Rivalités et plus si affinités
217 pages
Français

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Rivalités et plus si affinités , livre ebook

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Description

Romance contemporaine - 430 pages


Après avoir interrompu ses études de médecine, Olivia ne pensait pas trouver aisément une offre d’emploi. Grâce au coup de pouce de sa meilleure amie, la jeune Écossaise pourrait bien décrocher un poste de manager au sein d’un grand groupe pharmaceutique. Ce job, qui tombe à pic, lui permettrait de reprendre sa vie en main.


Le problème ? Trois autres candidats ont également été retenus. Seul celui ou celle qui fera pleinement ses preuves obtiendra la place tant convoitée !


Olivia comprend très vite que dans cette compétition, tous les (sales) coups sont permis, et qu’il est difficile de ne pas mêler affaires et amour, surtout quand on a pour rival Mark McLean, un jeune homme aux multiples facettes, bien décidé à devenir plus qu’un simple concurrent et collègue.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 109
EAN13 9782379612640
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rivalités et plus si affinités


Laura Emann
Laura Emann


Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-264-0
Photographie de couverture : Neonshot
Prologue



Olivia

Édimbourg, février 2019
«  Docteur Olivia Domay », j’adorais comme cela sonnait et n’étais pas prête à m’en lasser. Cela faisait maintenant quatre ans que j’avais intégré le prestigieux Royal Infermery d’Édimbourg en tant qu’interne en chirurgie.
Après avoir passé avec succès mes examens de fin de première année, j’avais changé de spécialité afin d’intégrer l’équipe du célèbre docteur Ronan McKenzie. Ce dernier m’avait « chipée » à mon ancien mentor, comme il aimait s’en vanter. Sévère et redouté par la plupart des internes, Ronan était le directeur du service pédiatrique et un membre éminent du conseil d’administration de l’hôpital. Reconnu comme un spécialiste mondial des opérations sur les grands prématurés, il s’était également distingué en réalisant des opérations in utero dites impossibles.
Je n’ai jamais su ce qui lui plaisait chez moi. Peut-être le fait que, contrairement aux autres internes, je ne m’intéressais à rien d’autre qu’à ce qu’il se passait à l’hôpital. Il faut dire que j’étais devenue une véritable droguée du boulot. J’enchaînais garde sur garde, si bie n que nous passions énormément de temps à travailler ensemble. Un soir, après l’avoir assisté lors d’une opération particulièrement délicate, il m’avait invitée à aller boire un verre afin que nous puissions décompresser. Il s’était ouve rt à moi, j’en avais fait de même. Finalement, nous avions pris l’habitude de nous retro uver tous les soirs autour d’un café. Alors qu’il flirtait de plus en plus avec moi, j’avais réalisé que j’é tais attirée par ce beau brun au sourire envoûtant.
Plus les semaines passaient, plus je l’admirais pour son talent et l’énergie qu’il déployait pour aider les patients. Souvent froid et autoritaire, il était peu apprécié par la majorité de ses collègues qui le disaient obnubilé par sa carrière et prêt à tout pour obtenir un grand prix médical.
N’accordant aucune importance à ces médisances , j’avais commencé à sortir avec Ronan bien qu’il fût mon supérieur hié r archique, et de quinze ans mon aîné. Notre relation dura it depuis près de deux ans et nous ne tarderions pas à nous passer la bague aux doigts.
J’étais en voiture, en train de rentrer à la maison après dix-huit longues heures de garde lorsque je reçus un coup de fil de l’hôpital. On me demandait de revenir tout de suite. J’étais épuisée et n’avais qu’une seule envie : prendre un bon bain et aller me coucher. Mon interlocutrice me fit cependant comprendre que ce n’était pas une demande polie, mais un ordre émis par la direction. Inquiète, je fis demi-tour en me demandant ce qu’il se passait.
À peine arrivée au service de chirurgie, on m’expliqua que la direction m’attendait en salle de réunion. J’avais entendu parler de ces assemblées non officielles, organisées en urgence, qui avaient pour but principal de gérer les crises internes. Le docteur Carol Light, qui dirigeait la traumatologie, m’invita à prendre place. Ronan était également présent avec trois autres médecins que je ne connaissais pas. Je constatai qu’il se tenait à l’écart des autres chefs de service. Confuse, je pris place à côté de lui, sur ce que je devinais être le banc des accusés.
La chirurgienne m’expliqua sèchement que le garçon que j’avais opéré d’une simple crise d’appendicite le matin même avait souffert de complications quelques heures plus tard. Nous étions passés à deux doigts de la catastrophe. Sa famille ne souhaitait pas porter plainte, mais une enquête interne allait être ouverte afin d’éclaircir cette affaire. En attendant que la lumière soit faite, j’assisterais un certain docteur Queen aux urgences. En d’autres termes, j’étais interdite de bloc opératoire jusqu’à nouvel ordre. Bouche bée, je me demandai comment j’en étais arrivée là.
Ronan et moi étions censés pratiquer ensemble cette appendicectomie. J’avais cependant été appelée en urgence par des infirmières afin d’ausculter un bébé opéré la veille qui présentait de la fièvre. Lorsque j’avais enfin pu rejoindre Ronan au bloc, le travail était presque terminé, si bien qu’il ne me restait plus qu’à recoudre le jeune patient.
Chemin faisant, j’avais noté que mon collègue avait l’air nerveux, comme s’il cachait quelque chose. J’avais aussi remarqué que de nombreuses compresses avaient été utilisées, ce qui était surprenant pour une opération dite bénigne. Ronan m’avait alors assuré que l’opération s’était déroulée « comme sur des roulettes ». J’avais mis mes soupçons de côté et j’étais partie rejoindre le prochain malade qui m’attendait déjà dans la salle d’opération voisine.
Je n’avais presque pas pris part à cette appendicectomie et comptais bien le faire savoir quand mon compagnon me coupa la parole.
— Le docteur Domay a fait le plus gros de l’opération seule. Je ne remets pas en cause ses facultés et je suis persuadé que l’enquête l’innocentera. Cependant, déclara-t-il en me regardant droit dans les yeux, je ne manquerai pas de la mettre à pied si jamais elle a bel et bien commis une erreur et tenté de la dissimuler dans son rapport d’opération.
Je n’en crus pas mes oreilles ! Mais comment pouvait-il utiliser sa position pour me faire sanctionner à sa place ? Je compris à cet instant que les rumeurs à son sujet étaient bien fondées, qu’il n’hésiterait pas à me faire porter le chapeau si l’enquête démontrait qu’il y avait bien eu une erreur humaine.
— Vous n’allez tout de même pas croire ce qu’il vous raconte ? m’énervai-je, alors que je n’étais pas prête à me laisser faire.
— Calme-toi Olivia, m’intima le docteur Light qui avait été mon mentor avant Ronan, ce n’est ni le lieu ni le moment pour porter ce genre d’accusations. Le docteur Ronan McKenzie est un grand spécialiste avec une carrière et réputation irréprochables.
Face à une telle injustice, je me retins de taper des poings sur la table. Comment pouvaient-ils me faire cela à moi ?
Profondément choquée, mais déterminée à contre-attaquer dès que j’en aurais l’occasion, je rassemblai mes affaires et quittai la salle sans accorder un seul mot à Ronan, dont le regard était impénétrable.
Une fois dans ma voiture, je réalisai, dégoûtée, que l’homme que j’aimais et admirais était prêt à briser mon plus grand rêve, celui de devenir chirurgienne, juste pour protéger ses intérêts.
Alors, je me fis une promesse : celle de ne plus jamais faire confiance à un homme.
Chapitre 1



Olivia

Édimbourg, octobre 2019
J’avais toujours dét esté rendre visite à mon banquier. Des raisons à cela ? Tout d’abord son bureau. Que les choses soient claires, celui-ci était magnifique : un mobilier contemporain et épuré, des dossiers bien rangés, un fauteuil en cuir très confortable. À cela s’ajoutaient des photos en noir et blanc du château d’Édimbourg accrochées aux murs.
Cette pièce de la Royal Bank of Scotland ressemblait au premier coup d’œil à n’importe quel bureau d’un conseiller financier, mais ce qui m’avait toujours mise mal à l’aise dans celui-ci, c’était l’énorme baie vitrée donnant sur une ruelle. Lorsque j’étais assise dans le fauteuil, je me trouvais face à la vitre et j’avais l’impression d’être observée par tous les passants.
On pouvait d’une certaine manière comparer le bureau de Maxime Frasher à un aquarium géant, exposé à toute la ville. La plupart des gens marchaient sur le trottoir sans prêter attention aux personnes qui se trouvaient à l’intérieur, mais certains curieux ne pouvaient s’empêcher de jeter un coup d’œil.
L’état de mon compte bancaire était la seconde raison pour laquelle je détestais me rendre ici. Pour être tout à fait franche, ma situation financière n’avait jamais été brillante. Cependant, je m’en étais toujours sortie lorsque j’étais étudiante, puis interne en médecine, mais c’était avant la descente aux enfers qui avait débuté le jour où j’avais brusquement interrompu ma carrière naissante de chirurgienne.
C’était en attendant Maxime Frasher, que je me remémorai le jour où j’étais entrée pour la première fois dans ce bureau. J’avais à peine dix-sept ans et je ve nais d’obtenir avec mention mon A-level. Nous étions au mois de juin, je venais tout juste d’emménager à Édimbourg. Originaire de Rousay Island, sur l’archipel des Orcades, j’étais encore tout excitée par ma récente arrivée dans notre belle capitale et me réjouissais de la nouvelle vie qui s’offrait à moi.
Celle-ci avait pourtant un prix qui apparaissait noir sur blanc sur la lettre de bienvenue de la très prestigieuse université d’Édimbourg. Les frais d’inscription pour la faculté de médecine étaient hallucinants. Heureusement pour moi, divers prospectus d’établissements bancaires proposant des prêts étudiants accompagnaient la lettre de bienvenue.
Je m’étais adressée à Maxime pour l’emprunt, car il était le frère d’une de mes amies du lycée. De plus, je pensais que seul un autre Orcadien expatrié dans la « grande ville » serait de bons conseils. À ce souvenir, je me tapai le front : mon Dieu, comme je pouvais être naïve à cette époque !
Après la signature du prêt, j’étais restée en contact avec Maxime. Nous étions même sortis ensemble pendant l’été. Une fois que les cours avaient commencé en septembre, j’avais eu la présence d’esprit de mettre fin à ce flirt. Même si je le considérais aujourd’hui encore comme un ami, je devais reconnaître que nous nous étions à peine croisés au cours des derniers mois.
— Monsieur Frasher vient d’arriver, il s’occupe de vous dans une minute. Puis-je vous proposer un café en attendant ? demanda une voix féminine peu chaleureuse dans mon dos.
Je fis pivoter mon siège à cent quatre-vingts degrés avant de répondre, avec mon plus large sourire, à l’assistante de Maxime :
— Non, merci. Par contre, pouvez-vous déduire de ma det

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