Le mystère du mangeur d âmes
300 pages
Français

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Le mystère du mangeur d'âmes , livre ebook

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Description


1889. Paris, la Ville Lumière et ses avenues arborées, ses boutiques raffinées, ses mondanités somptueuses, son effervescence urbaine, mais aussi sa criminalité surnaturelle sur laquelle l’I.S.F veille, avec, à son commandement, Louise de Stalles et Paul Deschanelles. L’une est un succube aristocrate, au caractère bien trempé qui dévore la vie à pleines dents. Le second est un nécromancien dandy qui tourne de l’œil dès qu’il croise un cadavre. Leurs points communs ? Le danger, le mystère et leur amour pour la gent masculine.


Lorsqu’une série d’homicides s’abat sur la Capitale à quelques jours de l’inauguration de l’Exposition Universelle, les deux enquêteurs se démènent et remuent ciel et terre pour dénicher ce maudit mangeur d’âme, quitte à se frotter, d’un peu trop près, à leurs ennemis et à réveiller, bien malgré eux, de vieux démons enfouis.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 10
EAN13 9782376767367
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Le mystère du mangeur d’âmes
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
© 2020 Thomas Andrew & Sebastian Bernadotte
Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-736-7
Première édition : avril 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Seuls les sens peuvent guérir l’âme, tout comme l’âme seule peut guérir les sens »
Le Portrait de Dorian Gray , Oscar Wilde
 
 




 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Louise planta profondément sa fine épée tranchante dans la jambe droite de l’imposant colosse qui se trouvait en face d’elle. Ce dernier grimaça atrocement de douleur, et finit par tomber à la renverse, dos à terre, épuisé par la dizaine de coups de lame qu’elle venait de lui assener. Il faut dire qu’il était coriace, le bougre. Sous le choc, ses crocs sortirent.
— N’y pense même pas… dit-elle en levant les yeux au ciel.
Ce n’était pas la première fois que la jeune femme était confrontée aux créatures surnaturelles, et notamment aux vampires. C’était pour ainsi dire son lot quotidien depuis trois ans. En temps ordinaire, il ne se passait pas une journée sans qu’elle croise le fer ou qu’elle se batte contre eux dans les égouts immondes de la ville, dans des bouges infâmes ou dans des salons parisiens prisés. Mais se faire attaquer le soir, dans une ruelle obscure dont la propreté laissait à désirer, non loin de chez elle, c’était du jamais vu.
La demoiselle souleva sa lourde robe de gala en dentelle noire et s’assit sur le torse de son assaillant. Le gaillard essaya de se dégager malgré la constriction de ses côtes par les cuisses de Louise. Plus il se débattait, plus elle serrait et plus il se fatiguait. Il s’épuisa tellement qu’il finit par tomber dans les vapes. Voyant son agresseur inerte, Louise retira méticuleusement ses longs gants de soie qu’elle déposa sur une caisse en bois sur sa droite, puis elle plaça ses mains sur la tête du vampire. L’énergie vitale du suceur de sang commença à affluer. Un sourire de plaisir se dessina sur le visage du colosse.
— La prochaine fois que tu t’attaqueras à une Dame, tu feras attention qu’elle ne soit pas plus forte que toi, ironisa-t-elle. Et puis, tu devrais ranger tes canines, tu risques de blesser quelqu’un.
Elle s’approcha de la bouche de l’assaillant et aspira des petites volutes prune qui émanaient de lui. Le chi du vampire eut pour effet immédiat de guérir les égratignures de ses jolies pommettes roses.
Louise de Stalles était, certes, une charmante jeune femme de 25 ans, issue d’une famille noble de Dordogne, à l’apparence inoffensive et juvénile, mais c’était un féroce et coriace succube.
— En même temps, vous n’avez pas fait les présentations, minauda-t-il.
— En même temps, insista-t-elle, ta mère ne t’a pas appris qu’il ne fallait pas frapper les dames le soir lorsqu’elles sortent à peine de chez elle et qu’elles se trouvent déjà suffisamment en retard ?
— Chez nous, on ne fait pas tant de manières, ma chérie…
— Vous le devriez… rétorqua-t-elle sèchement. C’est inconvenant. Pour la peine…
La jeune femme blonde se pencha de nouveau sur lui et absorba son énergie vitale, faisant ainsi changer la couleur de ses iris vert sombre en une teinte plus luminescente.
La créature aux dents longues râla quelques instants, mais ses forces l’abandonnèrent progressivement, se laissant submerger par une vague de bien-être. Le visage de son assaillant exprima ainsi un mélange d’euphorie et de plénitude, comme s’il venait de prendre une bouffée d’opium. Tant et si bien qu’il en devint sans défense, aussi docile qu’un agneau qui venait de naître.
Louise aimait beaucoup de choses comme toute jeune femme de sa génération. Elle adorait faire les magasins, flâner sur les Champs-Élysées, boire un verre de vin liquoreux – un Château d’Yquem de préférence – devant un feu de cheminée, avoir toujours raison surtout lorsqu’elle conversait avec des hommes ou encore sur son métier. Mais, ce qu’elle affectionnait le plus, c’était de dominer la gent masculine et s’en nourrir. La Comtesse de Frontenac adorait la saveur du chi humain, qui avait un petit goût de miel et de cardamome, mais celui dont elle raffolait plus précisément, était celui des vampires. Il était à la fois amer et salé, avec des arômes de cannelle et de vanille.
— Tout bien réfléchi, dit-elle pensive, cela serait dommage de gâcher une si bonne énergie…
Louise de Stalles déposa un baiser sur les lèvres charnues de son assaillant, aspira à nouveau du chi violacé et le flux qui maintenait sa proie en vie s’amenuisa petit à petit. Presque aussitôt, l’homme poussa un dernier soupir de plaisir, puis il disparut dans un nuage de poussière.
— Heureusement que je suis habillée en noir … pesta-t-elle en contemplant le résultat.
La jeune femme se redressa promptement, ôta les résidus grisâtres qui subsistaient sur son vêtement en l’époussetant, le réajusta et récupéra ses gants en soie. Louise attrapa son charmant chapeau qui avait volé pendant la bataille et avait atterri sur le pas d’une porte d’immeuble, en évitant, on ne sait comment, une flaque boueuse. Elle essaya de relever les plumes de cygne noir qui commençaient à se détacher. Puisque c’était un présent de sa sœur, elle se devait de le remettre en état, sous peine de subir les ires de son aînée.
La Comtesse tenta de le faire tenir, tant bien que mal, sur sa coiffure en chignon qui avait miraculeusement survécu à l’assaut du buveur de sang.
Enfin, Louise prit le temps de se ganter avant de ramasser sa fine lame tranchante et de la ranger dans le fourreau de cuir qui donnait la parfaite illusion d’être une simple ombrelle anodine que n’importe quelle femme distinguée pouvait se procurer chez son accessoiriste de mode.
Une fois apprêtée, elle consulta la montre à gousset en argent qui pendait à son cou.
— 21 h 30 ! s’exclama-t-elle. Il va me tuer !
Elle jura brièvement, avant que son regard ne soit attiré par le portrait du couple de mariés à l’intérieur du couvercle. Elle inspira lentement, puis murmura un « vous me manquez » à peine audible, et le referma délicatement.
D’un pas très décidé, Louise se dirigea vers la rue de Richelieu qui traversait le premier et le deuxième arrondissement de la capitale française.
Outre les escargots, les cèpes, les poils dans le dos et le vin rouge de Bourgogne, Louise détestait une chose par-dessus tout, c’était d’être en retard. Pour elle, une parfaite dame de la société parisienne se doit d’arriver à l’heure, et ceci dans n’importe quelle circonstance.
Tout en avançant au pas de course, elle fit le rapide constat qu’aucun fiacre ne circulait près d’elle. L’artère, pourtant si animée en journée, était pratiquement déserte. Seuls deux gros chats coursaient un rat maigrelet pour leur dîner. Louise allait devoir marcher, à une cadence militaire, pour se rendre Place de la Bourse.
Ne se laissant pas décourager, elle remonta ses jupons noirs et allongea le pas. Heureusement que les nouveaux candélabres à arcs électriques fraîchement installés permettaient de voir où l’on mettait les pieds. Il ne manquerait plus qu’elle abime ses bottines en daim de chez Marco. Elle ne se le pardonnerait pas.
L’effort physique ne faisait pas peur à la jeune Comtesse de Frontenac. À huit ans, elle maniait déjà fort bien le fer, nageait deux bonnes heures dans le lac du domaine de mars à octobre et montait quatre heures par jour à cheval. À l’adolescence, sous les conseils de son père, elle suivit des cours de savate et de boxe anglaise afin de se défendre en cas de mauvaises rencontres lors de ses visites à Bordeaux ou à la Capitale.
Plusieurs longues minutes plus tard, sans être essoufflée, Louise de Stalles finit par arriver à son lieu de destination. Au loin, elle re

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