Docks of sorrow
487 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Docks of sorrow , livre ebook

-
illustré par

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
487 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Le monde, hier. L’humanité, aujourd’hui.


Gary Gardner avait la détestable impression que toutes les épreuves, toutes les missions, toutes les aventures menaient ici. À ce moment, à cet endroit.


Ni Olaf, ni Kevin, ni même Cap One ne semblaient faire le poids face à cette nouvelle menace. Nouvelle ? Vraiment ? L’ennemi semble tellement... novice et maladroit.


Tel un chat jouant avec une souris, Gary ne s’est jamais senti autant manipulé.


Et pourquoi tout semblait-il tourner autour de lui et des siens ?


Si la Spyrale et ses équipes surentraînées ne pouvaient venir à bout de l’adversaire, l’humanité tout entière s’effondrerait. Et le complot, installé sur une génération, se refermerait sans espoir de rédemption.


Pourquoi Gary a-t-il la désagréable impression que la Spyrale compte qu’il stoppe, seul, l’inexorable effondrement ?



Le quatrième tome des Chroniques de Gary Gardner ne déroge pas au style entraînant des tomes précédents. François Panier emmène le lecteur aux quatre coins du globe dans une course à la fois rapide et fluide. Il installe Gary dans sa nouvelle vie. Ce dernier affrontera ses ennemis, pas parce qu’il en a la force, mais pour survivre. Il aura à gérer ses compagnons d’armes, désemparés eux aussi face à la menace.



Et Tom, qui mérite tellement mieux qu’un amour sali par l’angoisse permanente de perdre Gary...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 8
EAN13 9782376769774
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Docks of sorrow
Copyright © 2021 Juno Publishing
© 2017 François Panier
Relecture et correction par Agathe P., Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Adrien Panier
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-977-4
Première édition : octobre 2017
Deuxième édition : janvier 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
THE SAND OCEAN
STARVING LIONS
SHOP TILL YOU DROP
WHITE NIGHT
SAY GOODBYE TO THE WORLD YOU THINK YOU LIVE IN
LOVE BELONGS TO EVERYONE
MARGARITA OR DAIQUIRI ?
VOICES FROM OUTERSPACE
CHICKEN SOUP FOR THE SPIES
BEACH IN HEAT
DARK LIGHTS
BRIGHT NIGHTS
JUST A PINCH OF PEPPER
TRAINING DAYS
THERE IS NO PLANET B
DR VIOLET AND THE KNIFE, IN THE KITCHEN
SPOON YOUR WAY OUT
TOO BEE OR NOT TOO BEE ?
UNBREAKABLE
DRAMA QUEEN
MORE STARS THAN THE EYE CAN SEE
ALLEY OF ANGELS
L.A. OF ANGELS
HUNKUT
A BAND NAMED SORROW
SEEDS OF HATE
DOCKS OF SORROW
FAST FOOD
BREADS AND GAMES
FOR INFORMATION ON YOUR STATUS, PRESS ONE
GLITTER PINK & HIGH HEEL SHOES
BONUS TRACK
À venir
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Le clair-obscur de mes nuits,
sur les pages écornées,
entrave les bruits,
des histoires à jamais inachevées.
 
Wangi, Lotili, Itoko et Ikela,
Bokolomba,
Vous êtes l’inspiration.
 
 
Docks of sorrow
Chroniques de Gary Gardner #4
 

 
François Panier
 

 
THE SAND OCEAN
 
 
 
 
Le soleil caressait l’horizon, virant à l’orangé. La chaleur restait intense, mais plus pour longtemps. C’est du moins ce qu’on dit, dans le désert, les nuits sont froides.
Les ombres des dunes s’étiraient à vue d’œil, augmentant la sensation de relief.
À l’est, la lune, déjà, se levait. Pleine et gonflée comme une femme sur le point d’accoucher, étalant ses rondeurs avec une insolence sensuelle et délicieuse. Magnifique, charnelle, et plus que jamais désirable.
Le ciel entier s’embrasa d’ors, de safrans et de grenats, chantant la mort provisoire d’un astre qui agonisait avec panache. Nout avalant Râ.
Gary n’était installé que depuis une heure face au midi, face aux dunes. Dans le Sahara oriental. À sa droite, entre lui et les dernières lueurs, ses compagnons de mission s’alignaient à quelques pas, profitant du même spectacle.
Il était arrivé le dernier. John, Bob, Gabriel et Akram étaient là depuis plus longtemps.
Les dernières incandescences orangées laissaient place, maintenant, à la clarté bleutée de la lune. De cette énorme pleine lune.
Putain que ces paysages étaient beaux. Enfin, Gary pouvait observer les alentours sans se brûler les yeux.
Les dunes étaient magnifiques, voluptueuses à en pleurer.
Elles n’étaient pas aussi hautes qu’il les avait vues à la télé, loin de là. Ce qu’il voyait n’était que la miniature de ce qu’il s’était imaginé, mais même à échelle réduite, cela restait un spectacle grandiose.
Il n’y avait pas que la taille des dunes qui était différente de l’image qu’il s’était faite du désert de Lawrence d’Arabie. Le sable également était étonnant.
Il n’était en rien comparable au sable de la mer du Nord, piquant, en comparaison. Celui-ci était doux comme la soie, fin, si fin qu’un souffle le soulevait. Entre les galets de Brighton et le sable grossier de Mykonos, le sable d’Ostende lui avait toujours paru très fin et doux. Il devait revoir son jugement.
Les déserts semblent tellement morts, en plein jour, d’où leur nom et leur association à l’enfer sur terre. Remarquables, certainement, mais morts. Il avait beau savoir qu’il n’en était rien, voir la vie reprendre ses droits, dans cette clarté lunaire, forçait le respect.
Les bousiers sortaient de nulle part et arpentaient le sable, laissant leurs empreintes si caractéristiques et admirables de régularité, comme autant de petites frises se déroulant sur une tapisserie. Les scorpions restaient à distance pour le moment, une chance. Quelques insectes volants commençaient à les taquiner, mais rien de plus que des agaces sans conséquence.
Les coups de soleil piquaient.
Une heure, même dans la lumière mourante du soleil, ce n’est pas prudent. Mais la prudence, pour l’heure, n’était pas de mise.
Dans un peu plus de douze heures, ils seraient morts.
 
 
Partir en mission est une chose dangereuse, toujours, même lorsqu’elle semble facile. C’est une leçon qu’on croit apprise, mais qu’on ne mesure qu’une fois sa garde retombée.
Ils étaient alignés, enfouis dans le sable jusqu’au cou. Mains liées derrière le dos. Ils avaient été abandonnés au milieu de nulle part. Aux divagations d’Akram à l’extrême droite, demain matin au lever du soleil, ils ne seraient sans doute plus que quatre.
Ils devaient juste récupérer le Tunisien, et ses précieux documents. Une mission de vingt-quatre heures, pour le compte de la Spyrale , tellement banale que c’est à leur équipe qu’elle avait été confiée. Un bond avec John depuis Chicago jusqu’à Bruxelles où ils avaient embarqué Bob et Gabriel – la moitié armée et musclée de l’équipe – et ils avaient repris un vol pour Tunis. Neuf heures d’une route infecte et trompe-la-mort jusqu’à la frontière avec la Libye pour rejoindre leur contact.
Akram était au rendez-vous, mais il n’était pas seul. Ils leur étaient tombés dessus. Une dizaine de gaillards enturbannés. Magnifiques, sans aucun doute, dans leurs parures de désert, mais lorsque l’on n’était pas dans leur camp, on ne pouvait que craindre leur colère. Gary ne savait même pas qui ils étaient, les autres aussi l’ignoraient.
Enlevés sans un mot, dépouillés de tous moyens de communication, ficelés comme des cochonnailles ardennaises, et conduits ici, en plein désert, dans des jeeps rutilantes qui sentaient encore l’usine.
L’airco des véhicules avait retardé un peu la rencontre avec l’univers de Lawrence.
Akram avait été enterré le premier. Ensablé jusqu’au cou malgré ses supplications hystériques. Il savait, mieux qu’eux, ce que signifiait la lente morsure du soleil.
Bob et Gabriel avaient suivi, enterrés debout, les mains liées derrière le dos. John ensuite, mais comme à l’évidence le temps c

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents