Les Warriors 1

Pierrette Lavallée

Description

Troy est le Destructeur, un guerrier qui n’a plus de passé et dont l’avenir est incertain. Appartenant aux Warriors, il ne vit que pour les tournois, les affrontements et son crédo sont la mort...
Mais lorsque Jade surgit dans sa vie, Troy est déboussolé car, non seulement, il va devoir affronter son passé, mais en plus, se battre pour sauver Tanya, sa jeune sœur, retenue prisonnière par ses ennemis : les Survivors.

Et quand Jade, dont il est tombé amoureux, est enlevée à son tour, Troy va se retrouver devant un choix crucial, sauver Jade ou Tanya, à moins qu’il ne se sacrifie une nouvelle fois ...

Sujets

• Littérature
• Fiction
• Drame
• Sacrifice
• Gladiateur
• Suspense
• Romance
• Arènes
• Combat
• Époque contemporaine
• Arene (disambiguation)
• Suspenso

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Date de parution: 07 octobre 2020
• Nombre de lectures: 124
• EAN13: 9782819100751
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

LES
WARRIORS

Tome 1 : Le Destructeur
Du même auteur aux Editions Sharon Kena


Au cœur de la volupté
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane tome 1 à 5
JAWD
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Pierrette Lavallée



LES
WARRIORS

Tome 1 : Le Destructeur
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2016 Les Editions Sharon Kena
www.leseditionssharonkena.com
Pour ce nouveau roman, je me dois de renouveler mes remerciements.
Tout d’abord, à Cyrielle, mon éditrice, sans qui ce roman n’aurait pas vu le jour, ainsi qu’à tout le staff Sharon Kena : comité de lecture, les correctrices qui font un travail formidable, sans oublier Feather Wenlock, notre magicienne qui nous offre de somptueuses couvertures.
Merci également à ma famille, pour leur soutien inconditionnel, leur patience, leur amour.
Un merci tout spécial à mon fils Nico qui s’est énormément investi dans l’élaboration de cette nouvelle série, m’aidant à choisir le nom des personnages, suivant leurs aventures chapitre par chapitre et n’hésitant pas à me houspiller lorsque mes héros n’en faisaient qu’à leur tête… ce fut un véritable bonheur !
Merci à mes adorables bêtas lectrices : Tiya, Bibi, Nath, Mimi. Travailler avec vous est un pur délice.
Je n’oublie pas mes amis qui dans l’ombre me soutiennent toujours : mes sœurs de cœur tout d’abord, Nathalie R et ma chère Julia T sans oublier, mes « fans » de la première heure, Vanessa L.G, Ana Pinoy, Rinka, Christelle K, Sylvie B, Valérie D.
Les Bloggeuses, ainsi que mes partenaires : les livres en folies, la bibliothèque de Miange Midémon, Kat’c’est moi, Je lis, tu lis, nous lisons ou le coin des lectures partagées, et l’incontournable RebellesWebzine.
Mais surtout, un énorme merci à vous, lecteurs, qui tenez mon bébé entre vos mains, c’est grâce à vous, à votre enthousiasme que j’en suis là aujourd’hui !
Table des matières


PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
ÉPILOGUE
PROLOGUE


Il était caché sur le palier, la tête coincée entre les barreaux de l’escalier. Il tremblait, serrait les poings. Il avait froid. Sa mère hurlait, la voix entrecoupée de sanglots tandis que son père la suppliait, s’excusait, promettait qu’il ne recommencerait plus, qu’il était malade mais que c’était plus fort que lui. Il savait que, malgré tout le mal qu’il avait pu faire, il ne voulait pas la perdre, ni elle ni sa famille…
L’adolescent pivota en entendant la porte de la chambre rose s’ouvrir. La plus âgée de ses sœurs en sortit, les larmes ruisselant sur ses joues blêmes. Elle aussi avait été réveillée par les hurlements. Sans un mot, il tendit son bras et elle se précipita vers lui, se pelotonna sur ses genoux et posa la tête sur son épaule. Elle ne parvenait pas à retenir ses pleurs et bien vite le tee-shirt du jeune garçon fut trempé.
Elle se redressa et s’apprêta à parler mais il posa un index impérieux sur sa bouche tout en fronçant les sourcils. Elle lui obéit tout de suite, de son grand frère émanait une autorité naturelle. Elle l’observa du haut de ses dix ans et l’imagina sous les traits d’un des héros des livres qu’elle lisait le soir avant de s’endormir. Elle aimait ces histoires où le personnage principal avait en lui assez de force et de courage pour combattre l’ennemi, et c’était ainsi qu’elle percevait son aîné.
À l’abri au creux de ses bras, se sentant protégée, elle se rendormit, un sourire aux lèvres. L’adolescent resta là, un long moment immobile, tandis qu’au rez-de-chaussée, la dispute se poursuivait…
Ruinés !
C’est le mot qu’avait hurlé sa mère, sa voix stridente ayant dépassé en décibels la musique qui se déversait des haut-parleurs de sa chaîne-hifi. Il avait violemment sursauté et s’était déplacé silencieusement jusqu’au palier. Il avait vite compris que, une fois de plus, son père s’était laissé tenter par les démons du jeu et qu’il avait perdu de l’argent… beaucoup d’argent. Il avait tenté de se renflouer en empruntant à la banque, auprès des amis, mais là, il était au bord du gouffre. La banque allait saisir la maison, son père ne parvenant plus à régler les hypothèques. Ce dernier avait perdu son travail, tout le monde lui tournait le dos, même papi Gaston l’avait renié. Mais le pire, c’était les créanciers pas très nets, ceux-là mêmes ayant organisé les tournois de poker et avancé du liquide à des taux d’intérêt exorbitants, qui exigeaient à présent le remboursement de la dette.
La tête du jeune garçon dodelina et il resserra son étreinte sur sa sœur dans un mouvement convulsif. Il se releva en faisant attention de ne pas la réveiller et la porta jusqu’à son lit. Il venait de la border lorsqu’il sentit un regard posé sur lui. Il se retourna et plongea dans des prunelles effarées d’un bleu si pur que pendant un moment, il crut être en face d’un ange. Il fallait dire que la fillette ressemblait à ces êtres célestes, de par la blondeur de ses cheveux et sa silhouette éthérée. Mais c’était surtout sa bonté, son amour pour les autres qui faisaient d’elle cette enfant si angélique. Elle l’observait, inquiète, attendant un mot, un geste de réconfort. Il déposa la couette sur les épaules de sa cadette et se dirigea vers le lit jumeau. Il s’assit sur le matelas et prit la main de l’angelot dans la sienne.
Tout ira bien, murmura-t-il. Dors maintenant, je reste là !
Tu me le promets ? Tu ne t’en vas ?
Je serai toujours là pour vous protéger, ferme les yeux à présent et laisse les anges veiller sur toi…
CHAPITRE 1


Il était sur ses gardes, concentré sur une menace qui, il le savait, surgirait de n’importe quel endroit de la ruelle. Il ferma les yeux et visualisa la scène. Il était dans une impasse. Les maisons étaient plus de simples taudis que de véritables logements, certains ouverts à tout vent, d’autres fermés sur une vaine tentative d’intimité. Deux conteneurs à poubelles gisaient contre le mur de droite. Ils étaient si anciens, si dégradés, que les ordures se déversaient par un énorme trou à la base. Les rats étaient les principaux habitants de ce cul-de-sac ; courant dans l’artère, leurs petites pattes fines et griffues pataugeant dans un liquide innommable, mélange d’urine et d’eaux putrides refluées par les égouts et qui se déversaient dans les caniveaux.
Un matou le surveillait du coin de l’œil, assis sur son arrière-train. Il dardait sur lui un regard inquiétant, intense. L’homme avança encore de quelque pas, aussi silencieux, rapide et agile qu’un ninja. Il jongla machinalement avec ses shakens. Il aimait utiliser ces étoiles tranchantes même si elles n’étaient pas pratiques lors d’un combat rapproché. Et là, il savait qu’il devait garder ses distances. Un léger mouvement dans sa périphérie l’avertit du danger. Il ne lui fallut qu’une micro seconde pour lancer avec habileté son arme qui se fich