H5N1 Infected

François Panier

Description

Bruxelles, 2006. Grégoire, un employé de banque modèle, avait toujours cru que vivre une vie sage le protégerait des excès médiatisés du monde. Seul, sans famille, sans même un chat à nourrir, il reste à l’écart de tout. Ses seuls contacts sont sur les réseaux sociaux, avec KathrinaBlast, et Hulk33. Lui, il est H5N1 INFECTED. Et puis, un jour, tout bascule.

Ce pseudo sera le premier pas de sa descente aux enfers. La fausse bonne idée de rendre visite à la pulpeuse KathrinaBlast, à Houston, précipitera sa perte. Ou son renouveau. Ses normes seront détruites, y compris son identité, son intégrité physique, ses tabous et même, son orientation sexuelle.

Dans ce thriller aux relents de complots d’État et de bioterrorisme, Grégoire sera embarqué malgré lui dans une course pour sa survie. Tout indique qu’il s’est rendu coupable d’une attaque terroriste avec une arme biologique, le virus H5N1. Il mettra les pieds dans une réalité qui pourrait changer à jamais la face du monde.

François Panier explore, avant l’heure, une réalité qui pend au nez de l’humanité. Et si, le terrorisme de demain était biologique ? Qu’elles en seraient les conséquences ? Dans les décors américains saisissants d’authenticité de ce premier tome, nous suivrons un garçon attachant depuis son éclosion.

Sujets

• Suspens
• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Suspenso
• Détective
• Romance
• Suspense
• Thriller
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782376768449
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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H5N1 INFECTED
Copyright © 2020 Juno Publishing
© 2015 François Panier
Relecture et correction par Agathe P., Sanfrine Joubert
 
Conception graphique : © Adrien Panier
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-844-9
Première édition : janvier 2015
Deuxième édition : septembre 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
H5N1 INFECTED
Rebirth
Vacation
Speeding up
Sunday
Sun Hotel
Loneliness
Weird meeting
A bad night
John Fishman
A new day
Queen of the night
Freaky day
Rescuying H5N1
Hitting for freedom
Hosted
The dream is over
A wasps nest
Minnesota Champion Race
Virginia is for Lovers
From Vegas to Nowhere
Spreading H5N1
Sunny Sunday
H5N1 Reloaded
À venir
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
« Je ne peux pas tourner la page, alors j’ai commencé un nouveau livre ».
À ma femme, et mes enfants .
 
H5N1 INFECTED
Chroniques de Gary Gardner #1
 

 
 
François Panier
 

 
H5N1 INFECTED
 
 
 
 
L’eau glacée jetée sur son corps nu le ramena à ses sens. Mais surtout à sa douleur.
Grégoire aurait voulu dire quelque chose, mais il ne savait rien. Il aurait avoué n’importe quoi, juste pour que cela s’arrête. Un choc, violent, sur sa tempe gauche, fit pivoter sa tête jusqu’à sa limite. Il entendit un « crac » sans trop savoir si c’était son crâne qui explosait ou si c’était sa colonne qui avait subi une torsion trop importante et qui cédait. Pendu par les poignets, jambes écartées et attachées par des liens trop serrés, Grégoire attendait la mort comme un soulagement.
Il fallait que ça finisse, et que ça finisse vite.
Ses tortionnaires se relayaient. Il avait été battu, brûlé, électrocuté, violé, roué de coups de bâton et de fouet. Il sentait le plaisir que ces hommes avaient à l’utiliser comme défouloir. Une façon lâche d’exprimer une virilité hors d’à-propos. Le frapper, l’ insulter, ils lui crachaient à la figure, lui pissaient dessus.
Une nouvelle vague glacée lui parcourut l’échine. Un seau d’ eau ?
— Il a son compte pour aujourd’hui, dit une des voix. On continuera demain.
Grégoire essaya de redresser la tête, et d’articuler «  finissez-moi !  », mais tout ce qui sortit de sa bouche, ce furent des bulles de sang mélangé à sa salive.
Quelques seaux d’eau supplémentaires rincèrent son corps du plus gros de son sang et des mains rustres frottèrent, avec une serviette rêche, les écailles coagulées.
Sans qu’il s’y attende, ses poignets furent libérés et il s’effondra sur l’épaule d’un de ses tortionnaires qui l’ajusta, comme un sac de farine, et quitta la chambre maudite.
Quelques pas plus loin, il était de retour dans sa cellule.
L’homme le déposa sur la couche dure avec une étonnante délicatesse et couvrit son corps grelottant avec la couverture.
Enfin, Grégoire fut seul.
Mais demain, ou tantôt, l’enfer recommencerait.
On croit toujours que vivre une petite vie banale, sans gros écarts de conduite, vous protège de toutes ces folies qu’on voit au cinéma. Mais il suffit d’un rien pour que tout bascule et tourne au cauchemar.
Conduire prudemment ne vous met pas à l’abri d’un chauffard, ne pas fumer ne vous immunise pas du cancer du poumon, faire du sport n’est pas une garantie de bonne santé.
Grégoire n’avait eu jusqu’ici qu’une petite vie banale, un employé de banque insipide, invisible, même vis-à-vis de ses collègues. Les seules qui l’appréciaient vraiment c’étaient ces vieilles petites femmes qui venaient systématiquement à son guichet, car elles savaient qu’il prendrait le temps nécessaire pour les écouter. Aucune ne se souvenait jamais de son nom. Pour elles, il était juste « jeune homme » .
Une vie minable, dans un appartement minable, avec comme seuls liens sociaux, les potes sur MSN. Ah pour ça, il était gâté. Hulk33 et KathrinaBlast le rencontraient tous les soirs, via leurs consoles respectives. L’un depuis Montréal, l’autre depuis Houston. Mais il y avait aussi SpoiledHunk, Grosdoudou21 et SexBomb69 qu’il « rencontrait » à l’occasion, en live chat.
Grégoire – alias H5N1 INFECTED – ne vivait plus que par eux. Il avait abandonné définitivement le monde réel le jour où, pour ses trente ans, il s’était offert un abonnement à la salle de musculation de sa rue. Un mauvais calcul. Cette salle était moche, remplie de ringards qui passaient plus de temps à s’admirer dans le miroir en serrant le ventre pour se donner l’illusion que les deux bacs de bière de la semaine n’avaient aucun effet secondaire. Il aurait dû se déplacer plus loin, un vrai sportif aurait profité d’une bonne petite marche pour se rendre à son sport, mais il avait cru que ce serait plus pratique d’être tout près de la maison. À la troisième fois, Monsieur Mêle-Tout avait commenté ses performances limitées – mais quoi, il était débutant ! – et depuis, cet emmerdeur ne l’avait plus lâché, voulant se prouver quelque chose en se chargeant de son « entraînement », le haranguant pour ses maigres efforts, promulguant des conseils douteux sur les techniques et les poids à soulever. À la fin du mois, Grégoire n’avait pas renouvelé son abonnement, et même, il évitait de passer devant la salle aux heures où « José » devait y être.
Employé zélé, insipide, mais zélé, il restait toujours plus tard, tant et si bien que son chef lui avait fortement conseillé d’écouler ses heures sup avant la fin de l’année. On était à l’ automne.
Et c’était là le véritable début du cauchemar qu’il était en train de vivre.
Grégoire vivait seul, pas de famille, pas de petite amie, pas même un chat à nourrir.
Il ne dépensait rien, pas par avarice, ni par économie, mais parce qu’il n’avait besoin de rien et que rien d’extraordinaire ne motivait sa vie sans relief.
— Mon p’tit Grégoire, vous avez vos congés et vos heures à prendre, et je préfère planifier une absence de sept semaines d’une traite, pour pouvoir vous remplacer sans créer d’embarras, plutôt que vous ne distilliez vos jo