En direction du nord

Cara Dee, Doe Jane

Description

Quinn Sawyer n’a pas postulé pour un job d’intérimaire au fin fond de l’Alaska, à l’Hermitage O’Connor, parce qu’il veut changer de décor. Non, il aime sa Floride ensoleillée. Il va en direction du Nord pour obtenir des réponses de la part de Declan O’Connor, l’homme qui a fréquenté sa tante six ans auparavant.

Un jour, Declan avait disparu, et cela avait été le début du calvaire pour Quinn. La majorité des membres de sa famille s’était brusquement mise à le détester et l’accusait encore d’être la raison pour laquelle Declan avait mis fin à sa relation avec sa tante, même si personne ne lui voulait lui dire pourquoi.

Cela fait maintenant six ans et il n’en peut plus d’être le vilain de l’histoire. Il mérite de savoir en quoi il en est responsable, et il ne laissera pas son béguin pour Declan se mettre en travers de sa route.
Après avoir enfin retrouvé la trace de Declan, Quinn saute dans un avion – ou un engin mortel, comme il aime à l’appeler. Mais dans sa quête de vérité, il découvre qu’il y a bien plus au « Pays du Soleil de Minuit » que chercher des réponses.

Sujets

• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romance
• Gay
• Fiction
• Littérature
• Gay (disambiguation)
• LGBTQ+
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 66
• EAN13: 9782376767756
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
En direction du nord
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Cara Dee
Titre original : Northbound
© 2015 Cara Dee
Traduit de l’anglais par Jane Doe
Relecture et correction par Valérie Dubar, Miss Relect Addict, Deborah Bourguignon.
 
Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-775-6
Première édition française : mars 2020
Première édition : avril 2015
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
En direction
du nord
Le Nord #1
 
 

 
Cara Dee
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Merde, je vais mourir.
Quinn ferma les yeux et s’accrocha si fort à ses accoudoirs que ses jointures devinrent blanches. Aussi peu habitué qu’il soit aux déplacements en avion, il sentait bien que la situation n’était pas normale. Des turbulences aussi extrêmes annonçaient certainement une chute mortelle.
Alors, pourquoi le pilote lui riait-il au nez ?
Le petit avion ne cessait de bouger et Quinn, terrorisé, avait le cœur dans la gorge. À chaque minute qui passait, il envisageait plus sérieusement de se convertir à une religion quelconque et de prier pour son salut. À chaque violent soubresaut de l’appareil, il trouvait une nouvelle formule pour sa pierre tombale.
Ici gît le corps déchiqueté d’un Floridien idiot qui n’aurait jamais dû se rendre en Alaska.
Le pilote eut un nouvel éclat de rire, puis il lança :
— N’oubliez pas de respirer !
Sa voix bourrue disparaissait presque dans le rugissement du moteur. À moins qu’il s’agisse des hurlements du blizzard ?
Quelle importance, bon sang ?
Le mois dernier, Quinn avait eu vingt-cinq ans et jamais il n’avait imaginé fêter ce jour-là son dernier anniversaire. S’il l’avait su, peut-être serait-il… sorti pour s’envoyer en l’air. Au lieu de ça, il avait planifié sa vie avec son meilleur ami.
Logan travaillait dans le bâtiment, il avait quelques années de plus que Quinn et la semaine dernière, il était parti pour la deuxième fois au Moyen-Orient sur un chantier. Avant d’embarquer, il avait trouvé le temps d’aider Quinn à décrocher un poste dans le même secteur, mais à moindre échelle, il fallait bien l’avouer. L’annonce réclamait un homme à tout faire et Quinn tenait absolument à être engagé.
Il avait mis des semaines à convaincre Logan de lui donner un coup de main… Finalement, Logan avait accepté et passé l’appel au nom de Quinn.
— Encore un peu de patience, gamin ! annonça le pilote. Nous descendons.
— Je le savais, bon sang ! s’exclama Quinn, paniqué.
Le pilote ricana.
— J’ai dit « nous descendons », pas « nous nous écrasons » ! Nous atterrissons, c’est tout.
J’y croirai quand nous serons arrivés , pensa Quinn, méfiant.
Il n’avait rien d’un faible ou d’un trouillard pourtant. Il faisait un mètre quatre-vingts tout en muscles. Et il s’entraînait régulièrement. Quand il n’avait pas de quoi s’offrir un gymnase, il courait sur la plage. À quoi tout ça lui servirait-il une fois en Alaska ? Né et élevé sur la côte de Floride, Quinn ne possédait même pas un manteau dans sa garde-robe avant d’en acheter un pour ce voyage. Et il voyait par le hublot sa première neige qui tourbillonnait autour du petit avion en même temps que les vents violents.
La visibilité était pratiquement nulle et Quinn ne distinguait même pas le terrain d’atterrissage qui devait pourtant être tout proche. Il inspira un grand coup et se maudit pour avoir ouvert les yeux.
Puis l’avion toucha le sol et rebondit, avant de cahoter sur la piste. Quinn se permit un petit soupir de soulagement. Il plissa les yeux et chercha à percevoir le paysage. En vain. Entre le blizzard et l’obscurité, il discernait à peine de vagues collines et des rochers couverts de neige. Et pourtant le complexe devait se trouver tout près.
Pour un explorateur en quête d’aventure, c’était un rêve devenu réalité. Le bâtiment principal offrait une formule B&B , la bâtisse de gauche abritait un dortoir pour les routards et le personnel du domaine habitait dans l’aile droite. Tout près, des sentiers de randonnée donnaient accès à la vie sauvage, aux activités d’escalade et de pêche. Le complexe possédait également un spa, une piscine couverte, deux bateaux et une piste d’atterrissage. Nome, la ville la plus proche, était à moins d’une heure au sud. En avion.
Avant ce séjour, le plus au nord que Quinn ait connu c'était Philadelphie.
Son bronzage de Floride détonnait totalement en Alaska.
Et pourtant, il était là. Il avait parcouru des milliers de kilomètres et dépensé la totalité de ses économies pour ce poste. Et son but n’était pas de profiter du complexe dont il avait admiré les brochures. Non, il était censé passer les trois prochains mois à rendre habitables les onze nouveaux chalets qui, dès le printemps suivant, seraient loués à une riche clientèle.
De plus, Quinn comptait revoir et interroger Declan, l’homme qui six ans plus tôt, avait abandonné sa tante, Lynn Sawyer.
 
 
Un de fini, il m’en reste dix . Declan s’installa sur le canapé de sa nouvelle maison. Après six ans passés dans le bâtiment du personnel, il pouvait enfin se détendre « chez lui ».
Son frère Patrick, et Nina, sa femme, étaient les propriétaires du complexe « Hermitage O’Connor, vivez l’aventure ! », mais c’était grâce à Declan que l’endroit était aussi exceptionnel. Quand il avait accepté le poste, il avait stipulé un chalet bien à lui. Il avait dû attendre que les O’Connor aient les moyens de s’agrandir, mais voilà, c’était arrivé. Et pour la première fois en quarante ans d’existence, Declan était enfin chez lui.
Le chalet en rondins se fondait dans le paysage, ce qui lui plaisait beaucoup. Il était simple et rustique, à part l’eau courante, un luxe dans ces régions. De plain-pied, une seule chambre, des poutres apparentes au plafond, une salle de bain – pour laquelle il avait fait des folies – et une pièce à