L enfant de la délivrance
256 pages
Français

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L'enfant de la délivrance , livre ebook

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Description

C’est en fouillant un jour dans les affaires de son père adoptif que Juliette découvre son métier : il est tueur professionnel. Un choix évident lui vient alors à l’esprit, celui de faire le même travail. Mais lors de ses nombreuses missions, cette jeune fille va découvrir que certaines histoires qui paraissent invraisemblables ne sont pas que des légendes. Entre des vampires et des loups-garous, Juliette va vite comprendre qu’il n’y a pas que des humains sur terre, surtout lorsqu’elle rencontre le tout premier vampire, un homme peut-être prétentieux, mais d’une beauté à couper le souffle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 juillet 2011
Nombre de lectures 15
EAN13 9782365400053
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L'Enfant de la Délivrance


Cyndie Soue



LES EDITIONS SHARON KENA



Tous droits réservés, y compris droit de reproduction totale ou partielle, sous toutes formes.

©2011Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
ISBN : 978-2-36540-005-3



" Un grand merci à Rémy qui a su me soutenir et m'aider durant ces années de création, à Fleurine pour son remarquable travail sur l'illustration, à Ambre pour son aide au niveau des corrections, sans oublier les éditions Sharon Kena pour la confiance qui m'est accordée avec la publication de ce roman.
Un grand merci également à ma famille, mes amis, mes lecteurs.
Merci de votre soutien qui m'est si précieux. »
Table des matières



Juliette livre 1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Juliette livre 2
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Charlène livre 1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Charlène livre 2
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Charlène livre 3
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Juliette Livre Premier : Sans Pitié
--- 1 ---

Mon Enfance



Tout est écrit. Quelque part, je ne sais pas où, mais ma vie et celle des autres y sont écrites. Tout est tracé d’avance. Notre vie suit un certain chemin, mais, quelle que soit la route que nous prenons, l’avenir prend un tournant important. Grâce à lui, notre avenir se trace lentement vers notre fin.
Mon passé a pour conséquence l’avenir qui me tendra ses bras. Refoulé au fond de moi, j’essaie par tous les moyens de ne plus y penser. Pourtant, sans lui, je ne sais pas ce que je serai devenue, mais certainement pas la femme que je suis actuellement.
Mon enfance n’avait rien eu d’extraordinaire, je ne me rappelais pas d’une partie. Tout ce dont je me souvenais, c’était que ma mère était morte il y avait si longtemps que je ne savais même pas à quoi elle ressemblait. Mon père n’avait jamais existé.
Je ne pouvais dire comment, je me retrouvais un soir dans une forêt très sombre. Un homme apparut devant moi, je n’arrivai pas à voir son visage, puis plus rien, le trou noir.

Mes souvenirs me revenaient dès l’âge de huit ans. J’étais dans un grand lit aux draps de soie. J’avais la tête qui tournait, je distinguais quelques têtes, dont celle d’une femme, près de moi au sourire rassurant, un homme à côté qui souriait également et un troisième au fond de la pièce, caché. Cet homme, si étrange, j’avais l’impression de le connaître, de l’avoir vu avant ce jour. J’essayais de parler avant de sombrer à nouveau dans un sommeil profond.
Quelques heures plus tard, bien réveillée, je regardais autour de moi. Il faisait tellement noir que je ne voyais presque rien, si ce n’était des formes vagues. J'apercevais cependant par la fenêtre la moitié de la lune. Puis quelque chose dans la chambre bougea. Je pris peur un instant, mais n’eus pas le temps de hurler, car une femme entra de suite. Elle alluma une lampe posée sur une table de nuit à côté de moi et me sourit. C’était la femme que je voyais pendant mon hallucination. Elle me demanda si j’allai bien, quel âge j’avais, mon prénom. Pour les deux dernières questions, j’étais incapable de répondre.
La femme continua pourtant à me sourire tout en touchant mon front, regardant mes yeux avec une toute petite torche. J’évitai à tout prix cette lumière aveuglante, car elle me faisait mal. La femme me demanda de me détendre, qu’il ne fallait pas avoir peur, que j’étais en sécurité. Je voulais la croire, pourtant, l’homme derrière elle ne m’inspirait pas confiance.
– Il est ton ami, me dit la femme après avoir vu mon regard se tourner vers lui. Il t’a sauvé la vie il y a trois ans. Tu peux le remercier.
Je ne fis pourtant rien. Je ne voulais pas lui parler. Je me rendormis progressivement, faisant confiance à cette infirmière qui semblait si douce. Elle me protégerait de lui, c’était ce que je me disais pour me rassurer.

Le lendemain, dans une longue robe de nuit blanche, j’essayais de marcher, mais tombais de suite. La femme vint dans ma chambre et m’aida à me lever. Je ne sentais pas mes jambes, je ne savais pas marcher. Plus tard, je compris que les trois ans de coma avaient bloqué mon corps, d’où mon incapacité à marcher. Chaque jour, cette maman par procuration venait m’apprendre à marcher de nouveau. J’avais du mal, je pleurai parfois sur elle. Puis un jour, je ne pouvais dire quand, je réussis enfin à marcher puis à courir.
On m’avait fourni de quoi m’habiller, de quoi jouer, avant de me faire visiter les lieux. J’étais dans une grande maison entourée d’un parc immense. Les pièces de la maison étaient chacune si grandes que je me trouvais encore plus petite.
À l’heure du déjeuner, je pouvais enfin manger dans la pièce appropriée et découvris l’homme qui était près de moi avec la femme lors de ma tentative de réveil. Assez jeune, du moins pour être père, il était blond aux yeux très clairs.
– Bonjour Juliette, dit-il avant de prendre une tasse et de la porter à ses lèvres.
Je regardai autour de moi. Hormis un grand homme se trouvant devant la porte par laquelle je venais, nous étions seuls.
– Oui, tu t’appelles bien Juliette, reprit l’homme. Viens donc t’asseoir, ton repas va refroidir.
Sans dire un mot, j’obéis. Je ne me fis pas prier et mangeai tout très rapidement. Je ne savais pas ce que c’était, mais je m’en fichais. À la fin du repas, je soupirai.
– Tu avais drôlement faim, Juliette.
– Comment savez-vous mon nom ? avais-je demandé.
– Je le sais, c’est tout. Je peux même te dire que tu as huit ans.
– Et vous, c’est quoi votre nom ?
– Je m’appelle Lucien, mais si tu le veux, tu peux m’appeler papa.
– Pourquoi ?
– Parce que tu vas vivre avec moi. C’est ta maison ici à partir de maintenant.
– Et la femme en blanc sera ma maman ?
– C’est une infirmière très gentille, mais non. Tu auras juste un père.
Il me sourit. En quelques jours, j’avais oublié que j’avais eu une mère, que j’étais allée courir dans un bois sans savoir pourquoi. Je mettais mon petit passé de côté malgré moi.

Quelques jours plus tard, on m’apprit à lire, écrire et compter. Je détestais faire les devoirs et cherchais toujours à les éviter, mais mon « père » insistait tellement que je dus m’avouer vaincue. D’après lui et l’infirmière, j’étais en retard sur les autres enfants de mon âge, mais on ne m’en disait pas plus. Comment aurais-je pu savoir cette information alors que j’étais l’unique enfant des environs ? Doucement, j’apprenais donc ce qu’il fallait savoir pour faire plaisir, mais aussi par curiosité. En même temps, un autre professeur m’enseignait le sport. Il me faisait courir, faire du badminton et j'en passais. Je préférais déjà ça aux études, mon père le remarqua vite. J’en demandais toujours plus, j’étais vive, le sport était un moyen d’oublier pendant un long moment les autres tâches à accomplir.

À mes douze ans, j’entrai en pleine période d’adolescence. Je voulais poser toutes les questions que je n’avais jamais posées auparavant. Un soir, dînant seule avec mon père, comme d’habitude, je me permis ce luxe sans aucune réserve.
– Papa, pourquoi je n’ai aucun souvenir de mon enfance ?
– C’est normal. Tout le monde est comme ça. Moi-même, je ne me souviens pas de mes cinq premières années et pourtant j’ai une bonne mémoire.
– Je le sais déjà, mais entre cinq et huit ans, je ne me souviens de rien. Pourquoi ?
Mon père finit sa bouchée et me demanda de manger. Je lui dis ne plus avoir faim et voulus qu’il réponde à ma question. J’attendis patiemment.
– De quoi te souviens-tu ? me surprit-il à demander.
– Hum…
– Avant ton arrivée ici, je veux dire.
– Je me souviens d’avoir été dans une grande pièce so

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