La boule de Noël

Thomas Andrew

Description

Noël, assistant événementiel au BHV, est jeune et dynamique. Il a tout pour être heureux : un fiancé et un boulot qu’il adore. Les fêtes de fin d’années sont toujours un moment de stress pour lui en raison de l’effervescence qui agite le grand magasin. D’autant plus qu’à la même période, il reçoit chez lui des sacs de courriers d’enfants à cause de son patronyme célèbre et homophone : Père Noël. Mais cette année, tout part en vrille. Son fiancé, avocat qui veut devenir associé, est aux abonnés absents et le jeune assistant risque de perdre son boulot à cause d’une succession d’imprévus. Un soir, il rentre chez lui et ouvre l’un des sacs de courrier. Il tombe sur un paquet, chose inhabituelle.

Il l’ouvre et découvre une boule à neige représentant le Pôle Nord et le village de son homonyme. Or, cet objet est enchanté. Dès que Noël prononce le nom de quelqu’un, la boule s’opacifie et montre ladite personne réalisant des actes répréhensibles. Noël décide de s’en servir pour améliorer son quotidien et pour éviter son licenciement. Mais la magie, même celle de Noël, a toujours un prix...

Romance de noël

Sujets

• Romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Littérature
• Comédie romantique
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Comédie sentimentale
• Comédie sentimentale
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 10 décembre 2020
• Nombre de lectures: 13
• EAN13: 9782376769330
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
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La boule de Noël
Copyright de l’édition © 2020 Juno Publishing
© 2020 Thomas Andrew
Relecture et correction par Françoise., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-933-0
Première édition : décembre 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Dédicace
 
 
 
 
 
À tous les amoureux de la magie de Noël.
 
 
La boule de Noël
 

 
 
Thomas Andrew
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Me retrouver sur le trottoir en face de mon immeuble, à deux heures du matin, en débardeur et bas de pyjamas, pieds nus, sous un vent glacial, dans l’attente que les pompiers et les flics finissent leur intervention, ce n’est pas vraiment ce dont j’ai besoin en ce moment.
C’est un peu la cerise sur le gâteau de mes emmerdes actuelles. Entre mon boulot de responsable événementiel au BHV avec un chef de section qui me tape carrément sur le système à un mois de Noël, les quatre mioches des voisins du dessous qui passent leur temps à hurler pour un rien et ma voisine de palier qui se prend pour Dolores Ombrage dans le dernier tome d’Harry Potter, je suis légèrement à bout.
Non. Appelons un chat, un chat. Je suis crevé. À côté, un zombi dans Walking Dead a meilleure mine.
Ainsi, depuis une bonne demi-heure, comme la plupart des occupants de la bâtisse, je supporte les réflexions acerbes de ma gorgone de voisine, ne préférant rien rétorquer et résistant à l’envie de l’étrangler.
D’ailleurs, depuis le déconfinement, elle figure dans ma short-list des personnes à buter. Même Monsieur Rozenfeld, un charmant vieillard de soixante-dix ans qui ne ferait pas de mal à une mouche, est à deux doigts de la pousser dans les escaliers, de la finir à coups de canne et d’enfouir sa dépouille dans les caves. Je lui ai proposé mon aide. Y’a pas de raison qu’il soit le seul à s’amuser. Mais le fait d’avoir un commissaire de police au dernier étage nous a vite dissuadés de passer à l’offensive.
Quoique.
Avec ce qu’il vient de se passer, il risque de rallier nos rangs dès demain matin.
Oui. C’est grâce à elle que nous sommes dans cette situation inconfortable. C’est devenu son petit rituel de milieu d’automne, depuis trois ans.
Cette chère Madame Ralin – Eugénie de son prénom – oublie, sciemment, d’entretenir sa chaudière. Et comme les nuits de cette fin de novembre commencent à être fraiches, cette vieille dame de soixante-neuf printemps veut l’allumer. Résultat des courses, une désagréable épaisse fumée noire envahit gentiment le bâtiment faisant ainsi retentir les alarmes incendie.
— J’étais persuadée que je l’avais nettoyée, bredouille la mégère. C’est idiot.
— Arrêtez… Ce n’est pas comme si vous nous faisiez le coup tous les ans, pesté-je.
— C’est absolument faux ! s’offusque-t-elle indûment.
— On a de la chance, grommelé-je. Cette année, il ne pleut pas des trombes.
— Je suis une vieille dame, mord-elle. Il m’arrive d’oublier des choses. J’ai la mémoire qui flanche.
Je la toise.
Madame Ralin a bien des compétences. Elle médit, dénonce, épie, hurle, colporte, mais perdre la boule, absolument pas.
Soudain, un flic, dans la trentaine, plutôt sexy dans son uniforme vient à ma rencontre, coupant net ma conversation avec l’odieuse voisine.
— Je dois vous interroger, déclare-t-il le visage fermé.
— Pas de souci, affirmé-je. Ça va être rapide. C’est la même histoire chaque année. À ceci près que je n’ai pas eu le temps de remplir mon attestation. On a été un peu pris au dépourvu. J’ai mis mon masque à la hâte, c’est déjà ça. D’ailleurs, je n’aurais pas su quoi cocher… À moins que le motif « voisine chiante » ait été ajouté par le Ministère de l’Intérieur. J’espère que vous n’allez pas me flanquer une amende de 135 euros.
Il se contente de sourire et me fait signe de le suivre.
Nous nous écartons du groupe et il me demande :
— Déclinez votre identité et racontez-moi ce qu’il s’est passé, ordonne-t-il en me reluquant timidement.
J’inspire longuement et lance :
— Noël Père.
L’officier arque les sourcils, prenant cet air que je ne connais que trop bien. Celui qui dit : « tu te fous de ma gueule ».
— Vous êtes donc le fameux Père Noël, articule-t-il lentement.
— C’est ça, répliqué-je, blasé. Je suis bien Père Noël.
Le flic plante son regard dans le mien, me toise de la tête au pied puis apostrophe son collègue :
— Martin, apporte-moi un éthylotest. Je suis tombé sur un bon, là.
Je soupire, las.
Voilà ce que j’endure quand je rencontre les gens pour la première fois et que je dois me présenter. Bien sûr, mon nom est le parfait homophone de Père, d’où la confusion et les railleries. Mes parents ont un curieux sens de l’humour. Particulier pour certains. À chier pour d’autres. J’ai toujours opté pour la seconde catégorie.
Avec mon patronyme, il aurait pu me donner un autre prénom. Thomas. Yvan. Florent. Bastien. Il y a plus de cinq cents prénoms recensés en France. Mais non. Il aura fallu qu’ils choisissent celui-là. Noël était tout indiqué. Et le pire, c’est qu’ils en sont fiers, de leur blague. Même après trente et un ans.
En revanche, personnellement, j’avoue que ce calembour a été plutôt un fardeau. J’en ai bavé. Au collège notamment. Au lycée, aussi. À l’université, également. Dans mes boulots…
En fait, partout et tout le temps.
— Monsieur l’agent, répliqué-je gentiment, si vous m’accompagnez chez moi, je vous montre ma carte d’identité pour lever tout malentendu.
— Bien sûr… Et Comète ou Rudolf, ils ne peuvent pas vous l’apporter ? raille-t-il.
Je souris et ironise :
— Impossible. Ils sont à l’étable. Ils dorment. Il faut qu’ils soient en f