Mon Destin: Mon Tourmenteur : tome 3
260 pages
Français

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Mon Destin: Mon Tourmenteur : tome 3 , livre ebook

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Description

Le destin nous voulait ennemis. J'ai fait de nous des amants.



Dans un monde différent, nous étions faits l'un pour l'autre.



Mais pas dans celui-ci.



Remarque : Pour un plaisir optimal, il est conseillé de lire d'abord la trilogie L'Enlèvement avant de commencer ce livre.

Informations

Publié par
Date de parution 18 juin 2019
Nombre de lectures 622
EAN13 9781631423666
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mon Destin
Mon Tourmenteur : tome 3


par Anna Zaires

♠ Mozaika Publications ♠
Contents



Partie I


Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Partie II


Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Partie III


Chapitre 25

Chapitre 26

Chapitre 27

Chapitre 28

Chapitre 29

Chapitre 30

Chapitre 31

Chapitre 32

Chapitre 33

Chapitre 34

Chapitre 35

Chapitre 36

Chapitre 37

Chapitre 38

Chapitre 39

Partie IV


Chapitre 40

Chapitre 41

Chapitre 42

Chapitre 43

Chapitre 44

Chapitre 45

Chapitre 46

Chapitre 47

Chapitre 48

Chapitre 49

Chapitre 50

Chapitre 51

Chapitre 52

Chapitre 53

Chapitre 54

Chapitre 55

Chapitre 56

Chapitre 57

Chapitre 58

Chapitre 59

Chapitre 60

Chapitre 61

Chapitre 62

Chapitre 63

Chapitre 64

Chapitre 65

Chapitre 66

Chapitre 67

Chapitre 68

Épilogue


Extrait de L’Enlèvement

Extrait de Capture-Moi

Extrait de La captive des Krinars

À propos de l'auteur
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les incidents sont le produit de l’imagination de l’auteur ou employés de manière fictive, et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, des sociétés, des événements ou des lieux ne serait qu’une coïncidence.

Dépôt légal © 2018 Anna Zaires & Dima Zales
www.annazaires.com

Tous droits réservés.

Sauf dans le cadre d’une critique, aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, scannée ou distribuée sous quelque forme que ce soit, imprimée ou électronique, sans permission.

Publié par Mozaika Publications, une marque de Mozaika LLC.
www.mozaikallc.com

Traduction : Laure Valentin

Couverture par Najla Qamber Designs
www.najlaqamberdesigns.com

e-ISBN : 978-1-63142-366-6
ISBN : 978-1-63142-367-3
Partie I
1

S ara
Des lèvres chaudes se posent sur ma joue, le baiser est plein de tendresse et doux malgré la barbe d’un jour qui effleure ma mâchoire.
— Réveille-toi, ptichka, murmure à mon oreille une voix à l’accent familier tandis que je proteste faiblement, à moitié assoupie, en enfouissant mon nez dans l’oreiller. C’est l’heure de partir.
— Hmm-mm.
Je garde les yeux fermés, réticente à l’idée d’abandonner mon rêve. Pour une fois, il était agréable, avec un lac ensoleillé, deux chiens tout fous et Peter en train de jouer aux échecs avec mon père. Les détails s’effacent déjà dans mon souvenir, mais le sentiment de légèreté et d’euphorie s’attarde, en dépit de la réalité qui s’insinue et du constat amer que ce rêve est irréel.
— Allez, mon amour.
Il dépose un tendre baiser sur la peau sensible sous mon oreille et d’agréables frissons se propagent dans mon corps.
— L’avion nous attend. Tu pourras dormir pendant le trajet du retour.
La fin du rêve s’estompe et je roule sur le dos, réprimant une grimace en éprouvant un reste de douleur dans l’épaule gauche. J’ouvre les yeux et rencontre le regard chaud et argenté de mon ravisseur. Il est penché sur moi, un sourire affectueux dessiné sur ses lèvres finement sculptées, et pendant un instant, l’exaltation légère que je ressentais se renforce.
Nous sommes en vie, et il est ici, avec moi. Je peux le toucher, l’embrasser, sentir sa présence. Son visage s’est affiné, creusé par la tension nerveuse et le manque de sommeil, mais sa perte de poids ne fait que mettre en valeur sa beauté virile saisissante. Elle accentue l’angle de ses pommettes à la forme exotique et souligne sa mâchoire carrée.
Il est splendide, cet assassin amoureux de moi.
Le meurtrier de mon mari qui ne me rendra jamais ma liberté.
J’ai le cœur serré, ma joie tempérée par l’oppression familière de la culpabilité et du dégoût de soi. Un jour viendra peut-être où mes sentiments ne seront plus aussi contradictoires, où je ne serai plus déchirée par le besoin que m’inspire cet homme qui m’a donné son cœur, mais pour l’heure, je ne peux pas oublier ce qu’il est ni ce qu’il a fait.
Je ne peux me défaire de la honte que j’éprouve à l’idée de tomber amoureuse de mon tourmenteur.
Peter perd son sourire et je sais qu’il comprend mes pensées, qu’il lit la culpabilité et la tension sur mon visage. Ces deux dernières semaines, depuis que je me suis réveillée ici, à la clinique, j’ai évité de penser à l’avenir et de m’attarder sur les circonstances de mon accident. J’avais trop besoin de Peter pour le repousser, et il avait besoin de moi. Pourtant, ce matin, nous retournons dans sa planque, au Japon, et je ne peux pas me cacher la tête dans le sable plus longtemps.
Je ne peux pas faire semblant que l’homme auquel je me raccroche comme à une bouée de sauvetage n’a pas l’intention de me garder captive pour le restant de mes jours.
— Non, Sara.
Sa voix est grave et douce à la fois, même si la chaleur argentée de son regard se change en acier glacial.
— Ne pense pas à ça.
Je cligne des paupières et mon visage se radoucit. Il a raison, ce n’est pas le moment. Je me hisse sur mon coude droit et réponds d’un ton neutre :
— Je devrais m’habiller. Si tu veux bien m’excuser…
Il se redresse, me laissant la place de m’asseoir. Contente de porter une blouse d’hôpital, je me glisse hors du lit et me précipite dans la salle de bain avant qu’il change d’avis et décide, tout compte fait, d’avoir cette conversation. Nous devons parler de ce qui s’est passé – d’ailleurs, la confrontation aurait dû avoir lieu depuis longtemps déjà –, mais je ne suis pas encore prête. Ces deux dernières semaines, nous avons été plus proches que jamais, et je n’ai pas envie de tourner la page.
Je ne veux pas considérer Peter comme mon adversaire, une fois de plus.
Tout en me brossant les dents, j’examine la cicatrice qui me barre le front, à l’endroit où un éclat de verre a laissé une longue plaie effilée. Les chirurgiens esthétiques ont fait un travail impeccable, car la balafre aurait pu me défigurer. Maintenant que les points de suture sont tombés, la cicatrice est beaucoup moins flagrante. Dans quelques semaines, ce ne sera plus qu’une fine ligne blanche, et dans deux ans, elle passera presque inaperçue, comme les restes d’hématomes qui apparaissent encore sur mon visage.
Quand l’enfant que Peter cherche absolument à me faire porter aura l’âge de poser des questions, il ne devrait plus rester aucune trace de ma désastreuse tentative d’évasion.
À cette pensée, je retiens mon souffle et pose une main sur mon ventre, comptant les jours avec effroi. Ça fait deux semaines et demie que nous avons couché ensemble sans protection dans une période potentiellement fertile, ce qui signifie que mes règles auraient dû commencer depuis quelques jours. Entre les opérations et les médicaments, je n’ai pas vraiment prêté attention au calendrier, mais en faisant le calcul à tête reposée, je me rends compte que j’ai du retard. Pas au point de céder à la panique, mais suffisamment pour m’en inquiéter sérieusement.
Je pourrais déjà être enceinte.
Mon premier réflexe, c’est de sortir en courant, trouver la première infirmière et lui demander un test sanguin. Je suis pratiquement certaine qu’ils m’ont fait un test de grossesse il y a deux semaines, quand on m’a amenée à la clinique après l’accident, mais les premières traces de hCG dans mon système sanguin n’ont pu apparaître que sept à douze jours après la conception. Le premier résultat étant négatif, ils n’avaient aucune raison de pratiquer un nouveau test.
Aucune raison, sauf que maintenant, mes règles ont du retard.
J’ai déjà la main sur la poignée de la porte quand je suspends mon geste. Dès l’instant o&

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