Leçons de danse

R. Cooper, Trad Pitt

Description

Deux années passées avec un petit ami très dominant ont usé Chico, bien avant que ce même petit ami ne révèle qu’il voyait quelqu’un d’autre. Sans autre choix, Chico emménage au-dessus du garage de son cousin dans une petite ville au milieu des séquoias où il se contente de vivre au jour le jour. Pour le sortir de la maison, son cousin l’incite à se porter volontaire dans un studio de danse afin de les aider avec leur spectacle annuel.

Il ne s’attendait pas à finir dans un cours de danse ni à commencer à se sentir revivre dans les bras de son professeur de danse. Rafael est le fils du propriétaire du studio et fut auparavant un célèbre danseur, qui savoure désormais le simple statut d’être professeur. Bien que Chico l’apprécie, il a peur de se lancer. Mais Rafael est déterminé et il suffira d’une seule danse à Chico pour réaliser qu’il pourrait bien toujours avoir des choses à apprendre.

Une romance atypique avec un héros sans filtre.

Sujets

• Romance
• LGBTQ+
• Gay
• Fiction
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Comédie romantique
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux
• Comédie sentimentale
• Comédie sentimentale
• Romans d'amour

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 05 octobre 2017
• Nombre de lectures: 35
• EAN13: 9782376761822
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Leçons de danse
Copyright de l’édition française © 2017 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 R. Cooper
Publié chez Dreamspinner Press, 5032 Capital Circle SW, Ste 2, PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886 USA
Titre original : Dancing Lessons
Traduit de l’anglais par Trad Pitt
Relecture française par Agathe P., Jade Baiser, Miss relect addict.
 
Conception graphique : © Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-192-1
Première édition française : octobre 2017
Première édition : janvier 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Quatorze
Chapitre Quinze
Chapitre Seize
Chapitre Dix-Sept
Chapitre Dix-Huit
Chapitre Dix-Neuf
Chapitre Vingt
Chapitre Vingt et Un
Chapitre Vingt-Deux
Chapitre Vingt-Trois
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour ma mère toujours si patiente. Comment fais-tu ?
 
 
 
Remerciements
 
 
Tout mon amour pour les gens qui ont encouragé ces idées aléatoires : Paulina, Kristen, Lucy et mes adorables membres de Tumblr. (Oui, je vous adore. Mineminemine.).
 
 
Leçons de danse

R. Cooper
 

Chapitre Un
 
 
 
 
Chico se demanda s’il était possible d’être perdu tout en sachant exactement où on se trouvait. Il regarda la façade extérieure du Winters Dance Studio avec sa couche fraîche de peinture blanche et ses énormes rosiers en fleurs, puis il se demanda ce qu’il faisait là.
C’était le dernier endroit où il avait sa place, même s’il n’avait pas l’intention de danser. Le bâtiment datait du milieu du siècle, mais pas au sens plastique des années cinquante. Il avait été construit avec une grâce robuste, presque comme une église au milieu des séquoias.
Les arbres faisaient de l’ombre même s’ils n’étaient pas très nombreux autour du studio. Ils étaient éloignés de la route, vers la sortie de la ville où montagnes côtières et forêt reprenaient le dessus. Il ne s’était pas aventuré si loin et n’était pas certain de pouvoir le faire. Chico aimait les arbres, mais il aimait aussi avoir des maisons autour de lui. S’il repartait par là où il était arrivé en suivant la route, il arriverait dans la partie principale d’une petite ville connue sous le nom de Brandywine. Mais pour être honnête, cela lui semblait tout aussi épuisant que de passer son temps libre à jouer les bénévoles, ou quoi que ce soit d’autre, au Winters Dance Studio .
Le studio était plus grand que certains immeubles de la ville. Il remarqua trois entrées séparées en avançant. L’une d’entre elles était probablement pour les livraisons, une autre était composée d’immenses portes-fenêtres et la porte de devant devait être l’entrée principale.
Bien sûr, Chico ne pouvait pas voir l’autre côté du bâtiment, mais il imagina qu’il possédait au moins une porte supplémentaire. Il y avait des pancartes un peu partout qui signalaient la « cérémonie annuelle de la représentation de l’école », et des affiches pour un ballet qui s’appelait La Danseuse Mécanique dont Chico n’avait jamais entendu parlé. Non pas qu’il y connut grand-chose en ballet à part Casse-noisette qu’il avait vu une fois.
Bien que ce soit le début du mois de mai, le soleil de l’après-midi et sa courte marche l’avaient fait transpirer et l’avaient fatigué. Il avait l’habitude de marcher partout dans la ville si John ne pouvait pas le conduire, ce qui était le cas la plupart du temps.
Chico ne conduisait jamais en ville parce qu’il était nul en créneau, surtout en côte, surtout dans l’urgence. Mais même le fait d’escalader à pied les collines raides de San Francisco tous les jours ne l’épuisait pas autant. Peut-être son cousin avait-il raison, il avait passé trop de temps à l’intérieur.
Les voitures étaient alignées sur la route déjà étroite. C’était peut-être pour cela que les gens s’arrêtaient devant le studio et laissaient descendre leurs enfants avant soit de rentrer chez eux, soit de chercher une place pour se garer et attendre que leur progéniture soit prête s’ils habitaient plus loin, comme c’était le cas pour la majorité d’entre eux,
Il aurait dû prendre sa voiture ou rentrer pour changer sa tenue de travail avant de se rendre ici. Une chemise habillée noire et un pantalon noir n’étaient pas tout à fait adaptés à la chaleur ni appropriés pour n’importe quel travail qu’il finirait par faire. Mais il était resté concentré sur le fait d’en finir avec ça et pas sur ce que cela sous-entendait de faire.
Il marcha tout droit vers l’entrée principale et soupira lorsqu’un air frais l’accueillit quand il franchit le seuil. Le hall n’était pas grand, mais semblait pourtant spacieux malgré les vitrines et les étagères le long des murs qui étalaient tout un tas obscène de trophées et de statuettes de récompense. Cela le prit par surprise. Alors que Brandywine avait un long passé en tant que lieu de tourisme parmi les séquoias pour les San-Franciscains, ce n’était pas un lieu où l’on s’attendait à trouver un studio de danse qui gagnait des prix. Le cœur de la ville peut-être ou un endroit autour de la baie auraient été des lieux plus probables. Pourtant un panneau à l’extérieur disait que le studio était là depuis 1952.
Il vit aussi des articles de journaux encadrés, des photographies et quelques objets dans des petites vitrines. Un de ces objets était une paire de chaussons de danse en satin, et il se sentit encore moins à sa place, car cela renforçait son idée que cet endroit était sérieux. Ce n’était pas un simple studio de danse dans une petite ville où les bambins apprenaient les claquettes de jazz et les seniors suivaient des cours de swing.
Une adolescente sortit d’une pièce sur sa gauche et flotta en traversant le hall, complètement désintéressée par sa présence. Ils étaient à peu près de la même taille, peut-être un mètre soixante-cinq, jusqu’à ce qu’elle se mette sur la pointe des pieds un instant, sautillant comme si elle testait ses chaussures.
Chico s’arrêta pour la laisser passer et changea