Pardonne-moi - À jamais : Tome 4
197 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Pardonne-moi - À jamais : Tome 4 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
197 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

EDENRIS.


Vaste pays qui règne en maître sur le monde.


Gouverné par un monarque sans cœur, machiavélique et particulièrement sadique.


Pas de pitié. Pas d’écart.


Tous lui obéissent. Aucun n’ose le défier.


Pourtant, des plus hautes montagnes de Téharis aux ruelles sombres de Sardian, des plaines d’Elenrod aux plus denses forêts de l’Arménès, on conspire.


On chuchote.


On peaufine.


Les épées sont aiguisées dans le plus grand secret.


Les flèches sont fabriquées à la tombée de la nuit.


Le plan est parfait.


Dans le château de Sardian, la Mort s’installe en silence, observe de son œil expert, se frotte les mains à l’approche du jour J.


Ce jour, où Aleyna sera la cible de tous les comploteurs.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 novembre 2020
Nombre de lectures 6
EAN13 9782902427635
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pardonne-moi
Tome 4 de la saga : À jamais
 
 
 
Céline Delhaye
 
 
 
Pardonne-moi
Tome 4 de la saga : À jamais
 

 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
ISBN papier : 978-2-902427-64-2
ISBN numérique : 978-2-902427-63-5
©2020, Céline Delhaye
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Dépôt légal : 11/2020
 
Dédicace
 
Big dédicace au groupe Facebook « Les pipelettes du 80 », plus particulièrement les lectrices présentent en ce jour particulier du premier pique-nique littéraire : Julie Heuduin, Amandine Domont, Sandra Lefebvre, Cécilia Alexis Lefebvre, Sab Papaille, Marie Maître, Allison Beauger, Emi Achin, Karine Leclercq Mary, Linda Catherine, Evelyne Lemaire et Laura Chevalier Crispyn.
Ce moment était magique. Grâce à vous, j’ai repris l’histoire d’Aleyna.
(En d’autres termes, j’ai sorti mes doigts du c… et j’ai enfin écrit !)
Vous êtes mes meilleures, mes folles, ne changez surtout pas.
Je vous attends à la fin de votre lecture, armes aux poings…
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21

 
Carte du monde

Dessin : Kévin Mahier
 
Prologue
Je cours à en perdre haleine. Mes poumons me brûlent, mon corps n’est que souffrance, mais je dois continuer, ne pas penser à cette douleur insupportable qui vrille mes entrailles.
Folle, folle, folle…
Le sang coule le long de mes bras, de mes jambes et de mon cou, goutte de ma robe désormais en lambeaux, laisse des traces pourpres sur le sol, aux côtés de celles des soldats inertes. Je ne m’attarde pas sur leurs visages figés, ne tâte pas leurs gorges à la recherche d’un pouls, ne décide même pas de les sauver. Tout est perdu, de toute façon.
 
— Aleynaaaa !
 
Ce cri… je redouble ma course pour que Lino ne me rattrape pas. Pour lui, c’est déjà trop tard, mais je me refuse d’accepter cette idée. Il me faut tout faire pour le sauver. Je n’ai pas le choix, il est en danger. Je dois intervenir avant qu’ il ne tombe dans leur piège.
La cour arrière du palais est vaste, mais n’a jamais été autant envahie. De tous les côtés, de toute part, ne laissant aucun espace libre. Du sang, des armes, des corps. Des larmes, de la souffrance, la mort. Voilà le monde dans lequel nous avons été plongés en quelques instants. Pas le temps de souffler, notre vie ne tient qu’à un fil.
Et j’ai déjà failli perdre la mienne plusieurs fois.
Je contourne le dispensaire, lieu funeste de meurtres horribles. Me souvenir de ces images me provoque une nouvelle fois des nausées. Bon sang, il y avait des innocents… Je baisse les yeux sur ma main droite. J’avais oublié le poignard, encore souillé de sang frais. Le sang que j’ai versé.
Meurtrière, meurtrière, meurtrière…
Je secoue la tête et tente de ne plus penser à mon corps secoué de spasmes. Je devais le faire, c’était lui ou moi. Légitime défense contre mon bourreau. Je voyais, dans ses yeux, toute sa haine à mon égard et sa soif de vengeance. Il allait me tuer, il voulait me tuer.
 
— Non, Aleyna !
 
La voix de Lino qui se rapproche de plus en plus me ramène au présent. Je me reprends rapidement, chasse mes larmes en étalant un peu plus le sang sur mon visage et accélère ma course. Je dois à tout prix l ’avertir.
Je pénètre dans les couloirs de la salle d’entraînement et percute le mur d’en face. Ma tête cogne, mais je n’ai plus le temps de m’attarder sur mes blessures. J’avale un mince filet de salive qui me brûle la gorge déjà en feu, puis pars à droite, vers la grande pièce réservée aux soldats en exercice. Après une multitude d’embranchements, d’impasses et de croisements, je vois la porte. Enfin.
Il est juste derrière, le soldat me l’a dit avant de lâcher son dernier souffle. Mes muscles sont prêts à céder sous l’effort, mon souffle est perdu, ma douleur est inqualifiable, mais je cours, encore et toujours, prise d’un ultime élan d’espoir. Je veux y croire, je le dois. Le sang pulse dans mon crâne à m’en donner le tournis. Ma gorge encore sensible, portant probablement les traces de mon agresseur, m’embrase autant que dans la prison, quand j’étais au milieu des flammes de l’incendie. Or, je ne m’écroule pas. Pas tout de suite. J’attends d’être dans ses bras, et en lieu sûr.
Devant la grande porte laquée aux inscriptions sardiannaises peintes en or, je m’arrête un instant, juste un peu, les mains sur les genoux et les yeux fermés afin de retrouver ma respiration. Mes membres tremblent dangereusement, des gouttes de sueur coulent sur mes tempes et le long de mon dos courbé.
Je me redresse enfin, emplis mes poumons d’air et lève une main vers la poignée, lorsqu’elle s’abaisse toute seule. Durant un court instant, j’en reste interdite, puis fais un bond en arrière quand la porte s’ouvre. Mon cœur se met à palpiter en l’imaginant lui , venir à moi pour enfin me prendre dans ses bras puissants, jusqu’à ce que mes yeux rencontrent ceux de l’homme désormais face à moi.
Mon visage se décompose. Une angoisse sans nom m’envahit.
 
— Aleyna ?
 
Mon cœur cesse de battre. Mon sang ne cogne plus dans mon crâne. Mes membres ne tremblent plus. Un voile noir obscurcit ma vision avant que je ne m’écroule au sol.
 
 
Chapitre 1
La lumière vive transperce les longs rideaux noirs. Un fin rayon de soleil caresse mon visage. Cette douce chaleur me fait papillonner, mais la lumière agresse mes yeux rapidement. J'ai mal dormi, ou du moins pas assez. Pourtant, l'éclat du soleil me laisse penser qu'il est tard. Peu importe, je me tourne et enfouis ma tête sous les draps en tentant d’oublier l’endroit où je me trouve, ainsi que leur absence. Son absence.
Sardian, Erod, mon enfer, mon quotidien. Mes compères, la liberté. Haven.
Une part de moi est heureuse qu’ils soient loin d’ici, mais une autre part, une toute petite, égoïste et tapie au plus profond de mon être, leur en veut secrètement de pouvoir jouir de leur liberté. Car même s’il était préférable de me laisser au palais, j’aurais voulu partir avec eux.
Je me souviens avoir rêvé de notre périple dans les profondeurs de la forêt. Ce bien-être qui ne me quittait plus, cette légèreté qui me berçait tendrement, et cette sensation agréable que mon cœur me prodiguait lorsqu’Haven me regardait. Ses yeux gris me transportaient, je me sentais forte et invulnérable. Durant ces quatre jours, j’étais de nouveau vivante et pleine d’espoir.
 
— Hâtez-vous, le temps presse !
 
La voix d’Erod dans la pièce d'à côté me fait revenir brutalement au présent, dans mon lit à Sardian, loin de mes hors-la-loi et de ma délivrance. Je pousse un profond soupir, fais le vide dans mon esprit et me redresse. Je frotte mes paupières lourdes de fatigue, puis, après une énième remontrance d’Erod à je ne sais qui, je quitte le lit et plonge dans mon vêtement d’intérieur en satin. L’odeur de lavande m’apaise un instant, bien qu’elle soit caractéristique de ma cage dorée.
Je retrouve le monarque d’Edenris en train d’arpenter la grande salle des essayages, les bras croisés et l’air impatient. Le bois clair sur le sol brille de mille feux et les rideaux sont tirés, laissant le soleil éblouir l’immense pièce. Les pas d’Erod résonnent, accompagnés par de plus petits, comme ceux de souris. Aussitôt, son regard accroche le mien. Il redresse la tête, puis le buste, avant de se tourner complètement vers moi, l’air soudain détendu.
 
— Enfin, te voilà debout. Bien dormi ?
 
J’arque un sourcil, ne sachant pas quoi lui répondre, bien que sa question soit simple. En réalité, je ne le comprends plus. Durant des années, Erod Sangélys me montrait sa supériorité, son pouvoir, mais également son indifférence à mon égard. Désormais, il prend le temps de converser, désire connaître mon avis, m’écoute, et surtout, il a l’air ravi de me voir. Au moins, il y a un heureux dans ce château. Il était temps !
Je m’avance lorsqu’Erod me tend la main pour que je le rejoigne. Connaissant ses sautes d’humeur et ne souhaitant pas avoir une remontrance dès le réveil, je feins un sourire. Il referme ses doigts sur ma main dès l'instant où je la pose dans le creux de sa paume, me retenant captive. Son regard profond me déstabilise et son silence est énigmatique. Je préfère m’attarder sur la pièce attenante à la salle, celle où ne se trouvent que des robes et des costumes.
 
— Que fais-tu ?
— Je donne des ordres, évidemment ! Voilà une bonne manière de débuter la journée.
 
Comme pour confirmer ses dires, deux domestiques apparaissent devant nous, les bras chargés de robes. Erod se tourne vers eux et pose un doigt sur son menton, les sourcils froncés, trahissant sa concentration devant les étoffes. L’une d’elles, de couleur ambre, possède une large ceinture afin de maintenir une taille étroite. En dessous, il doit se trouver une multitude de jupons, à en juger par la traîne bouffante et les hanches déjà dessinées. Je grimace en la détaillant, Erod le remarque lorsqu’il jette une œillade curieuse vers moi. Je me crispe, mordille ma joue, honteuse qu’il m’ait prise en faute dans un choix qui ne m’appartient pas. Cependant, je distin

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents