Le courage d'aimer

Samantha Kane, Christelle S.

Description

Kate Collier se remet encore d’un viol vicieux et tente de faire prospérer sa boutique de vêtements lorsque Jason Randall et Anthony Richards reviennent à Londres du continent, avec l’intention de la séduire. Elle les connaît depuis des années, depuis qu’ils ont servi avec son défunt mari dans la péninsule ibérique contre Napoléon. Elle est amoureuse d’eux depuis tout ce temps. Découvrir qu’ils ressentent la même chose est un choc, mais Kate n’est pas prête à remettre à nouveau sa vie entre les mains d’un homme.

Cependant, Jason et Tony se révèlent difficiles à résister, surtout lorsque leur amitié s’épanouit en désir l’un pour l’autre alors qu’ils font brûler de passion le corps de Kate. La combinaison de leur désir insatiable pour elle et de leur voyage dans une relation sexuelle est irrésistible pour Kate.

Le passé les hante, mais malgré la violence et la censure dirigées contre leur ménage, ils aspirent tous les trois à une vie commune et refusent d’en être privés.

Sujets

• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Fiction historique
• Érotisme
• Fiction
• Littérature
• Romance
• Erotica
• Historique

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 85
• EAN13: 9782376762409
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue de la Blanche Alouette 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le courage d’aimer
Copyright de l’édition française © 2018_ Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2006 Samantha Kane
Titre original : The Courage to Love
© 2006 Samantha Kane
Traduit de l’anglais par Christelle S.
Relecture & Correction par Valérie Dubar, Jade Baiser, Rafaël Rivière
 
Conception graphique : © Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-240-9
Première édition française : avril 2018
Première édition : 2006
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour mon mari, qui a cru en moi dès le début.
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je tiens à remercier la première personne qui a cru en cette série et en moi : ma première correctrice, Raelene Gorlinsky. Son enthousiasme et son amour sincère pour ce livre ont rendu la série possible.
 
 
 
Glossaire
 
Saison : La « saison » sociale est généralement décrite comme commençant au début du printemps et se prolongeant jusqu’à la fin juin. La saison a un rapport avec la séance du Parlement. Il se réunit chaque année en janvier et les membres du gouvernement retournent en ville. Leurs épouses passent alors les mois suivants à mettre à jour leur garde-robe et à planifier leurs calendriers sociaux pour le printemps. C’est durant la saison que les jeunes filles en âge sont présentées officiellement à leurs pairs dans l’espoir de trouver un époux.
Ton : Société à la mode. Du français « bon ton », c’est-à-dire de bonne manière, de bonne naissance, etc. Une personne peut être membre du ton , assister à des évènements du ton ...

 
 
Le courage d’aimer
Frères d’armes Tome 1

Samantha Kane
 

Chapitre 1
 
 
 
 
Portugal
28 Septembre 1810
— Vous allez bien, Lieutenant ?
Jason Randall s’arrêta à côté de Bertie Thorne. Le jeune homme avait participé à son premier affrontement hier à Buçaco, et son visage était verdâtre quand Jason l’avait vu peu de temps après que la bataille avait été finie. Jason aurait dit qu’ils avaient gagné si la victoire n’avait pas été entachée d’un tel carnage.
Thorne se leva et salua.
— Je vais bien, monsieur, dit-il.
Sa voix était rauque. Pleurer ou vomir avait provoqué cela. Jason lui-même avait vomi après sa première bataille. La peur et l’excitation pouvaient toutes deux contrarier la constitution d’un homme.
— Bien.
Jason lui tapota le dos et établit un contact visuel avec l’ami de Thorne, le Lieutenant Haversham, qui était assis près du garçon devant le feu. Tous deux portaient encore leurs uniformes sales, mais aucun centimètre de chaque tenue n’était à sa place. L’ordre était de la plus grande importance en temps de guerre. Quand un homme était imprégné de chaos, les choses qui semblaient si coûteuses à la maison – une garde-robe bien entretenue, la ponctualité, le protocole – étaient les choses qui apaisaient son âme et le gardaient sain d’esprit pendant la guerre. Vous pouviez dire tout ce que vous vouliez à propos de l’armée – il s’agissait d’une machine bien huilée et bien habillée.
Haversham semblait imperturbable, comme toujours.
— Major Randall, dit-il en guise de salutation.
Haversham était dans le Quatorzième des Dragons Légers depuis avant Talavera, plus d’un an auparavant maintenant. Il hocha la tête à l’intention de Jason afin de lui indiquer qu’il s’occuperait de l’autre soldat, même s’il n’était pas beaucoup plus âgé. Il était déjà bien engagé sur le chemin de la folie lorsque Thorne s’était présenté. Les deux hommes formaient un duo étrange, Thorne si sauvage et plaisantin, et Haversham si placide et solennel.
Jason secoua la tête alors qu’il faisait demi-tour et s’éloignait. Le temps semblait glisser entre ses doigts. Chaque jour, il en sentait la constriction, comme si chaque minute qui passait était un nœud se resserrant autour de son cou, étranglant la vie hors de lui. Il y avait tant de choses qu’il désirait faire, tant de choses qu’il voulait voir, pourtant, il était enchaîné à cette maudite guerre comme Prométhée sur son rocher, les bâtards français le dévorant jusqu’au cœur comme les aigles mythiques avaient dévoré le foie du pauvre Grec.
Alors qu’il traversait le camp, Jason tenta de ressentir l’horreur, l’outrage qui l’avaient rempli après une bataille dans ses débuts. Aujourd’hui, il ne ressentait… rien. Ni colère, ni regret, ni soulagement. La survie signifiait simplement un jour de plus à patauger dans la boue d’un camp de l’armée, à contrôler des uniformes et à remplir des formulaires jusqu’à ce que les prochains ordres leur parviennent, puis c’étaient des chevauchées – des chevauchées interminables à travers un terrain hostile jusqu’à ce qu’il tombe sur l’ennemi, presque par hasard. Ils essayaient de se tuer mutuellement, puis il se déplaçait vers le campement suivant de l’armée et recommençait tout le processus. C’était une monotonie engourdissante, interrompue par un carnage à vous briser le cœur – s’il avait toujours eu un cœur à briser.
Il dut s’arrêter et s’appuyer contre le pilier d’une tente voisine alors qu’une autre vague de cet essoufflement absurde le frappait. Ce qui arrivait de plus en plus fréquemment dernièrement. Pas pendant une bataille, Dieu merci, mais lors de périodes comme celle-ci, lorsqu’il n’avait nulle part où aller et rien à faire, et qu’il laissait ses pensées moroses l’envahir. Il eut beau essayer de toutes ses forces, il fut incapable de reprendre son souffle, et la panique commença à le rattraper alors que des points dansaient devant ses yeux. Il se plia et posa ses mains sur ses genoux, sa tête suspendue bas, et resta comme ainsi jusqu&