Expiation

Sloane Kennedy, Lorraine Cocquelin

Description

« Quand on est une merde, on le reste. »

Des mots avec lesquels Dante Thorne, vingt-six ans, a dû vivre plus d’années qu’il ne peut en compter et un titre qu’il a remporté à l’âge tendre de seize ans lorsqu’une décision imprudente a tourné en tragédie. Et comme il ne peut pas nier la vérité de ces mots, pourquoi ne pas vivre selon eux à la place ? Tout foutre en l’air, baiser, rien de cela n’importe ; tant que cela fait du bien et lui fait oublier le jour où il a fait défaut à la seule personne qu’il avait toujours juré de protéger. Une bonne philosophie de vie jusqu’à ce que Dante rencontre le seul homme qui pourrait le faire désirer être quelqu’un d’autre...

À quarante et un ans et avec une brillante carrière de vingt ans comme Texas Ranger à son actif, Magnus DuCane aurait dû être dans la fleur de l’âge. Au lieu de cela, il pleure la perte de la fille qu’il n’a pas pu sauver et fait face à un avenir qui ne ressemble en rien à celui qu’il avait prévu. Le seul point positif est le jeune petit-fils, qui lui a soudainement été rendu après avoir disparu deux ans plus tôt, et la nouvelle famille d’hommes dans laquelle il a été accueilli à bras ouverts. Avec sa volonté de fer, sa maîtrise de soi sans faille et sa discipline inébranlable, Magnus sait qu’il peut commencer un nouveau chapitre et remettre sa vie sur les rails... s’il parvient à surmonter les sentiments inquiétants et inattendus qu’un jeune homme suscite en lui.

Parce que rien en Dante Thorne n’est bon signe pour Magnus. Son arrogance, son attitude impertinente, chaque mot dénué de tact qui sort de son incontrôlable bouche et, bien sûr, le fait qu’il est un homme.

Mais lorsque ses amis bien intentionnés envoient Dante auprès de lui en tant que garde du corps lorsqu’il retourne au Texas pour témoigner dans une affaire très médiatisée, Magnus commence à voir au-delà des mots impétueux et des sous-entendus sexuels sans fin. Et quand il commence à découvrir que ce qu’il voit n’est pas si mal que ça, soudain le fait que Dante soit un homme au lieu d’une femme ne semble plus être un si gros point de friction...

Sujets

• Époque contemporaine
• Romance
• Gay
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 80
• EAN13: 9782382280454
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Expiation
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Sloane Kennedy
Titre original : Atonement
© 2017 Sloane Kennedy
Traduit de l’anglais par Lorraine Cocquelin
Relecture et correction par Miss V., Agathe P.
 
Conception graphique : © Cate Ashwood
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-045-4
Première édition française : avril 2021
Première édition : janvier 2017
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Un grand merci à mes incroyables bêta lectrices, Rita, Claudia et Kylee, qui continuent de m'aider à faire en sorte que mes livres soient les meilleurs possible !
 
 
Expiation
Les protecteurs # 6
 

 
Sloane Kennedy
 

 
Prologue
 
DANTE
 
 
Ce type n’était pas trop mauvais en fellations. Il compensait son manque de finesse par son enthousiasme. Cependant, le seul fait que j’aie à me souvenir de lui baiser la bouche était une preuve en soi que je n’avais pas la tête à cela. J’aurais aimé rejeter la faute sur la légère ivresse que je ressentais après les deux verres de champagne avalés en un temps record, suite au premier que j’avais siroté longuement pendant toute la durée des toasts aux jeunes mariés. Toutefois, me mentir à moi-même était une perte de temps.
Non, il n’y avait qu’une seule explication au fait que j’étais si distrait que même une fellation relativement correcte ne me faisait aucun effet.
Cette explication était emballée dans un magnifique corps musclé de près d’un mètre quatre-vingt-dix, dotée d’un sourire nonchalant à tomber et des plus intenses yeux bleus que je n’aie jamais vus.
Cette explication me détestait aussi de tout son être et me le rappelait chaque fois qu’elle tournait ses yeux d'un bleu glacial dans ma direction.
Avait-elle une bonne raison ?
Hum, peut-être que j’aimais un peu trop titiller cet homme sur son allure collet monté, son âge avancé – encore que, quarante et quelques n’était pas vraiment ce que l’on pouvait qualifier comme tel – et le fait qu’il était grand-père. Sauf qu’il ne ressemblait à aucun papi de ma connaissance.
Je l’avais désiré dès notre première rencontre. Comme j’étais habitué à obtenir ce que je voulais, c’était sans la moindre hésitation que je lui avais affirmé que cinq minutes avec moi changeraient toute sa vision du monde.
Était-ce un peu orgueilleux ? Oui, sans doute. Ma mère m’avait souvent dit de réfléchir avant de parler, cependant, j’avais découvert que la plupart des hommes et des femmes que je désirais étaient bien plus excités quand c’était moi qui leur disais à eux ce qu’ils voulaient. En outre, je respectais systématiquement mes promesses de plaisir. Que je sois avec une femme, un homme, plusieurs partenaires de chaque sexe ou tous genres mélangés, je veillais toujours à ce que tout le monde prenne son pied, et plus encore.
Je les laissais avec l’envie d’en avoir davantage.
C’était une bonne règle. Elle me permettait de ne jamais avoir à courir après quelqu’un. Les hommes et les femmes venaient à moi et ne cessaient de revenir, jusqu’à ce que je décide que j’en avais terminé – ce qui était presque toujours le cas après la première fois.
Comme avec le joli petit lot qui suçait ma queue avec voracité.
Dès que je l’avais aperçu au milieu du personnel de service occupé à installer les hors-d’œuvre, je m’étais dirigé vers lui. Il avait essayé d’ignorer mes regards peu subtils, cependant, lorsqu’il avait fait tomber un plateau d’un étrange plat possiblement à la crevette juste parce que je m’étais rajusté dans mon pantalon sous ses yeux, j’avais compris qu’il n’allait pas tenir très longtemps. Il m’avait suffi ensuite de l’aguicher à coup d’œillades affamées et de tripotages légers chaque fois qu’il m’approchait pour me proposer des entrées qui ne m’intéressaient pas le moins du monde. Au moment où il était apparu à mes côtés portant un plateau de flûtes de champagne, et que j’avais directement empoigné son entrejambe, il s’en était fallu de peu pour qu’il ne fasse pas tomber les verres. Je lui avais simplement dit « salle de bain du haut », et il avait hoché la tête avec tant d’excitation qu’il avait ressemblé à un homme venant de gagner à la loterie.
Donc la pipe aurait vraiment dû être meilleure. Ou bien j’aurais au moins dû regarder ses cheveux bruns plutôt que de penser à des mèches noires entrecoupées de fils d’argent. Je n’aurais pas dû espérer que ce seraient de magnifiques yeux bleus qui se lèveraient vers moi pendant la fellation.
Putain de Magnus DuCane.
Je l’avais rencontré le jour où j’avais été assigné à la surveillance extérieure de la chambre d’hôpital de son petit-fils. Le petit Matty Travers subissait des chimiothérapies à l’hôpital pour enfants de Seattle, et j’étais chargé de le protéger après que Tate, son père, et Hawke, mon ancien collègue, s’étaient trouvés aux prises avec des trafiquants de drogue. Heureusement, personne n’était venu s’en prendre au petit garçon. J’étais content qu’il soit sorti de l’hôpital, même s’il allait me manquer.
Ce qui n’allait pas me manquer en revanche, c’était les regards dédaigneux que m’adressait Magnus chaque fois qu’il me voyait. Comment aurais-je pu deviner qu’il n’était pas gay ni même bi ?
D’accord, j’aurais sans doute dû saisir l’allusion lorsque les œillades aguicheuses que je lui avais lancées s’étaient heurtées à son malaise évident. Pourtant, j’aurais juré avoir vu autre chose dans ses prunelles étonnantes. J’