Dis-moi que tu me veux
209 pages
Français

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Dis-moi que tu me veux , livre ebook

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Description

Il est hors de question que je tombe amoureuse de Wyatt Hennington.
Il peut garder pour lui son accent du Sud, son sourire irrésistible et ses répliques de drague. J’ai fait l’erreur de coucher avec lui non pas une fois, mais deux fois. Je ne suis pas assez stupide pour lui faire gagner la troisième manche, surtout après que je me sois retrouvée seule quand il m’a laissée au milieu de la nuit. Je jure de retourner à Philadelphie et de l’oublier.
Cela s’avère plus facile à dire qu’à faire.
Quand le médecin m’informe que je suis la gagnante d’un deuxième prix de présence, je mets ma vie entre parenthèses et je retourne à Bell Buckle. Trois mois, et si on n’y arrive pas, je m’en vais.
Le problème, c’est que les cartes ne sont pas en notre faveur et que je ne peux pas me résoudre à le quitter. Je vais enfin savoir s'il m'aime vraiment ou si toutes mes peurs étaiernt fondées.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 janvier 2019
Nombre de lectures 365
EAN13 9782897868710
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2016 Corinne Michaels
Titre original : Say : You Want Me
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc.
Cette publication est publiée avec l’accord de Brower Literary & Management, Inc. et Bookcase Literary Agency Corp. Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume (CPRL)
Révision linguistique : Féminin Pluriel
Correction d’épreuves : Myriam Raymond-Tremblay, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Guillaume Provost
Images de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Guillaume Provost
ISBN papier 978-2-89786-869-7
ISBN PDF numérique 978-2-89786-870-3
ISBN ePub 978-2-89786-871-0
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Michaels, Corinne
[Say you want me. Français]
Dis-moi que tu me veux / Corinne Michaels ; traduction, Sophie Beaume.
(Dis-moi ; tome 2)
Traduction de : Say you want me.
ISBN 978-2-89786-869-7
I. Beaume, Sophie, 1968-, traducteur. II. Titre. III. Titre : Say you want me. Français. PS3613.I23S29214 2018 813’.6 C2018-941736-6
Je tiens à blâmer les créateurs de Netflix pour mes journées improductives quand je suis proche de la date butoire.
On devrait rompre, mais je n’y arrive pas.
Merci beaucoup !
« Sautez et vous découvrirez un moyen de déployer vos ailes en tombant. »
Ray Bradbury
CHAPITRE 1
— Depuis combien de temps vous sentez-vous ainsi, Angie ?
« Assez longtemps pour me faire rappliquer ici. »
Je déteste les médecins. Me motiver pour aller enfin voir quelqu’un, c’est comme faire passer un projet de loi au Congrès. Je suis têtue, mais plus que ça… j’ai peur. Mes deux cousines se sont battues contre le cancer au début de la trentaine, et ma mère est une survivante du cancer des ovaires. Chaque fois que je dois faire un bilan, je finis par me convaincre que je serai la prochaine.
C’est fou et irrationnel, mais c’est une vraie peur. Je me souviens de l’enfer qu’elles ont toutes traversé.
— Je ne sais pas. Quelques mois…
J’ai eu un rhume quand je suis revenue de chez ma bellesœur, Presley, il y a deux mois. Son fiancé m’a demandé de venir quand il a su qu’il allait lui faire sa demande en mariage. Même avec ma profonde haine de l’avion, j’y suis allée. Je savais que cela signifiait beaucoup pour elle et mes si incroyables neveux. Toutefois, je n’ai jamais eu besoin d’excuse pour aller les voir. Cayden et Logan sont les êtres les plus proches que j’aurai jamais comme enfants. Je les gâte le plus que je peux et je déteste les voir si peu maintenant.
Mais mon frère a fait en sorte que ce soit ma réalité quand il a choisi de quitter ce monde il y a deux ans.
— Quels autres symptômes avez-vous ? demande le médecin âgé.
Je place ma longue queue de cheval blonde sur le côté et commence à jouer avec celle-ci tandis que je parcours la liste de mes maux. Il n’a pas besoin de savoir que Presley a menacé de me tuer elle-même si je n’allais pas me faire examiner, alors je dis tout. Ce sont des choses mineures, mais elles affectent ma façon de vivre. Cette semaine était la pire. Je suis passée de vomir à l’impression que j’allais mourir. J’en ai assez.
— Faisons des analyses de sang et d’urine, et voyons ce que les résultats donnent. En attendant, je vais vous ausculter.
L’examen ne dure pas longtemps, mais comme je suis très sensible, je passe ces quelques minutes à débattre pour savoir si je vais lui donner un coup de pied comme il tergiverse. Je déteste quand les médecins font ça. Mettez-moi au courant ou taisez-vous. C’est agaçant. Il finit de tout regarder, et l’infirmière entre avec les fioles pour recueillir mon sang.
Génial !
La deuxième chose la plus redoutée.
— Bonjour, Angie.
L’infirmière sourit.
— Je m’appelle Nicole et je vais faire votre prise de sang.
Je lui rends son sourire et hoche la tête.
— Si je me souviens bien, vous êtes la propriétaire du For Cake’s Cup ? demande-t-elle.
— Oui.
Je ne peux pas m’empêcher de sourire. J’adore mon magasin de cupcakes , qui prospère follement ces derniers temps. Une des chaînes locales d’information s’est arrêtée il y a environ six mois. Ils ont diffusé un long reportage sur mon commerce, et tout a changé. J’ai pris une nouvelle associée pour m’aider avec tous les ajustements, et nous parlons d’ouvrir une deuxième boutique. Jamais de la vie je n’aurais pensé que ce serait comme ça.
Presley et moi avions eu l’idée d’ouvrir la pâtisserie parce qu’on pensait que cela l’occuperait pendant que Todd travaillait des heures de fou comme gourou de la finance. Cela semblait amusant. Et ce fut le cas. Jusqu’à ce que le suicide de Todd détruise tout ce que nous avions construit. Le magasin avait à peine quatre mois, l’entreprise n’avait pas d’argent, et Presley a tout perdu.
Je lui ai acheté sa part, même si l’affaire ne valait presque rien, et elle est partie pour le Tennessee.
— J’adore ce magasin, avoue Nicole. Mon tour de taille ne me le permet pas, mais tout est si bon. Et différent. Comment restez-vous si mince ?
Je marmonne.
— J’aimerais que vous puissiez voir combien je pesais avant le magasin. J’ai pris pas mal. Je n’arrive pas à m’empêcher de goûter.
— Eh bien, je ne peux pas vous blâmer.
Elle se concentre sur le remplissage des flacons. Euh… Je n’avais même pas réalisé qu’elle me piquait.
— Notre chef pâtissière est incroyable. Et elle ne nous dit pas, ni à ma partenaire, Erin, ni à moi, quelles seront les saveurs du lendemain. Au début, ça me rendait folle. Maintenant, c’est amusant. On arrive au travail, et elle a déjà changé le menu avec les saveurs du jour.
Nous discutons encore un peu jusqu’à ce que Nicole mette le pansement sur mon bras et s’en aille.
Je prends mon téléphone et texte Presley.
Moi : Je déteste les fichus docteurs.
Presley : Arrête de faire le bébé. Tu as probablement juste besoin d’un antibiotique parce que tu as refusé d’y aller il y a un mois. Tout ne se guérit pas avec du Motrin.
Moi : Peu importe. Je me souviens juste que c’est comme ça que ça a commencé pour ma mère. Une minute, elle était épuisée, et la suivante, c’était un cancer.
Je soupire et retiens mes larmes. J’avais 15 ans et je me souviens chaque fois qu’elle revenait de sa chimiothérapie. Elle était malade, fatiguée et littéralement imprégnée de poison. Elle avait cette expression dans les yeux quand elle nous regardait, mes frères ou moi. C’était un moment unique, mais il en disait long sur la raison pour laquelle elle continuait à se battre. Puis, quand son combat fut terminé, elle n’a plus montré l’amour que j’avais déjà vu.
Je ne veux jamais être comme elle. Je n’ai rien pour me motiver à me battre.
Presley : Peu importe ce que le docteur dit, tu m’as.
Moi : Dans le fichu Tennessee !
Presley : J’ai une chambre d’amis.
Moi : Jamais de la vie !
Hors de question que j’aille dans le Tennessee. Elle devra me droguer pour me faire vivre là-bas. J’aime Presley, mais ce n’est pas pour moi. C’est magnifique, et il y a des paysages pittoresques et de belles maisons. Mais la principale raison pour laquelle je n’irai pas, c’est parce qu’il n’y a pas de Starbucks. La deuxième, qui est une raison tout aussi convaincante, s’appelle Wyatt Hennington. Son accent du Sud, son magnifique petit cul et ses yeux couleur miel me transforment en une écolière de 16 ans. Je n’exerce clairement aucun contrôle sur moi quand il s’agit de lui. Ce que ma meilleure amie ne sait pas, c’est que ce n’était pas la seule fois où je me suis retrouvée dans son lit. Non, je suis l’idiote qui est revenue pour la deuxième manche, et ça s’est mal fini.
Presley : Je suis sûre que Wyatt te laisserait utiliser sa chambre.
Je lève les yeux au ciel. Elle est comme une de ces entremetteuses qui essaierait de me marier.
Moi : Non. Je suis retournée avec Nate.
Presley : Depuis quand ?
Oh, genre ce matin quand il m’a appelée et m’a invitée à déjeuner. Peut-être que ça l’empêchera d’insister avec Wyatt.
Moi : C’est très récent. On ne sait jamais, on pourrait réussir cette fois.
Presley : Exact. La dernière fois s’est siiii bien passée. Il n’est pas ton type.
Moi : C’est un bon gars. On sort dans les mêmes endroits, et aucun de nous n’aime manger seul.
Presley : Oh, s’il te plaît. Tu ne l’aimes même pas !
C’est vrai. Je ne l’aime pas assez pour l’épouser un jour, et il est pourri au lit, c’est pourquoi nous ne nous y rendrons plus jamais. Mais il est gentil, il aime les mêmes restaurants que moi, et nous nous entendons bien. Il est cardiologue à l’Hôpital pour enfants et travaille des heures de fou. Du coup, on ne se voit que sporadiquement.
Cela fonctionne pour nous.
Presley : Et on dit que le romantisme est mort ! Couches-tu avec lui ?
Moi : Non. J’essaie l’abstinence.
Presley : C’est comique. On dirait que Wyatt t’a subjuguée, hein ?
Moi : Dans ses rêves ! C’était bien, mais pas génial.
Je dis tellement n’importe quoi. Ce n’était pas seulement bien. Non, c’était de loin le sexe le plus incroyable que j’ai jamais eu. Le genre qui m’a subjuguée pour l’éternité. N’importe que

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