et de peur de le perdre, Kim va lui faire une proposition assez particulière, qui changera leur vie. Va-t-il accéder à sa requête indécente ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 novembre 2020
Nombre de lectures 2 643
EAN13 9791034803989
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Deal indécent
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Léaly Morgane
 
 
Deal indécent
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions 2020
 
 
Mot de l’éditeur
 
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1 – Kim
 
 
 
— Allez, lance-toi, chuchota Mindy.
Nous étions en cours de droit, Mindy, grande brune élancée aux yeux marron, à la peau dorée, et accessoirement une de mes meilleures amies, du genre à foncer dans le tas, tenait absolument à ce que j’avoue mes sentiments au garçon qui me plaisait depuis de nombreuses années.
— Non, je ne peux pas, lui répondis-je.
— Mais si, c’est facile, tu lui envoies un message lui disant que tu as raté le bus pour rentrer, il viendra te chercher, et là, tu lui dis ce que tu ressens pour lui…
— Et je me fais rire au nez, la coupai-je.
— N’importe quoi, répondit-elle. Si tu ne te jettes pas à l’eau, tu ne sauras jamais si c’est réciproque ou non.
— Et si je me paye la honte, je ne pourrais plus jamais le regarder en face, ce qui est un peu compliqué vu notre situation…
— Si mon cours vous dérange, vous pouvez toujours sortir prendre l’air, mesdemoiselles, nous lança le prof du haut de son pupitre.
— Désolée monsieur, répondis-je.
Je gigotais nerveusement sur ma chaise, intimidée par les regards de mes camarades. Mindy, quant à elle, soupira et marmonna dans sa barbe. Je passais le restant de l’heure perdue dans mes pensées, à m’imaginer que le garçon que j’idolâtrais pouvait aussi avoir les mêmes sentiments que les miens.
 
Remettons les choses dans leur contexte. Moi, Kimberley, 19 ans, étudiante dans le domaine administratif, afin de devenir assistante de direction, et toujours vierge (si, vous verrez à un moment donné de l’histoire, ce sera important), craquais pour un ami d’enfance avec lequel je vivais depuis quatre ans.
 
Lorsque ma mère a décidé de nous abandonner, mon père et moi, pour aller vivre sa vie, profiter d’une liberté qu’elle n’aurait jamais eue et blablabla, nous nous sommes retrouvés dans une grande maison vide et au loyer trop excessif pour le maigre revenu de papa. Son meilleur ami, Aaron, veuf depuis plusieurs années, lui avait proposé de vivre en colocation. Son immense maison de 180 m² était trop vide pour lui, et tout altruiste qu’il était, il ne voulait pas abandonner un ami qui avait des problèmes. Après deux mois de galères financières, mon père avait ravalé sa fierté et accepté son offre. Il a rendu les clefs de notre pavillon empli de mes souvenirs d’enfance, et nous nous sommes donc retrouvés à vivre à quatre : Aaron et son fils Nolan, de 2 ans mon aîné, mon père Mike, et moi. La cohabitation était simple et facile pour tout le monde, à peu de chose près que j’étais la seule fille de la maison, mais surtout, que j’étais secrètement amoureuse de Nolan depuis plusieurs années déjà.
Avant de vivre sous le même toit, Nolan et moi n’étions que de simples connaissances, sans affinité particulière, qui se voyaient deux ou trois fois par mois. Pourtant, à chaque repas pris ensemble, j’avais déjà le cœur qui s’emballait. Depuis que nos chambres étaient voisines, nous nous étions rapprochés au point d’être de très bons amis, et je me liquéfiais toujours de l’intérieur à chaque jour qui passait.
 
La sonnerie retentit enfin, nous libérant de cette longue journée de cours, tous plus barbants les uns que les autres. Sur le chemin de la place Stevenson, où les bus jaunes bien sagement garés attendaient que les jeunes adolescents les remplissent, Mindy m’invita à la fête de Gary, un gars du bahut, qui avait lieu le lendemain soir. C’était le genre de soirée où alcool et sexe allaient bon train, où la sono nous crevait les tympans, et où je m’ennuyais fermement.
— Je ne sais pas, Mindy, je m’emmerde dans ces fêtes. Je n’aime pas être la potiche assise dans un coin pendant que tout le monde se bécote.
— Mais, tu ne seras pas seule puisque nous y allons toutes les trois, avec Sara.
— Rectification, je ne serais pas seule jusqu’à ce que vous vous trouviez une proie et que vous vous éclipsiez jusqu’au lendemain. Non merci.
— Et si je te disais que Nolan sera là….
Je la regardais, sceptique, cherchant une once de mensonge dans ses yeux, mais je n’y décelais rien. Mon amie était assez manipulatrice lorsqu’elle s’y mettait. Je la soupçonnais de mentir tout en sachant que je craquerais s’il faisait réellement partie de la fête. Rien que pour le voir, enfin, pouvoir le reluquer, tout en passant inaperçue, plutôt.
— On verra, je te dis quoi ce soir.
Je me mis à rêvasser tout le long du trajet sur cette pseudo soirée en nous imaginant main dans la main, bouche contre bouche, dansant collés serrés… L’arrêt du bus mit fin à mon fantasme et me replongea dans la réalité.
— À plus, Mindy, lui lançai-je en descendant.
— À demain, ma belle, rit-elle en me lançant un petit clin d’œil.
Elle m’exaspérait, pourtant, cette fille était un amour à l’état pur. Je pouvais toujours compter sur elle, elle avait toujours le mot pour rire. Une fille simple qui jouissait (ça on pouvait le dire) de la vie, et en profitait au maximum.
 
Une fois la porte franchie, je constatais que la maison était vide. Il n’était pas anodin que je rentre la première. Aaron travaillait en général jusqu’à dix-huit heures, il était directeur des ressources humaines à l’hôpital le plus proche qui se trouvait à vingt-cinq kilomètres, papa rentrait bien souvent du magasin vers vingt et une heures, et Nolan faisait les 3/8 à l’usine. Cette semaine, il travaillait du matin, mais il passait ses après-midi en ville avec ses potes.
En général, je faisais mes devoirs, puis je préparais le dîner vers vingt heures. Étant la seule femme de la maison, j’avais très vite appris à cuisiner afin de manger autre chose que des boîtes ou du surgelé.
Après le souper, j’avais coutume de compléter mon journal intime. Enfin si l’on pouvait l’appeler comme cela. J’aurais pu l’intituler « Mes fantasmes inavoués » ou « Always Nolan, forever » car tous mes écrits le concernaient, un véritable roman. Oui, c’était plutôt cela, un manuscrit mettant en scène le beau Nolan et son corps trop sexy.
 
 
 
 
2 – Nolan
 
 
 
Je rentrai vers vingt et une heure après avoir passé une après-midi tranquille avec les potes au bar du coin. Nous aimions bien nous détendre avec une petite partie de billard, de baby-foot ou de fléchettes. Levé depuis trois heures du matin, j’étais exténué. Je préférais être posté du matin ou de nuit, comme cela, je profitais mieux du reste de la journée et j’avais moins l’impression d’être une machine coincée dans le cycle interminable du métro – boulot – dodo. Mais le vendredi, il m’était difficile de tenir. D’ailleurs, je ne prévoyais que rarement des soirées ce jour-là, sauf si je pouvais faire une sieste entre deux.
Je franchissai donc le seuil de la maison calme et sombre, personne à l’horizon. Je savais que Kim était là, on voyait la lumière de sa chambre de l’extérieur et cette odeur de poulet et de frites trahissait sa présence. Il n’y a pas à dire, depuis qu’ils vivaient ici, je retrouvais plaisir à dévorer de bons petits plats, comme à l’époque où maman était encore parmi nous.
— Kim, tu es là ?
Je traversai le salon et la salle à manger qui débouchaient dans un couloir où il y avait trois portes : la salle de bains à gauche, ma piaule en face et celle de Kim à droite. Comme nous étions jeunes et que nous étions susceptibles de rentrer tard, j’avais suggéré à mon paternel de transformer ces deux pièces en chambres pour Kim et moi. Je n’avais plus besoin d’une salle de jeux exclusive pour ma console, et l’atelier de peinture et de poterie de maman ne servirait plus à personne. Depuis sa disparition, son refuge était resté fermé, aucun de nous n’ayant eu le courage de l’ouvrir et d’y pénétrer. Cet emplacement était parfait pour Kim, une alcôve féminine pour la seule fille de la maison. En modifiant ces pièces, nous pouvions avoir chacun un petit coin d’intimité. Nos pères pouvaient prendre les deux chambres à l’étage avec leur propre salle d’eau.
Je toquai et ouvris la porte en même temps :
— Kim tu es là ?
— Nolan !! sursauta-t-elle.
Je la vis devenir rouge feu et cacher rapidement un livre sous sa couette.
— Je t’ai déjà dit de frapper d’abord, et d’attendre que je te le dise pour ouvrir, j’aurais pu être en petit tenue !
Je me tenais adossé à l’encadrement de la porte, les bras croisés, un petit sourire en coin. Je ne rentrais jamais dans sa chambre, elle savait que ce lieu avait

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