La chute

Stewart Kate, Caroline S. Segura

Description

Dallas

Il a fait vivre mon cœur... jusqu’à ce qu’il le brise. Je n’avais que quinze ans lorsqu’il l’a revendiqué et vingt quand il partit avec lui. Ils disent que ce qui doit arriver arrivera. Mais lorsqu’on a changé et passé le point de non-retour, comment les choses peuvent-elles demeurer les mêmes ? Sept ans plus tard, Dean Martin débarque à nouveau dans ma vie dans l’espoir de reprendre ce que j’ai lutté si ardemment pour oublier, et il allait vite s’en rendre compte. Je n’étais plus la femme naïve qu’il avait quittée... et je n’étais plus sienne. J’ai rencontré l’amour de ma vie et mon âme sœur quand j’avais quinze ans. Je le savais, il le savait. Il voulait retrouver cette fille. Je voulais oublier qu’elle avait un jour existé.

Dean

Ce que je pensais être une voie déjà toute tracée pour moi s’est avéré n’être qu’une illusion. Vivant sept ans dans le regret, je ne réalisais que trop tard être brisé, et que le coupable n’était autre que moi. Je pensais que l’amour pouvait attendre... mais non. Tant d’années auparavant, nous avions tout, et puis, comme un idiot, je suis parti. Elle était tout ce qui comptait. Elle était tout ce qui pouvait être. Il n’y avait pas de vie sans Dallas, pas de sens... exceptée elle. Peu importe l’intensité de ses efforts pour me convaincre, je savais devoir la faire mienne à nouveau, la faire se souvenir... de la chute.

Sujets

• Époque contemporaine
• Romance
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 17 septembre 2020
• Nombre de lectures: 218
• EAN13: 9782376768630
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
La chute
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2015 Kate Stewart
Titre original : The fall
© 2015 Kate Stewart
Traduit de l’anglais par Caroline S. Segura
Relecture et correction par Agathe P., Sandrine Dangrieux, Elora
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-863-0
Première édition française : septembre 2020
Première édition : novembre 2015
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour Patty Tennyson, Sharon Dunn, Anne Morrillo, Stacy Hahn, Christine Stanley, Julie Kerchkof et Dee Montoya, merci d’être le meilleur groupe de femmes et le plus solidaire que l’on puisse imaginer. Je n’aurais ABSOLUMENT pas pu écrire ce livre sans vous.
Et pour ma belle-mère Alta, qui m’a préparée comme lectrice et m’encourage en tant qu’écrivain.
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Merci à mes bêtas : Sharon, Patty, Beth, Stacy, Anne, Julie, Danielle, Yamara, Jen, Heather, Beverly, Tara et Dawn.
Blogueurs – je vous aime. Merci pour votre incroyable soutien depuis un an et demi. Honnêtement, il y en a beaucoup trop à nommer, mais je suis reconnaissante pour chacun d’entre vous.
MJ - tu es vraiment la femme la plus incroyable et la meilleure amie qu’une fille puisse avoir. Je t’aime.
À ms Street Team, les Asskickers – Stacy, Tabatha, Cindy, Akeisha, Sophie, Julie, Paula, Susan, Melissa, Theresa, Jessica, Jess B, Gia, Sarah, Vrsha, Jessica R, Jen, Kathy, Lina, SB, Donna, Karrie, Lisa D, Beth et Sanne. Des câlins virtuels à chacune de vous. Je ne peux pas croire que cela ne fait qu’un an et demi ! Vous, mesdames, vous représentez le monde pour moi. Merci d’être restée à mes côtés.
Jess Bee – merci encore d’avoir récupéré mes "envolées" tout en tant une amie constante. Tu es vraiment restée avec moi depuis le début. Nous sommes des condamnés à perpétuité, toi et moi.
Edee M. Fallon – puis il y en eut SEPT ! Il n’y a pas d’autres mots, mais MERCI. MERCI. MERCI.
Juliana Cabrera – tu es une créature magique. Je chéris tellement ton amitié. Je t’aimerai quoi qu’il arrive, je te le promets, comme tu l’as fait pour moi.
 
 
La chute
Les romantiques réticents #1
 
 
 

 
 
 
 
Kate Stewart
 

 
Prologue
 
DEAN
 
 
Aujourd’hui
— Dean, Dean Martin ! 
La douleur fut instantanée lorsque je regardai d’où la voix provenait. Ce n’était pas la voix qui était douloureuse, mais les souvenirs qu’elle faisait remonter. Rob, un ancien compagnon de fraternité, approchait dans la rue. Il était loin du soûlard débraillé qu’il était à l’université. Bien qu’il fût en tenue de travail, il faisait tache dans les rues de New York, comme s’il n’était pas à sa place, et pourtant, il arriva jusqu’à moi avec confiance, comme si Manhattan lui appartenait.
— Salut mec ! le saluai-je avec une poignée de main et un semblant d’ étreinte. Apparemment, New York a manqué le message qui disait de ne pas faire rentrer ton cul de Texan.
Il me lança sa moue-fétiche qui disait « je sais des choses que tu ignores » tout en répondant :
— Dean Martin, tu pensais vraiment que tu serais le seul beau gosse, prospère et riche à venir d’Austin ?
— Non, mais j’étais sacrément sûr que tu ne tiendrais pas la route, au moins dans la catégorie des beaux gosses.
— Ah… Mais que sont les apparences quand tu peux acheter l’affection ?
Il soupira tout en me tapotant le dos avec compassion.
— Selon moi, c’était d’autant plus dur pour toi, car on ne te laissait jamais tranquille. Quand tu n’es qu’une moitié de beau gosse, ce n’est pas un problème.
Nous marchâmes pendant quelques minutes alors qu’il me donnait des nouvelles des membres de la fraternité et de leurs avancées. Je n’avais jamais pris la peine de répondre à leurs invitations aux voyages annuels pour rattraper le temps perdu. J’avais été trop occupé à chercher des écoles de médecine alors qu’ ils entraient dans la vie active.
Nous nous arrêtâmes auprès d’un vendeur de rues et Rob m’expliqua qu’il était seulement de passage à New York afin de présenter le projet de son agence de pub qui se trouvait à Dallas.
— Tu te souviens de Dallas, hein ? L’endroit dont tu t’es sauvé ?
Ce fut un déchirement instantané, la preuve que le temps ne s’était pas arrêté juste parce que j’étais parti. Rien que sa présence me donnait l’impression de devoir affronter tout ce que j’avais laissé là-bas. Un affrontement que j’avais bien trop repoussé pour pouvoir l’ignorer. Même si j’ai déjà eu cette impression de coup en pleine tête à deux reprises ces dernières semaines, avoir Rob devant moi m’ébranla jusqu’à l’os.
— J’y suis retourné une ou deux fois. Mais j’avais des projets, pas comme toi, flemmard. Tu as dit que tu bossais dans la publicité ?
— Non, j’ai dit que je possédais une société. Elle est petite, mais elle grandit. C’est moi qui ai décidé de me lancer dans cette campagne. Ça pourrait vraiment me faire percer.
Il avait l’air légèrement enjoué en parlant, et secrètement, j’espérais que les choses joueraient en sa faveur. Rob était un type bien, il l’avait toujours été. Il leva la tête vers moi avant de secouer la sienne et de regarder la rue bondée.
— Tu sais, même si tu parlais beaucoup de venir ici, j’ai toujours pensé que tu resterais chez nous, que tu te marierais avec Dallas, avec des gosses, un chien, tous ces trucs.
Ses mots étaient comme des lames de rasoir déchirant mes résolutions, faisant remettre la sensation de noyade dont je pe