La Preuve impossible

Patrick Pruvot

Description

À vingt-deux ans ans, Sandra Hart, jolie étudiante, riche héritière et bénévole engagée, a tout pour plaire… ou pour déplaire. Sa mère s’en inquiète tellement qu’elle voit du danger partout, même là où il n’y en a pas. C’est du moins ce que pense Sandra, tout à son insouciance. Jusqu’au jour où le passé de sa famille frappe à la porte et l’entraîne dans une aventure qui la dépasse. Tout en rebondissements et faux-semblants, "La Preuve impossible" est l’histoire d’une jeune fille gâtée par la vie qui ne comprend pas ce malaise qui la ronge lentement. Il est des âmes qui ignorent qu’elles portent en elles un drame et se déplacent perdues sur le chemin de la vie. D’une écriture directe et emballante, ce premier roman est l’histoire d’un secret, d’une blessure qui ne cicatrise pas.

Sujets

• Suspense

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 05 avril 2012
• Nombre de lectures: 81
• EAN13: 9782748382723
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

La Preuve impossible

Patrick Pruvot La Preuve impossible

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0116335.000.R.P.2011.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2012

I Vendredi matin, 15 octobre Je viens de garer ma voiture dans le boulevard Saint- Michel et je longe à présent le jardin du Luxembourg. Je me rends à l’université de la Sorbonne où je suis étudiante en quatrième année de philosophie. Si les trois premières années se sont déroulées sans difficultés, depuis le début de cette rentrée universitaire la motivation n’est plus vrai- ment au rendez-vous. Une fois encore, l’enthousiasme de mes débuts à la fac n’aura pas survécu au temps et à ma fâcheuse habitude de me lasser de tout ce que j’entreprends. Le manque d’une réelle motivation, d’intérêt, que sais-je ? Toujours est-il que c’est une cons- tante et que mes études de philo ne feront probablement pas exception. Le temps est encore agréable pour la saison. La douce fraîcheur matinale est idéale pour finir de me réveiller avant d’aborder mon premier cours en amphithéâtre. Cer- tains cours sont déjà soporifiques, inutile de les commencer en dormant d’entrée de jeu ! Une fois n’est pas coutume, j’ai été optimiste ce matin en appréciant le temps qu’il faisait à l’extérieur. Je me suis habillée légèrement d’une veste en cuir beige, d’un chemi- sier blanc laissant apparaître un décolleté prometteur tout en restant dans les limites du raisonnable. Je porte égale- ment un jean ajusté ainsi que des mocassins assortis à ma veste.

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Si tous mes vêtements portent les griffes des plus grands noms de la haute couture, j’ai le souci de ne pas les étaler à la vue de tous et de me fondre autant que possible au milieu des étudiants. Et le meilleur moyen pour cela, c’est encore d’éviter rigoureusement les habits qui affi- chent en toutes lettres leur origine commerciale. Inutile de susciter des réactions de jalousies mal placées à cause de signes ostentatoires de richesse. Je ne sais pas si c’est ma capacité à disparaître dans la foule ou si c’est la timidité que je peux provoquer ; rares sont ceux qui ignorent qui je suis ; mais je dois reconnaître que je suis rarement importunée. Cela me convient plutôt bien ! Je m’appelle Sandra Hart et j’ai 22 ans. Les mauvaises langues disent de moi que je suis née avec une cuillère en argent dans la bouche. Que tout m’a toujours été donné et que je n’ai aucun mérite… Ils n’ont pas tout à fait tort ! Ma mère est l’héritière d’une très puissante famille d’industriels et c’est mon père qui dirige cet empire du haut de ses bureaux de la Défense. Mon nom, ma famille, l’empire industriel sont connus du grand public grâce à certaines réalisations qui ont marqué les esprits, mais aussi grâce à des actions de charité et de mécénat auxquelles j’ai parfois apporté mon concours. Quant à moi, je ressemble trait pour trait à ma mère. Brune aux cheveux longs. On compare souvent ma coif- fure à celle de Farrah Fawcett. Je le prends comme un compliment même si je sais pertinemment que cela insinue que c’est un peu démodé ! Les yeux verts en amande, j’ai un minois très avantageux. Je suis bien forcée de l’admettre, mais la nature et le destin ont été plus que gé-

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