#Joueur
396 pages
Français

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#Joueur , livre ebook

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Description



Les joueurs doivent jouer.


La haine est comme un poison. Cela contamine tout.


Tout comme le doute.


Même si je nie ce que j’ai entendu, même si j’insiste pour dire que ce n’est pas vrai, le germe du doute a été planté. Je ne peux pas m’empêcher d’être tourmentée par les innombrables hypothèses qui ont envahi nos vies.


Romeo et moi étions heureux en amour. L’avenir était plus brillant que n’importe quelle étoile dans le ciel le plus sombre. Maintenant, tout est brisé. Littéralement brisé. Toute la carrière de Romeo est en jeu, tout mon avenir est menacé... et mon passé ?


Il revient me hanter.


Nous hanter.


Romeo dit que nous sommes dans le même bateau et qu’à présent, la seule chose certaine, c’est nous. Mais jusqu’où un amour si nouveau peut-il être poussé ? Les efforts que nous devrons faire pour nous sauver mutuellement mettent tout en danger.


Romeo est un #joueur, mais combien de jeu une personne peut-elle jouer ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 74
EAN13 9782376763949
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny 92100 Boulogne-Billancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ #PJoueur Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2015 Cambria Hebert Titre original : #Player © 2015 Cambria Hebert Traduit de l’anglais par Rose Seget Relecture française par Valérie Dubar, Rafaël Rivière Conception graphique : © Tanya pourMore Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-394-9 Première édition française : octobre 2018 Première édition : mars 2015
Table des matières
Édité en France métropolitaine
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Ils vécurent heureux
Note de l’Auteur
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les person nages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur , ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex isté, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicit es et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains l ecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de sto cker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
#Joueur Hashtag ~ Tome 3
Cambria Hebert
Chapitre 1
Rimmel
— Tu pourrais découvrir qu’elle vient d’une famille de meurtriers, je l’aimerais toujours. — C’est drôle que tu dises ça. Parce qu’apparemment , c’est son père qui a tué sa mère.
Ce n’est pas vrai. Même mes dénégations les plus fermes n’arrivent pas à me faire oublier les paroles que j’ai surpris ; elles me martèlent le cr âne et pulsent au même rythme que mon cœur. Je sens battre, en moi, comme un pouls qu’on ne peu t pas entendre. Je ne peux pas penser à ça maintenant. Je n’ai pas de temps à consacrer à cela. Je dois me concentrer uniquement sur l’homme assis à côté de moi. Il n’est pas aussi dét endu que d’habitude. Même s’il m’adresse son sourire direct et cool, je vois bien qu’il est unpeu forcé. Il est inquiet. Fou d’angoisse et probablement de d ouleur. Même si je suis certaine que j’aurais plus de facilité à m’arracher les dent s une par une que de l’entendre admettre qu’il a mal quelque part. Pas besoin qu’il me le dise. Je le sais.
Et pour le moment, il est tout ce qui compte. — Comment te sens-tu ? demandé-je en levant la tête vers lui. Il plante son regard bleu azur dans le mien et me répond en souriant :
— C’est chiant d’attendre.
J’ai l’impression d’être là depuis des heures. D’ai lleurs, c’est probablement le cas. J’ai perdu la notion du temps. Je vais d’événement en événement.
C’est ainsi depuis que je suis entrée sur ce terrai n de foot couvert, en croyant que Romeo m’y avait donné rendez-vous. À un moment, je frémissais d’impatience de le retro uver, la seconde d’après, j’étais suspendue à un poteau de but, ligotée et le s yeux plantés dans le regard d’un type qui avait visiblement perdu la tête. Je frissonne à ce souvenir et je sens le bras de Ro meo se resserrer autour de moi. Sa main vient se poser contre ma tête, me plaq uant contre lui.
— As-tu encore froid ? marmonne-t-il. Les mots résonnent dans mon oreille appuyée contre sa poitrine plus que je ne
l’entends vraiment. — Non. Impossible d’avoir froid lorsque je suis contre lui de cette façon. Mais même la chaleur de fournaise que dégage l’homm e que j’aime ne peut effacer complètement le souvenir de ce que Zach m’a fait. Nous a fait. — Détends-toi, murmure Romeo en essayant encore une fois de me rapprocher de lui. Je me raidis dans ses bras et je relève la tête mal gré sa tentative de me retenir contre lui. — Je ne veux plus m’appuyer comme ça contre toi, di s-je. Ton bras…
— Est cassé, réplique-t-il. Juste là.
Il désigne du doigt son bras plaqué contre lui. La peau est violette, marbrée et enflée. J’ai envie de vomir chaque fois que mon reg ard se pose dessus. Son bras ne serait pas dans cet état s’il n’avait p as dû grimper sur ce poteau pour me décrocher. — Tu es du bon côté, tu ne me fais pas mal du tout, poursuit-il comme si de rien n’était, comme s’il ne voulait pas voir à quel poin t je suis bouleversée de le voir ainsi. Je cède et me laisse aller contre lui. Il est torse nu, sa peau est douce et son corps tellement solide et ferme que si je ferme les yeux, je peux presque me convaincre qu’il n’a pas été blessé. — Rim, reprend-il doucement au bout de quelques min utes.
— Oui ? — Il faut que tu me dises tout ce qui est survenu. Avant que j’arrive. Il a parlé d’une voix tendue. J’ouvre les yeux d’un coup. Pourquoi veut-il le savoir ? Pourquoi souhaite-t-il se remémorer ce qui s’est passé là-bas alors que cela a été déjà si difficile ?
— C’est fini, Romeo. Pas la peine de revenir dessus .
— Hé, chuchote-t-il en se dégageant doucement.
Je me redresse vivement craignant de lui avoir fait mal. Mais avant que je puisse m’éloigner, il se place en face de moi et m’oblige à faire de même en posant sa main sur ma hanche. C’est celle qui est au bout de son b ras blessé et je lui jette un coup d’œil affolé. Il n’a fait aucun geste brusque ni mê me vraiment bougé, mais j’aurais préféré qu’il ne le remue pas du tout.
Je m’installe comme il m’y incite, mais je ne quitt e pas des yeux cet endroit, au-dessus de son coude où la peau témoigne du traumati sme qu’il a subi. J’espère que les médecins vont vite revenir et qu’i ls apporteront un pansement géant. Je sais bien que ça ne le soignerait pas, ma is au moins, je n’aurais plus à le voir. — Hé, dit-il à nouveau, la voix rauque et autoritaire.
Je lève le regard vers lui.
Il secoue lentement la tête, m’intimant silencieuse ment l’ordre de stopper mes pensées. Sa main est simplement posée sur ma hanche . C’est notre seul point de contact. Ce n’est pas nécessaire. Ses prunelles azur pénètrent jusqu’à mon âme. Je pe nse que personne ne peut
me regarder comme il le fait. On dirait que je suis la seule personne qui existe à ses yeux. Il ne fait pas que m’observer, son regard me transperce, comme si j’étais la chose la plus précieuse pour lui.
Je suis hypnotisée par ses yeux, par lui. Un trou s e creuse dans ma poitrine, mais pas comme lorsqu’on est anéanti par une mauvaise no uvelle, plutôt comme si elle voulait laisser de la place à tout ce qu’il me comm uniquait sans même ouvrir la bouche.
— Comment arrives-tu à faire ça ?
J’ai l’impression que ma langue est toute sèche et se colle à mon palais. — Quoi ? L’expression de son regard ne change pas d’un iota. Au contraire, elle semble s’intensifier encore.
— Comment peux-tu me regarder… comme si j’étais tou t pour toi ? Il émet un son guttural et doux. Une sorte de grogn ement qui signifie son accord. — Parce que tu l’es.
— Romeo, soupiré-je.
— Rimmel, réplique-t-il sur le même ton. N’oublie p as surtout.
Je tente de m’écarter un peu de lui, mais il me ret ient en resserrant ses doigts sur ma hanche.
— N’oublie pas cet instant. N’oublie pas la vérité la plus fondamentale : je t’aime et ça ne changera jamais.
L’émotion monte comme une vague en moi et je sens m es yeux s’embuer. Ce qu’il a dit est magnifique, mais c’est surtout la r aison pour laquelle il a prononcé ces mots qui me touche tellement.
Ce n’est pas fini. Il y aura beaucoup d’autres moments comme celui-ci pour nous. Des instants, riches et sereins, rien qu’à nous. Et ils seront me illeurs que ceux-ci encore. Mais nous allons devoir nous battre pour protéger c e que nous partageons.
— Pour moi non plus, ça ne changera pas.
Un large sourire s’étire sur ses lèvres et ses yeux s’illuminent. Je scelle ma promesse d’un petit baiser picoré sur ses lèvres. L a poussée de désir que déclenche chacun de ces baisers déferle aussitôt et fait se r ecroqueviller mes orteils. J’entrouvre la bouche pour laisser sa langue venir me caresser. J’ai tellement besoin de son contact.
Mais notre moment de tendresse est vite interrompu. La porte s’ouvre dévoilant un homme aux cheveux gri s, vêtu d’une blouse blanche, un dossier à la main. — Monsieur Anderson, lance-t-il en regardant seulem ent Romeo comme s’il ne voyait pas la petite bulle dans laquelle nous somme s tous les deux. J’ai reçu les résultats de votre radio. La petite bulle explose immédiatement, laissant pla ce à la réalité. Le père de Romeo entre dans la pièce, le regard inq uiet tandis que sa mère reste sur le pas de la porte, observant ce qui se passe à l’intérieur comme s’il s’y déroulait une cérémonie secrète. Je me dépêche de me redresser sur le lit, ignorant les protestations de mon corps
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