La femme du capitaine
268 pages
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La femme du capitaine , livre ebook

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Description

ILS SE SONT EMBARQUÉS POUR L’AMÉRIQUE À LA RECHERCHE DE LA LIBERTÉ ET DE LA PROSPÉRITÉ
Laissant derrière eux leur foyer en Norvège, Elsa et Peder Ramstad décident d’aller faire leur vie dans un pays jeune en compagnie de leurs amis proches, dont Kaatje Janssen, une femme qui cherche un nouveau départ pour son couple et l’enfant qui grandit en elle; Tora, la soeur d’Elsa, une jeune diablesse rusée qui sait ce qu’elle veut — et exactement comment l’obtenir; et Karl Martensen, un homme déchiré entre son amitié pour Peder et un amour secret et interdit pour Elsa, un homme tourmenté par des émotions qui menacent de les détruire.
Des douces collines de Bergen, en Norvège, à la côte rocheuse de Camden, dans le Maine; et dans les vagues géantes et menaçantes de la haute mer — vivez une saga épique de persévérance et de passion, de foi et de fidélité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 mai 2020
Nombre de lectures 20
EAN13 9782898039461
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CRITIQUES ÉLOGIEUSES POUR LA FEMME DU CAPITAINE DE LISA TAWN BERGREN PREMIER TOME DE LA SÉRIE LES AURORES BORÉALES
« Lisa Tawn Bergren a un style direct, évocateur, qui rend ses personnages des plus vivants. Ils entrent littéralement dans votre cœur. »
— Francine Rivers, auteure
« Quel récit d’aventure incroyable ! Même avec une toile de fond aussi vaste, l’auteure de La femme du capitaine réussit à braquer sa lorgnette sur des personnages auxquels vous vous attacherez profondément, de la première à la dernière page, alors qu’ils luttent contre les tentations de l’esprit et de la chair que nous connaissons tous trop bien. Les talents d’écriture de Bergren se dévoilent dans ce roman historique passionnant — je l’ai adoré ! »
— Liz Curtis Higgs, auteure
« Mon coup de cœur du mois. 4 1/2 étoiles ! Lisa Tawn Bergren est une écrivaine de fiction historique de rare talent. Dans un style exquis, elle plonge ses lecteurs choyés dans ce monde d’émotions puissantes que vivent ses riches personnages. Ne manquez pas le prochain tome de cette trilogie enlevante. »
— Romantic Times
« Lisa Tawn Bergren entremêle habilement les destins de ces immigrants appelés à vivre bonheurs et malheurs dans leur pays d’adoption. Les personnages nous prennent au cœur et continuent d’occuper nos pensées, même une fois le livre refermé. La femme du capitaine est un récit qui fera tanguer l’imagination du lecteur ! Une saga triomphale ! »
— The Literary Times
CRITIQUES ÉLOGIEUSES POUR À BON PORT DE LISA TAWN BERGREN DEUXIÈME TOME DE LA SÉRIE LES AURORES BORÉALES
« Le deuxième roman historique de la trilogie Les aurores boréales devrait remporter à tout le moins autant de succès que le précédent, La femme du capitaine . Bergren réussit ce tour de force en nous faisant suivre cette fois-ci ses émigrants norvégiens dans la vallée Skagit du territoire de Washington vers la fin des années 1880. Bergren plante le décor pour une conclusion qui sera attendue avec impatience par les lecteurs, jusqu’à la publication du dernier roman de la série, Le soleil de minuit . »
— Marketplace
« 4 1/2 étoiles ! La saga des compatriotes de Bergen (ces personnages qui ont quitté la Norvège pour l’Amérique dans le premier tome) se poursuit dans ce roman rempli d’action, qui les fera déménager de la côte est au territoire de Washington, au grand plaisir des lecteurs qui en auront le souffle coupé — et qui devront attendre avec impatience la parution du troisième tome de la série. »
— Romantic Times
« Idylles, aventures et personnages multidimensionnels foisonnent dans cette lecture divertissante. »
— Booklist
« Ce roman très bien écrit vous transportera dans des endroits où vous n’êtes jamais allé. Les douleurs et les joies de ces femmes vous empêcheront d’interrompre votre lecture et vous laisseront dans l’expectative jusqu’à ce que vous puissiez mettre la main sur le troisième tome de la série. »
— Rendezvous

Copyright © 1998 Lisa Tawn Bergren
Titre original anglais : The Captain's Bride
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec WaterBrook Press, une division de Random House, Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : Matthieu Fortin
Traduction : Catherine Vallières
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photographie de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Matthieu Fortin
ISBN papier 978-2-89803-944-7
ISBN PDF numérique 978-2-89803-945-4
ISBN ePub 978-2-89803-946-1
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
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Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Pour Dan, Cara et Madison Grace Berggren Avec amour
De nouveaux horizons

JUIN – SEPTEMBRE 1880
Chapitre 1

E LSA A NDERS SAVAIT QU’ELLE SE SOUVIENDRAIT DES MOINDRES détails de cet instant, même une fois devenue vieille et courbée. L’odeur de la mer et des trèfles sauvages, la vue des sept sommets aux alentours, la sensation du vent froid cinglant de la mer du Nord qui lui laisserait les joues gercées et rosies jusqu’au lendemain matin. À cette hauteur, le froid lui faisait couler le nez. Elle voulut sortir son mouchoir, mais comme d’habitude, son père devança ses intentions et lui offrit plutôt le sien. Elle le prit avec gratitude, se rendant compte au fond d’elle-même qu’il ne lui tendrait peut-être plus jamais rien d’autre par la suite. Car elle partait. Très loin et pour toujours, lui semblait-il.
Papa était singulièrement silencieux, ce soir-là, songeait Elsa. Il appréhendait sans l’ombre d’un doute ce moment qu’elle-même redoutait, celui des adieux. Dans deux jours, elle allait épouser son Peder bien-aimé. Son cœur se mit à palpiter à cette seule pensée, et sa respiration devint encore plus difficile.
« Peder, ah Peder. »
Son chéri, qui rentrait finalement chez lui pour qu’elle devienne sienne ! Son cœur se gonfla de fierté. Peder se tenait si dignement à la barre du Herald , à son entrée dans le port la semaine précédente ! C’était un homme dans toute sa virilité. Bien qu’Elsa fût déjà de haute stature, il la dépassait de plusieurs centimètres. Ses longs cheveux bruns légèrement ondulés, parcourus de mèches blondies par le soleil comme c’est souvent le cas chez les marins, lui donnaient un air désinvolte. Il s’était absenté durant un an. Son visage avait mûri. Les rides de ses yeux s’étaient creusées, et sa peau était maintenant d’une belle couleur bronzée. Comment une telle joie pouvait-elle être accompagnée d’une telle douleur ? Comment pourrait-elle, auprès de lui, quitter toute sa famille et le seul chez-soi qu’elle ait jamais connu durant les vingt années de sa vie ?
Elsa regarda vers l’ouest, puis vers l’est, implorant Dieu en silence.
« S’il te plaît, Père, dis-moi que j’ai pris la bonne décision, dis-moi que c’est bien. »
C’était une nuit sans lune, mais Elsa n’avait pas besoin de lumière. Elle connaissait le paysage par cœur. Un million d’étoiles scintillaient bien au-dessus des montagnes qui surplombaient Bergen ainsi que la côte sombre et sinueuse de Byfjorden. En contournant l’affleurement d’un rocher, elle put apercevoir en contrebas la vieille ville de Bergen, ses lumières chaleureuses qui vacillaient doucement. La ville avait déjà été le plus gros port commercial de la Norvège, surpassant même Copenhague au Moyen Âge. Depuis quelques années, ses activités avaient ralenti, il y avait eu un déplacement du trafic maritime, et Bergen en était réduite à trouver sa voie dans une nouvelle ère.
Silencieusement, Elsa et son père atteignirent leur lieu de destination, une grosse pierre plate sur laquelle ils s’assirent avant de lever les yeux au ciel. Les deux s’étaient déjà déplacés un nombre incalculable de fois à cet endroit, qu’Elsa avait surnommé « Notre rocher » alors qu’elle était une enfant. Son père, un homme mince de qui Elsa avait hérité l’ossature, prit la douce main de sa fille dans sa propre main flétrie, déformée par l’arthrite. Elsa songea que si elle avait pu voyager dans le temps quarante ans en arrière, leurs doigts auraient été presque identiques : longs et minces, mais solides. Parfaits pour une carrière de charpentier de marine, l’emploi que son père avait occupé durant des décennies, à imaginer, à concevoir et à construire des bateaux. Le désir qu’elle avait de faire ses propres plans — ou quoi que ce soit d’autre, en fait — la saisit alors qu’elle observait les étoiles. Mais son destin en avait décidé autrement. Elle allait devenir madame Peder Ramstad, et c’est sous ce titre qu’elle allait s’épanouir. Pourtant, les bateaux dans le port l’interpellaient. Plusieurs vaisseaux majestueux y étaient ancrés, et Elsa les voyait en imagination, braves et redoutables, fendre les pires vagues de cyclone…
Son père s’éclaircit la gorge comme s’il allait parler, ce qui eut pour effet de ramener Elsa à la réalité du moment. Comment pouvait-elle quitter son cher vieux père ? Son cœur menaçait de se briser à cette idée. Mais pourquoi ses parents ne pouvaient-ils pas les accompagner en Amérique ? Pourquoi, pour aimer quelqu’un d’autre, devait-elle quitter les personnes qu’elle aimait ?
Elsa l’entendit inspirer, puis, après un moment, soupirer profondément. Vieux concepteur de bateau qui avait épousé sa Gratia bien-aimée des années après la plupart des couples, Amund Anders avait fondé sa famille à un âge tardif. En quelque sorte, Elsa savait intuitivement que c’était donc plus difficile pour lui de laisser aller un membre de sa progéniture. Et elle allait partir. Son cœur se remit à battre trois fois plus fort en y pensant. Elle serait mariée dans deux jours. Et le jour d’après, Peder et elle s’embarqueraient pour l’Amérique.
Son père essaya une autre fois de lui faire entendre raison.
— Elsa, ma douce, de nombreux dangers t’attendent. Es-tu certaine d’emprunter le bon chemin ?
— Aussi certaine que je puisse l’être, papa. Je sais que j’aime Peder de tout mon cœur.
Amund se racla la gorge, puis resta silencieux un moment. Il ajouta ensuite :
— L’amour constitue certes un noble sentiment dans le cœur de la jeunesse. Mais ce n’est pas toujours la meilleure boussole pour ce qui est de trouver le cap. Cette…, continua-t-il en cherchant le mot juste, fièvre de l’immigration, c’est comme la petite vérole. Elle menace Bergen à

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