Eveil sensuel
164 pages
Français

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Eveil sensuel , livre ebook

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Description

Romance contemporaine - 310 pages


Et si vous succombiez à un parfait inconnu ?


Cassie Beaumont, jeune fille bourgeoise, décide, du jour au lendemain, de prendre son indépendance.


Contrainte, pour des raisons financières, à vivre avec Mathieu, joaillier d’un styliste réputé, elle voit son quotidien bouleversé par cette cohabitation. Arrogant, caractériel, un brin agaçant, cet homme va mettre à nu la jolie Cassie en découvrant un bien lourd secret qu’elle dissimulait habilement.



Cet homme est-il réellement honnête et sincère ?


Cassie sortira-t-elle indemne de cette relation passionnée ?


Ce nouvel avenir est-il celui d’un épanouissement ardent, ou d’une irrémédiable destruction ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 227
EAN13 9782379611322
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Éveil sensuel – 3 – Cassie



Lola T.
Lola T.



Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-132-2
Photo de couverture : Heckmannoleg
Remerciements

J’ai souhaité volontairement que l’écriture de ce dernier opus soit un partage entre vous, chers lecteurs et lectrices, et moi. Grâce à Facebook, vous avez, tout le long de mon écriture, voté pour des choix que j’ai ensuite intégrés à l’histoire. Merci pour cette complicité auteur/lecteur qui se forme au fil du temps et qui est, pour moi, auteur, un bien précieux.
La couverture est le premier reflet du livre, merci à Didier qui a le don de magnifier les histoires, ainsi qu’à Ange pour son soutien permanent et ses encouragements.
Mes bêta-lectrices sont exceptionnelles et je vous aime très fort, Magali, Flavye, Brigitte, Elina. Quant à Catherine, beaucoup de mes fautes aiment savoir que tu seras là pour les corriger.
Plonger dans un univers érotique était un style nouveau pour moi et vous m’avez fait le bonheur de me suivre dans cette aventure, avec confiance et enthousiasme. Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre, merci du fond du cœur.
Et merci à vous, inconnus, qui m’avez marquée par un regard, une réaction, une parole et qui donnez vie, sans même le savoir, à certaines scènes ou certains personnages.
Merci également à Maria Bertucci d’accepter de paraître dans ce dernier tome.
L’écriture est un bien précieux dont le cœur retransmet la passion à travers des mots.
À toutes les femmes qui s’abandonnent…
Prologue

À presque vingt-quatre ans, je changeais de vie. Moi, Cassie Beaumont, qui me destinais à une carrière de pédiatre, j’abandonnais la médecine. Cela faisait déjà plusieurs mois que j’y songeais. Depuis toute petite, je m’imaginais médecin. Un rêve d’enfant qui s’était transformé au fil du temps comme la vision d’une belle carrière pour finir par une passion pour un métier noble. Mais les souffrances, les corps meurtris, les horreurs des accidents eurent raison de ma vocation. Petit à petit, la vie autour de moi devint sans attrait et sans saveur. Mon esprit restait continuellement à l’hôpital, près des patients qui se battaient chaque jour courageusement. De nature joyeuse, je perdis peu à peu mon sourire et mon enthousiasme, restant de plus en plus cloîtrée chez moi, oubliant même parfois ce qu’était le plaisir. Des raisons personnelles s’ajoutant à ce mal-être et mon avenir devint soudainement incertain. Lors d’un dîner entre les trois inséparables, Éloïse, mon amie de toujours, notre amie Chelsea et moi, j’abordai ce délicat sujet avec elles. Me connaissant depuis nos plus tendres années, Éloïse comprit que cela n’était point un caprice de petite fille riche. Je leur exposai mes souhaits. Passionnée par la mode depuis toujours, certainement à cause de ma mère qui y travailla un temps, j’étais désireuse d’ouvrir ma propre boutique. À l’hôpital, j’avais connu une jeune styliste, Maria Bertucci. De patiente, elle était passée à connaissance pour devenir une amie. Lorsque je lui proposai de s’associer avec moi, elle, la créatrice, moi, la propriétaire de la boutique, elle fut enchantée par l’idée. Et notre association vit le jour. Risquée, certes, mais très excitante. Éloïse, propriétaire d’une galerie, avait pris également des risques à son ouverture, elle comprit donc mon challenge. Mon père, Henri Beaumont, était un féru d’art. Il avait à la maison une collection impressionnante de tableaux, de bijoux, des sculptures, etc. Des œuvres de maîtres qu’il chérissait. Petite fille, je le suivais dans les musées, les expositions, les galeries. Auprès de lui, j’acquis des connaissances précieuses. Ma mère, elle, était bien plus passionnée par la mode. Elle y travailla jusque ma naissance. Auprès d’elle, j’appris à me mettre en valeur selon les circonstances, les grands stylistes n’avaient aucun secret pour moi et les défilés de haute couture furent des moments d’intense partage avec elle. J’acquis assez de savoir-faire pour ouvrir une boutique dans ce domaine. Même si ce projet rallumait mon existence, il me fallait l’annoncer à mon mentor, le professeur Lotz, et à mes parents, qui seraient certainement extrêmement déçus. Un lundi matin identique à tout autre, je pénétrai donc dans le bureau du professeur. C’était un homme grand, fin, avec des cheveux blancs, rarement de mauvaise humeur, un sourire constant sur le visage. Il avait cette faculté à donner de l’espoir à ses patients. Ce qui n’était pas aisé en oncologie, et le plus important, il savait les écouter. Ce qu’il fit avec moi. Il m’écouta silencieusement. Sans jugement ni reproches, il accepta ma décision, me précisant qu’il fallait de la passion pour soigner les malades et que si cette passion s’éteignait, il était effectivement sage de changer de voie. Je le remerciai de son enseignement et sortis soulagée et heureuse. Le plus dur restait à faire : affronter mes parents. Ils avaient toujours été justes envers moi, mais là, je n’étais pas certaine qu’ils comprennent ce choix. À 57 ans, Henri Beaumont, mon père, possédait plusieurs hôtels très prisés dans le monde entier. Il était fier de son ascension professionnelle qui lui avait ouvert les portes de l’aristocratie. Ses établissements recevaient le gratin de la haute société. Tous ces anciens ou nouveaux riches qui aimaient exposer leur argent dans des endroits luxueux. À 44 ans, ma mère, elle, ne travaillait pas. Elle se consacrait entièrement à son époux et aimait paraître à son bras lors de belles réceptions. Il faut dire qu’elle gardait une beauté naturelle qui faisait encore bien souvent parler. Fine et aussi grande que moi, avec des cheveux noir corbeau, identiques aux miens, et de grands yeux verts, nous nous ressemblions beaucoup, à la différence que j’avais les yeux marron de mon père. Elle était toujours très élégante, avec un style certain. Mon père, quant à lui, était un peu plus grand que sa femme, avec une calvitie prononcée depuis bien des années, d’ailleurs, je l’avais toujours connu ainsi et avec un léger embonpoint. Pour me faire rire, lorsque j’étais enfant, il comparait son couple à la Belle et la Bête. À présent encore, en y songeant, j’en souriais. S’ils paraissaient sans prétention et conciliants avec moi, ils avaient des valeurs à ne pas bafouer. Ne pas créer de scandales, être présentable en toute occasion, savoir se tenir dans les réceptions chics, ne pas jurer et ne jamais baisser les bras ni se croire au-dessus des autres. J’étais donc aussi à l’aise dans une robe courte, très peu appropriée aux yeux de ma mère, qu’en talons hauts et robe de soirée dans la réception la plus réputée de la capitale. Je pouvais converser sur des sujets très variés, sans me sentir perdue dans la discussion. J’avais une certaine éducation que je respectais en société. Je n’étais pas la petite bourgeoise bien sage et, parfois, les réceptions me pesaient, mais j’avais un rang à tenir et, pour mes parents, je le faisais au mieux. Mais j’avais également une personnalité, plus légère, qu’ils ignoraient. Les décevoir me terrifiait. Devant eux, je restais une petite fille. Leur annoncer que je changeais de direction revenait à les attrister, et je n’arrivais pas à l’accepter. Pour cette raison, je prévis tout à l’avance. Un ami d’Alexandre Maréchal, l’époux d’Éloïse – du moins, quelqu’un qui devint son ami après lui avoir été d’une grande utilité lors d’un souci au Club, établissement libertin qui lui appartenait –, cherchait un appartement à Paris, quelques semaines plus tôt, pour plusieurs mois. Pour le remercier de son aide, Alexandre lui trouva un somptueux loft en posant comme seule condition qu’il me prenne en colocation – Éloïse ayant expliqué ma situation à son époux. Cette personne hésita longuement, n’ayant pas de souci pour s’acquitter du loyer et ne recherchant pas de compagnie, il n’en voyait pas l’intérêt. Devant l’insistance de son nouvel ami, il céda. Je pouvais donc barrer sur ma liste « trouver une location à loyer raisonnable ». Je logeais dans un appartement prêté par mes parents, mais je voulais leur prouver que je pouvais voler de mes propres ailes. Leur aide m’était allouée pour mes études, en les arrêtant, il me semblait normal de m’assumer. Et comme ce loft était meublé, cela était pour moi une véritable aubaine. Je ne l’avais pas encore visité, mais mes amis me firent un rapport très élogieux du lieu. En ce qui concernait mes autres dépenses, j’avais un compte en banque bien rempli, approvisionné par mon père depuis des années. Il me servirait à payer les premiers loyers de la boutique, en attendant qu’elle soit rentable. Deuxième point primordial checké. Je comptais, pour être honnête, sur le carnet d’adresses bien rempli de ma mère, afin d’avoir de bonnes clientes rapidement. J’étais donc fin prête à faire face à mes parents. Dans un restaurant japonais, où je les avais conviés, j’attendis le moment opportun pour prendre la parole. D’une voix peu assurée et sans mettre de pauses dans mon récit, afin de ne pas perdre le peu de courage qui m’habitait, je leur narrai la situation. Je n’omis aucun détail : ma lassitude des études, mon désarroi face à la souffrance, cette obscurité qui peu à peu me détruisait, l’espoir de changer de vie, l’opportunité de m’associer avec une créatrice et mon déménagement proche dans le loft avec un colocataire. Ils m’écoutèrent consciencieusement, mon père buvant de temps à autre une gorgée de saké. Le silence nous enveloppa, lourd et pesant, alors qu’ils réfléchissaient chacun de leur côté. Ce fut ma mère qui prit la parole en premier.
— Tu n’aimes plus ton appartement, Cassandra ?
Depuis ma naissance, avec le corps enseignant, ma mère était la seule personne à m’appeler par mon prénom et non par mon surnom.
— Comme je l’ai précisé, mère, je préfère ne plus être à votre charge.
— C’est tout à ton honneur.
Mon père se racla la gorge et plongea ses yeux marron autoritaires d

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