LIZ
242 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
242 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Dark Romance - 490 pages


« Je suis ton phénix... et tu es le mien. »


Max est prêt à tout pour protéger Liz, et il se révèle redoutable, bien loin des apparences. D’autant plus que de nombreuses menaces pèsent encore sur la jeune femme : nul ne sait qui se trouve à la tête de l’inquiétant Projet phénix ni quelles sont les véritables intentions de cette puissante organisation.


La vengeance de Liz non plus n’est pas accomplie ; deux noms figurent encore sur sa liste. Entre guerre des gangs et dangereux criminels, passion et trahison, Liz entame sa dernière danse, avec la vie, l’amour... ou la mort !


Plus que jamais, son existence et celle de ceux qu'elle aime sont en danger.




"Le meilleur tome de la saga"



Chrys Galia




"Un dernier tome sombre et magistral pour une fin en apothéose"



Gwen Delmas

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 34
EAN13 9782379610790
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LIZ – 4 – Danser avec les requins

Tome 4 – Danser avec les requins

G.H.DAVID
Tome 4 – Danser avec les requins

G.H.DAVID


Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-079-0
Photos de couverture : Rinderart – Wisky
Phénix : JJordanov
Playlist

Pour tous ceux qui veulent se plonger musicalement dans l’univers du livre, voici sa playlist.

Gold brother - Lose my faith
Pearl Jam - Black
Sarah Slean - Comfortably numb
SYML - Where's my love
Lord Huron - The night we met
Ludovico Einaudi - Run
Dido - Hurricanes
Marilyn Manson - The Nobodies (Against All Gods Remix)
System of a down - Lost in Hollywood
Still Corners - The trip
Still Corners - Black lagoon
Ray Charles - Georgia on my mind
Sophie Tith - La nuit je mens
N’to / Joachim Pastor DJ set remix - Trauma
Sia - Alive
Josh Ritter - Baby that's not all
Lana del Rey - Born to die
Avril Lavigne (Suicide Squad) ft. Marilyn Manson - Bad girl
Pink - Try
Fight or Flight - Leaving
Craig Armstrong - Green light (feat. The xx)
« Gatsby believed in the green light, the orgiastic future that year by year recedes before us. It eluded us then — but that’s no matter —, tomorrow we will run faster, stretch out our arms farther…. And one fine morning, so we beat on, boats against the current, borne back ceaselessly into the past. »
Francis Scott Fitzgerald – The great Gatsby
Prologue

Je suis assise sur la moquette sale, en tailleur devant la fenêtre. L’orage fait vibrer les vitres et l’eau qui s’infiltre ruisselle sur les murs de ma chambre. Papa n’est pas là, maman non plus : elle est partie depuis longtemps.
J’ai essayé de faire la vaisselle, mais je n’y suis pas arrivée, parce qu’il n’y a plus de liquide vaisselle et pas d’eau chaude, l’électricité est coupée depuis hier. Du coup, faute de chauffage, je passe mon temps sous le gros édredon en plume.
Je pleure encore, mais ça ne dérange personne, puisqu’on ne s’occupe pas de moi et les absences de papa se font de plus en plus longues. Parfois, il revient avec un cadeau ou des provisions, mais les dernières fois, il est rentré les mains vides. Depuis ce matin, j’ai dû attaquer le dernier quignon de pain sec et il ne reste qu’un carré de fromage frais dans le réfrigérateur.
Mes économies sont finies à nouveau et je réfléchis à une nouvelle histoire que je pourrais raconter aux passants pour faire la manche. Être une petite fille, ça aide pour ce genre de choses ! J’ai commencé par vendre toute une collection de timbres que j’avais trouvée aux encombrants, puis j’ai prétendu que je voulais acheter un chaton pour mon petit frère imaginaire. Au début, je flambais tout : j’achetais des bonbons que j’allais manger en cachette au fond du jardin d’une maison abandonnée, assise sur le bord d’un grand réservoir d’eau de pluie. Puis, quand le frigo a commencé à se vider, je me suis mise à faire les courses. Papa ne mange pas ce que je cuisine, à part de la soupe, de temps à autre. Je choisis donc des choses que j’aime. Cette fois, si je récolte assez d’argent, j’achèterai de la viande… Mmh ! Un bon bifteck ! J’ai si faim, et si froid… Je frissonne et retourne sous l’édredon.
Elle est dure, ma vie, quand même. J’aimerais bien avoir des repères, des repas consistants sans avoir à me soucier du prix que ça coûte. Me laver à l’eau chaude et pas au gant, en me servant d’une casserole d’eau bouillie sur la cuisinière à gaz. Je suis lasse d’avoir peur que papa ne revienne pas : une fois, à son retour, il avait le visage en sang. Il m’a dit qu’il était tombé, mais je ne l’ai pas cru. Je suis fatiguée de le guetter quand il rentre à n’importe quelle heure du soir, battant les murs, s’écroulant dans le couloir avant même d’atteindre la porte d’entrée. Je ne supporte plus la moisissure sur la tapisserie, l’odeur d’alcool et de tabac froid que tout empeste ici, même moi.
Mais je n’ai pas le choix. Ma vie, c’est celle-là. Alors, j’attends des jours meilleurs en espérant ne pas finir à la rue, ou que ce trou à rat ne se transforme pas en squat sordide. Je prie pour que mon père ne meure pas dans son sommeil : souvent j’ai eu peur qu’il ne soit mort tant il était froid quand je l’ai retrouvé à moitié nu, effondré en travers du lit.
J’ai vraiment besoin d’aide, d’un répit, d’un refuge, d’une main tendue qui ne vient pas, malgré toutes mes suppliques silencieuses. Au lieu de cela, je reste seule avec le bruit du tonnerre qui s’éloigne, dans un appartement insalubre et mal isolé, dont la porte, qui ne ferme plus correctement, me laisse à la merci de n’importe quel intrus qui pourrait m’agresser de toutes les manières imaginables, avant de m’abandonner sans vie dans l’indifférence générale. Puisque tout le monde s’en moque.
Alors, je me recroqueville sous ma grosse couette, jusqu’à ce que le sommeil m’anesthésie, dans un dernier sanglot.
Plus que tout

Elisabeth Ribes, Toulouse

J’ai froid, j’ai la nausée.
Je me réveille, le ventre tordu par un spasme douloureux.
— C’est un simple cauchemar, chuchoté-je en passant la main sur ma nuque humide de transpiration.
À côté de moi, le lit est vide. Depuis que nous avons appris ce qu’était le « Projet phénix », je trouve Max distant et ses nuits sont aussi agitées que les miennes. Impossible de le sonder, il ne dévoile que très peu ses inquiétudes, ce qui ne m’incite pas à en faire autant. J’aurais pourtant des choses à lui dire, mais par où commencer ? «  Au fait, mon cœur, je vais rejoindre le milieu de grand-banditisme pour aider mon ex pendant qu’il est hospitalisé pour ses addictions et ses violences . » J’imagine déjà sa réponse : «  Trop bien, ma chérie, on s’ennuyait tellement, ces derniers temps, enfin un peu de distraction ! Je peux prendre part à la fête ? ».
Je décide de rejoindre mon homme qui s’est levé, bien que l’aube soit encore loin. J’attrape sa dernière chemise sur le valet, avant de la boutonner sommairement. Il se tient immobile, assis sur son bureau devant la fenêtre, le regard dans le vague. Je m’approche en silence, puis passe une main fraîche dans son cou, ce qui le fait sursauter. Son visage est grave, empreint d’une expression sinistre et fermée. Je plonge dans les ténèbres de ses yeux, des iris tourmentés dont l’obscurité a noyé le paysage rassurant où je trouvais refuge. Face à tout ce qui semble assombrir son âme, j’ai envie de pleurer.
Je m’apprête à en parler avec lui, quand je découvre ce qu’il tient entre ses doigts. Une arme. Mon sang se glace, bien que j’essaie de garder mon calme, comme si se lever en pleine nuit et découvrir Max Ricci dans son bureau un flingue au poing était normal.
— Qu’est-ce que tu fais avec ça ? demandé-je d’une toute petite voix.
Il dépose le Beretta sur le bureau en soupirant.
— Je me dis que je… que je suis prêt à tout pour te protéger, je ne laisserai personne nous atteindre.
— Max, tu ne seras jamais obligé de me défendre.
Son sourire faible n’atteint pas ses yeux quand sa paume se pose sur ma joue. Il ajoute :
— Je suis prêt à tout.
— Ne bascule pas de ce côté-là, ne rejoins pas ce monde dont je tente sans succès de m’extraire : ne sombre pas avec moi.
Il se penche pour m’entourer de son bras et m’attire à lui pour m’embrasser avec une infinie délicatesse.
— Et si c’était moi, amour, le plus dangereux de nous deux ?
Je pose mon front contre le sien, au bord des larmes devant l’ampleur des sous-entendus : Paccagna, Arthy, Puech et les autres ne sont que des petits joueurs. Il tuera pour moi.
— Tu es mon phénix… et je suis le tien, murmuré-je la voix brisée.
S’il tue, j’en ferai autant. Nous serons notre force, notre soutien, jusqu’en enfer s’il le faut, là où la morale n’a plus cours. Il mord sa lèvre inférieure avant de me serrer contre lui, conscient de ce mariage de déraison.
— Je t’aime, souffle-t-il.
Je déglutis et prends une longue inspiration, parce que je sais que le moment de passer aux aveux est venu.
— Max, il faut que j’aide Sylvain, je suis la seule à pouvoir le faire.
Il se crispe, mais ne dit rien, comme s’il tendait le dos à l’orage, attendant de recevoir un coup. Je poursuis, hésitante :
— Il faut que je prenne la main sur ses affaires, juste comme ça, pour observer quelque temps, au cas où…
— Au cas où quoi  ? me coupe-t-il en se retournant vivement.
— C’est juste une vigilance ! Si sa maladie nécessite un plus long traitement, il faut quelqu’un de confiance pour faire remonter les infos. Personne ne doit savoir où il se trouve ni ce qu’il a. Ça le mettrait en danger.
Il hoche la tête, plusieurs fois, les lèvres pincées.
— D’accord, je vois.
— Max…
— Non ! Ne tente pas de minimiser les choses quand ce salaud t’utilise encore. Cesse de trouver des excuses à tous ceux qui t’entourent, tu ne connais pas la demi-mesure : tu pardonnes tout ou tu te venges. Apprends à tourner le dos, deviens une égoïste, comme moi ! Protège-toi, Élie, merde !
Mon cœur se serre devant cette engueulade inattendue, mais je fais mine de ne pas entendre ce qui me concerne : je ne veux pas parler de moi.
— Tu n’es pas égoïste, Max !
Il éclate d’un rire sinistre, puis me contre.
— Tu ignores qui je suis, qui je suis capable d’être. Je ne sais pas aimer, apprécier, avoir pitié.
— Mais, moi ?
— Toi ? s’exclame-t-il en me prenant fermement par les épaules. Toi, tu es l’exception. En dehors de très rares personnes, comme ma mère ou ma sœur, tu es l’unique personne à qui je me suis attaché. Je suis rivé à toi autant que tu es ancrée en moi ! Je ne peux rien ressentir sans toi : si on nous arrache l’un à l’autre, j’en crèverai et je buterai tous ceux qui s’y essaieront, je te le jure.
Je comprends que je ne pourrai pas le dissuader de se battre pour moi. Il s’opposera à chacune de mes prises de risque parce qu’il est programmé pour me protéger, quoi qu’il advienne. Il ne reculera devant rien pour me suivre. Je tressaille lo

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents