My philove teacher
221 pages
Français

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My philove teacher , livre ebook

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Description


Elle l'aime en secret.



Il est son professeur.



Deux êtres que tout oppose... et pourtant...



Faith est jeune, timide et très secrète. Vivre un coup de foudre ? Celui qui vous terrasse de l'intérieur ? Elle ne pensait jamais y être confrontée... avant de croiser Glenn Miller dans les couloirs de son lycée.


Glenn est reconnu de tous dans sa profession. Il vit l'enseignement de sa matière, la philosophie, comme une véritable vocation. Ses élèves ? Il n'a qu'un but, les ouvrir au débat afin de les initier du mieux possible au monde qui les entoure.



Dès qu'ils se retrouvent dans la même salle de classe, elle le dévore des yeux. Littéralement.


Il n'en laisse rien paraître.


Il est l'adulte, pourtant, c'est elle qui va mener la danse...



------




Pour moi, l’amour a un visage. Grand, brun, barbu et charismatique à souhait dans ses costumes qui semblent avoir été taillés pour lui.



Cet amour a un nom. Glenn Miller. Quand je le prononce, seule le soir, dans mon lit, c’est comme si je goûtais à la plus exquise des friandises de ce monde.



Cet amour est surtout interdit : Glenn est mon Professeur de philosophie. My philove teacher...



Laissez-moi vous raconter mon histoire. Notre histoire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 janvier 2021
Nombre de lectures 48
EAN13 9782376523246
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mady Flynn
My philove TEACHER



ISBN : 978-2-37652-324-6
Titre de l'édition originale : My philove TEACHER
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Depositphotos - Butterfly Editions
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Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-324-6
Dépôt Légal : Janvier 2021
12012020-0849-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
info@butterfly-editions.com

- Préface -








Avez-vous déjà vécu un coup de foudre ? Le vrai ? Celui qui vous terrasse de l’intérieur ? Vous fait comprendre que c’est lui … et personne d’autre ? Quand votre cœur choisit malgré la raison et les obstacles.
Moi, oui.
J’ai été frappée par cette évidence, il y a bientôt deux ans. Assommée. Mon cœur a loupé un battement… au détour d’un couloir.
Vous me voyez déjà flasher sur le quaterback sexy de l’équipe de foot comme toutes les autres filles du lycée. Cela aurait été tellement plus simple… et logique.
S’il y a bien une chose que j’ai apprise à mes dépens depuis ce fameux jour, c’est que l’amour ne suit aucune logique et n’est jamais raisonnable.
Il nous prend par surprise, ligote notre cœur, emprisonne notre âme. Tout combat serait vain. Car, lorsqu’il nous touche et s’éveille, l’amour, le vrai, nous dévore de l’intérieur, ne nous octroyant aucune seconde de répit. Ni le jour ni la nuit.
Pour moi, l’amour a un visage. Grand, brun, barbu et charismatique à souhait dans ses costumes qui semblent avoir été taillés pour lui.
Cet amour a un nom, aussi. Glenn Miller. Quand je le prononce, seule le soir, dans mon lit, c’est comme si je goûtais à la plus exquise des friandises de ce monde.
Cet amour est surtout interdit : Glenn est mon Professeur de philosophie. My philove teacher…
Laissez-moi vous raconter mon histoire. Notre histoire.
- Prologue -








Lundi matin, 6h30. Ce jour de la semaine que tout le monde déteste, en général. Sauf peut-être quand on a dix-sept ans et que l’on est en dernière année, la fameuse Senior Year de la High School .
Bon d’accord, le sourire que je renvoie au miroir au moment de me brosser les dents, c’est aussi parce que je me réjouis à l’idée de retourner en cours.
Ces vacances d’automne ne m’ont jamais paru aussi longues. De tout le lycée, je dois être la seule élève de Terminale à me réjouir de retourner en cours. Il est même rare que j’arrive à trouver le sommeil, le dimanche soir. Et pour cause… Mon secret me manque.
Je trépigne dans mes chaussons en fausse fourrure tout en trémoussant mes fesses nues dans mon pyjama.
Debout, devant mon armoire grande ouverte, les mains sur les hanches, je passe d’étagère en étagère, dubitative. Je veux être jolie. Plus féminine. Plus femme, tout simplement. Mes deux amies, Camille et Sam, n’en reviendraient pas si elles me voyaient. Ce sont les premières à clamer, haut et fort, qu’à dix-sept ans, il serait temps que je laisse tomber mes vieux habits trop confortables, que j’apprenne à me coiffer… et surtout me maquiller. Mordillant ma lèvre inférieure, j’enfile d’abord des sous-vêtements en coton blanc : un soutien-gorge quasiment inutile pour faire impression et une culotte avec des... lapins.
— Oh, Faith..., me lamenté-je à haute voix.
Quand vais-je enfin accepter de grandir ? Des rêves plein la tête, j’avance à l’aveugle, au jour le jour. En réalité, je maudis et appréhende déjà la fin de cette année que je voudrais voir durer éternellement. Et pas parce que je suis la Reine des pom-pom girls ou quelque chose du genre. Non. Parce que je ne peux pas me résoudre à quitter… mon secret.
On frappe à la porte alors que je suis assise sur mon lit à essayer d’enfiler un jean slim vraiment rêche.
— Tu es prête ? interroge ma mère, encore toute décoiffée.
— Oui, presque.
— Dépêche-toi, le car sera là dans quinze minutes.
Je me glisse une dernière fois dans le cocon chaud et douillet de mon lit, le sourire aux lèvres, le cœur battant la chamade. Je pose le visage sur mon oreiller tout en regardant attentivement l’heure sur mon vieux radio réveil. 6h47... Tout le week-end, j’ai attendu ce moment. Celui de le revoir. Mon jour préféré de la semaine... et il n’en sait rien.
— Faith ! appelle-t-elle depuis le rez-de-chaussée. Le car sera là dans cinq minutes et il ne t’attendra pas !
— J’arrive !
Une simple veste en jean vient compléter ma tenue bien que nous soyons à l’aube de l’automne. Je passe la lanière en cuir de mon sac de cours par-dessus la tête, le poids pèse sur mon épaule, mais ça ne m’empêche pas de repasser par la salle de bain pour un dernier coup d’œil. J’insiste les contours de ma bouche pulpeuse à l’aide d’un rouge à lèvres doré pour ne pas jurer, puis passe les doigts dans mes longs cheveux blonds, lissés à la perfection. Un simple nuage de laque pour qu’ils ne bougent pas d’ici une heure, au moment de le retrouver. Probable qu’il ne remarquera même pas les efforts que je fais, rien que pour lui. Il n’aura aucun regard pour moi alors que mes yeux ne le quittent jamais. S’il sait que j’existe, il ignore tout de ce que je ressens, de ce qui me dévore jour et nuit, de toutes ces sensations qui se bousculent, de toutes ces envies qui bouillonnent... de tout mon être qui est en émoi quand je le vois.
- 1 -








Comment quatre heures passées assise sur une chaise en bois très inconfortable peuvent-elles passer à la vitesse de la lumière ? Je vais vous expliquer. Vous allez vite comprendre. Tout commence par son entrée dans la salle de classe, cinq minutes après la sonnerie indiquant le début des cours. Il est toujours en retard. D'emblée, il annonce de sa voix suave :
— Je vous en prie, asseyez-vous.
Si seulement toutes les élèves n’avaient pas la mâchoire qui se décroche dès qu’il arrive... Il suffit qu’il traverse un couloir pour que des dizaines de têtes le suivent et le détaillent. Le professeur Glenn Miller n’est pas seulement agrégé de philosophie, quand il vous parle d’amour, vous avez tout simplement envie de mourir. Et le reste de la journée, vous le passez sur une sorte d’étrange nuage, un flou artistique, une douce mélancolie. Dire que je suis obsédée par lui depuis quelques mois ne serait pas factuel.
En première année déjà, son nom circulait, toutes les filles rêvaient de l’avoir comme professeur. Ils sont trois pour la philo, et six heures par semaine, c’est vraiment trop peu pour aborder ce grand thème de la vie ! Vous n’êtes pas d’accord ? Dans ma classe, en tout cas, les chevelures s’affolent alors que les classeurs et autres trieurs finissent par s’ouvrir.
Comme chaque matin, il pose sa tasse de café fumante sur son bureau avant de tomber la veste. Je retiens mon souffle jusqu’à ce qu’il la dépose sur le dossier de sa chaise. Le professeur Miller est plutôt de la vieille école, un petit côté old school qui le rend tellement passionnant chaque fois qu’il prend la parole. Charismatique dans son habituel costume trois-pièces, il envahit la pièce avec son plastron gris parfaitement taillé qui met en valeur de belles épaules droites.
Si la plupart des garçons aiment les maillots de baskets et les baggys, Monsieur Miller porte toujours des chemises parfaitement repassées ainsi que de belles chaussures cirées. Il libère ses poignets, remontant ses manches jusqu’aux coudes, exposant ainsi des avant-bras puissants. Il attrape une craie pour noter la date du jour au tableau tandis que je peine à avaler ma salive, les yeux ronds comme des soucoupes. Ma voisine n’est pas en reste. Son sac toujours posé sur le bureau, je dois d’ailleurs lui donner un coup de coude pour qu’elle sorte de sa transe.
— Cam’, sermonné-je gentiment.
Camille est tout autant sous le charme de notre beau professeur que moi.
Il y a parfois comme un mythe qui se construit autour d’un prof’. Une réputation, qu’elle soit bonne ou mauvaise, s’amplifie et devient en quelques mois, une véritable légende collective.
En est-il seulement conscient ? En tout cas, il n’en montre rien et ne cherche pas à jouer les séducteurs. Ce charme qui irradie est parfaitement naturel. D’apparence plutôt jeune, bien qu’avec un léger côté austère, il doit avoir la trentaine... et à mon plus grand désespoir, le professeur porte une alliance à l’annulaire gauche. Voilà pourquoi il fait tant fantasmer, mais que tout le monde garde les lèvres scellées en sa présence. On ne voudrait pas risquer de se coller la honte en bafouillant devant lui.
— Y’avait des devoirs ? interroge ma voisine.
— À part lire le passage sur l’allégorie de la caverne, je ne crois pas, non.
En fait, j’en suis certaine. Samedi matin déjà, j’étais plongée dans mon manuel et j’ai relu trois fois la page pour être parfaitement prête quand il nous en parlerait. C’est dingue parfois comme on peut oublier de prendre des notes lorsque sa voix s’élève. Se cachant derrière une barbe noire très fournie, je fixe ses lèvres, et me laisse complètement absorber par ses récits.
« La philosophie n’est pas quelque chose qui s’apprend, ça se vit… », nous a dit Monsieur Miller, le premier jour de cours. C’était il y a quelques semaines, presque deux mois, et, évidemment, je n’ai pas oublié. Un long nez pointu, des yeux aussi noirs que sa barbe et ses cheveux, des bras que l’on aimerait sentir nous enserrer. Il dégage un parfum fortement épicé que je rêverais de sentir jusqu’à l’overdose.
C’en est presque injuste pour les autres hommes du lycée... enfin, les garçons. La bataille est perdue d’avance. Bon, peut-être que je m’em

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