Le père Noël mystère

Thomas Andrew

Description

Matthieu est un véritable Scrooge. Il déteste Noël. Il déteste les gens. Et par-dessus tout, il déteste ses congénères qui adorent célébrer cette fête. Son aversion va se décupler lorsqu’il commence à recevoir des cadeaux de la part d’un mystérieux Père Noël, bien décidé à le faire changer d’avis.

Matthieu s’y refuse et n’a plus qu’une seule idée en tête : le démasquer.

Sujets

• Romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 05 décembre 2019
• Nombre de lectures: 21
• EAN13: 9782376766605
• Langue: Français

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : [phone] Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ Le père Noël mystère Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publis hing Copyright © 2019 Thomas Andrew Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert, Miss Relect Addict Conception graphique : © Francesca Webster

Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon q ue ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, l es enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publ ishing : http://juno-publishing.com/

ISBN : 978-2-37676-660-5 Première édition : décembre 2019 Édité en France métropolitaine

Table des matières Avertissements

Dédicace

Chapitre un

Chapitre deux

Chapitre trois

Chapitre quatre

Chapitre cinq

Chapitre six

Chapitre sept

Chapitre huit

Chapitre neuf

Chapitre dix

Chapitre onze

Chapitre douze

Chapitre treize

Chapitre quatorze

Chapitre quinze

Chapitre seize

Chapitre dix-sept

Chapitre dix-huit

Chapitre dix-neuf

Chapitre vingt

Chapitre vingt et un

Chapitre vingt-deux

Chapitre vingt-trois

Chapitre vingt-quatre

Chapitre vingt-cinq

Chapitre vingt-six

Chapitre vingt-sept

Chapitre vingt-huit

Chapitre vingt-neuf

Chaître trente

Chapitre trente et un

Chapitre trente-deux

Chaître trente-trois

Chapitre trente-quatre

Chapitre trente-cinq

Chapitre trente-six

À propos de l’Auteur

Résumé

Avertissements Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les person nages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur , ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex istées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.

Ce livre contient des scènes sexuellement explicite s et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré co mme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertiss ement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous ave z effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne sero nt pas accessibles à des mineurs.

Le père Noël mystère

Thomas Andrew

Chapitre 1 Matthieu détestait Noël et tout ce qui va avec cett e période. Comme plus du tiers de ses concitoyens. Le grand brun n’était donc pas une exception, que cela en déplaisait à sa meilleure amie, Léa, qui ne cessait de lui rabâc her le contraire : « Matt, tu es un véritableGrinch. Tu es bien le seul à vomir cette fête ! » Honnête ment, peu importe les remontrances ou les critiques, il l’assumait à mill e pour cent. Il estimait qu’il avait le droit à 26 ans de ne pas célébrer cette fête, d’évi ter de bouffer des choses trop grasses et hors de prix, de ne pas sauter de joie au premie r flocon qui tombe, au premier chalet d’un marché de Noël qui sent le graillon, de ne pas s’émerveiller devant les devantures des Grands Magasins, de ne pas vouloir écouter Mari ah Carey – mis à part son chirurgien esthétique, qui l’écoute vraiment ? – ou de siroter du vin chaud qui va vous refourguer des aigreurs d’estomac pendant trois plo mbes. Matthieu préférait, loin de là, rester dans sa tanière le 25 décembre à mater Netfl ix tout en mangeant des sushis provenant du meilleur japonais de la rue Sainte-Ann e et en buvant du champagne millésimé. Même s’il exécrait Noël, il le faisait a vec classe.

Matthieu ne comprenait pas cet engouement, ce ruiss ellement de bons sentiments aux saveurs épicées et grasses comme des oies que l ’on avait gavées pour l’occasion. Non, vraiment. Ça le dépassait. Pour lui, il ne voy ait pas l’intérêt de décorer le cadavre d’un sapin – payé hors de prix chez les fleuristes – avec des fanfreluches immondes et dont on retrouve des épines dans sa baraque jusqu’e n juillet. Pourquoi offrir des cadeaux – qui avaient coûté un rein et tout un PEL – à des personnes qui allaient s’empresser, dès le lendemain, à les revendre sur e Bay ? Pourquoi supporter les repas interminables – avec le tonton facho, la cousine ny mphomane, la sœur mythomane, la mère hystérique et le grand-père sénile – composés de huit entrées, six plats et quatorze desserts, qui, finalement, allaient vous f aire prendre dix kilos que vous allez trainer pendant quatre mois ?

Pour ces raisons, Noël était sans nul doute la péri ode de l’année qu’il haïssait le plus.

Le pire, pour le jeune homme, était au travail. Mat thieu bossait pour l’agence Fabienne Saurrel, une boîte d’architecte réputé et très en vue à Paris. Tous les designers étaient bookés pour les six mois à venir, preuve s’il en était que les affaires se portaient bien. L’équipe était composée d’une trentaine de collaborateurs. Lui était le responsable des quatre spécialistes de l’aménagemen t d’intérieur.

Chaque année et toujours vers le 30 novembre, la di rectrice de création – Fabienne donc – décidait de plonger les locaux dans un océan de houx et de gui, de guirlandes suspendues dorées et rouges, de la fauss e neige qui recouvre le parquet à chevrons, de lait de poule et autres petits biscuit s à la cannelle et au gingembre à profusion dans l’espace détente.

Dès les premiers bruissements de guirlandes, Matthi eu savait qu’il entrait dans cette période qui le stressait et qu’il vomissait. Vraiment, tout ce cirque ne le détendait pas du tout. Bien au contraire. Son seuil de toléra nce franchissait allégrement le niveau moins cent. Comme le jeune responsable était le seu l dans la boîte à être horripilé par tout ce fatras, il rongeait son frein. Il faisait a vec. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui manquait de tout cramer à coup de chalumeau. Ses pu lsions pyromanes s’accroissaient un peu plus en décembre. Il était p ersuadé que tout ce merdier devait très bien brûler. Il prenait – joyeusement aidé par un succulent cocktail de vodka et de

Xanax – ainsi, son mal en patience, essayant le plu s possible de ne pas trainer dans l’agence pour ne plus supporter ces niaiseries « no ëlesques », enchaînant les rendez- vous extérieurs. Enfin... Le problème était que ces horribles joyeusetés pullulaient aussi chez les clients, avec une plus ou moins grande réu ssite. Plus qu’une semaine et tout ceci serait terminé... jusqu’à l’année prochaine.

Mais qui s’intéressent vraiment à eux et à leurs dé bilités de Noël ? Je ne devrais même pas y prêter attention. La seule chose que je pourrais faire, c’est de leur jeter des pierres. — Salut, Matthieu ! lui lança Hans, l’un de ses col lègues, en arrivant dans l’espace détente. Hans, ce charmant jeune homme d’origine germanique de trente ans à la barbe de trois jours bien taillée était toujours incroyablem ent bien habillé et par conséquent incroyablement sexy. Chez ce blond athlétique aux y eux turquoise, cela allait de pair. Il portait toujours un jean taille basse skinny – épou sant son fessier ferme et musclé, laissant généralement apparaître son boxer quand il se penchait – et un polo Tommy Hilfiger dont la couleur variait selon l’humeur du jour. Au moins, il était reconnaissable de loin. Tout le contraire de Matthieu. Le jeune ho mme, toujours rasé de près, préférait les tenues plus discrètes et plus classiques pour t ravailler, à savoir, chemise blanche, cravate noire, blazer assorti au pantalon en toile. Pour Matt, ces habits folkloriques étaient réservés pour le dimanche... au mieux, ils devaient moisir dans des placards.

Hans était l’archétype du bel architecte qui faisai t aussi bien fantasmer les filles que certains hommes de la boîte. Matthieu le trouva it très mignon, mais il n’arrivait pas à le cerner depuis qu’il avait été engagé, deux ans auparavant. Que ce soit à n’importe quel moment de la journée, il arborait un indécrott able sourire et un ton jovial, un peu comme si on lui injectait de l’ecstasy sous intrave ineuse. Il ne faisait jamais la tête, n’élevait jamais le ton et ne râlait jamais. Ce gars débarquait d’une autre planète.

En cette période de festivités, « le Beau » – petit sobriquet qu’il lui avait donné – avait troqué ses vêtements habituels pour des pulls cintrés de circonstances – rennes, père Noël, sapin, bonhomme de neige – tous aussi im probables les uns que les autres et un pantalon rouge slim. Ce genre d’accoutrement n’allait pas à tout le monde... En même temps, lui, il porterait un sac-poubelle, i l serait toujours aussihot. — Salut, répliqua l’architecte d’intérieur en récup érant son gobelet de mocca de la...