Une erreur du passé
94 pages
Français

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Une erreur du passé , livre ebook

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Description

Victoria est la femme de ma vie, je l’ai su dès que je l'ai vue, je suis près à tout pour elle mais si j'avais seulement imaginé qu'en l'espace de si peu de temps j'aurais pu tout perdre, elle...mais aussi le futur qu'elle a à m'offrir pour une connerie.


Depuis ma rencontre avec Adam, ma vie est remplie de bonheur et d’amour. Nous construisons notre futur mais je n’aurais jamais pensé que son passé puisse nous rattraper...Que je puisse tout perdre en un instant et surtout le perdre lui

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 590
EAN13 9782374471471
Langue Français

Extrait

UNE ERREUR DU PASSÉ
Romance
Titia






UNE ERREUR DU PASSÉ
Romance
ISBN numérique 978-2-37447-147-1
Juin 2016
Imprimé en France © Erato–Editions
Tous droits réservés
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales
Titia

Originaire de haute Normandie, Titia est née en Août 1982. Mariée et maman de trois enfants elle a toujours été passionnée de lecture. L’envie d’ écrire a toujours été présente mais jamais réellement aboutie. Maintenant le rêve est devenu réalité…
Prologue

Retour dans la grisaille quotidienne…
Je finis mon café devant la baie vitrée, et regarde les gouttes s’ écraser contre le carreau en repensant qu ’il y a un mois et demi, j’assistais au mariage de ma meilleure amie sous le soleil des Seychelles. Quel moment magnifique et surtout quel couple…. Je suis content qu’Heather ait enfin réussi à se libérer de son passé et qu’elle soit heureuse avec Will.
Je sens soudainement deux mains frêles se glisser autour de ma taille, je me tourne alors vers Victoria, elle a son regard aguicheur, celui qui me donne envie de retourner au lit.
J’effleure ses lèvres alors qu’elle cherche à approfondir notre baiser. Mes mains glissent le long de son corps et lui font entourer ma taille de ses cuisses…
Direction la chambre !
Voilà ce qu’a été notre routine ces derniers mois mais comment j’aurais pu imaginer que tout allait basculer.
Chapitre 1

Adam
La grossesse de Victoria se déroulait au mieux, enfin c’est ce que l’on pensait, son petit ventre commençait à se dessiner et sa poitrine ! Un truc de malade elle était déjà sublime mais là… en d’être fou d’elle depuis notre première rencontre, j’appréciais plus que tout ses formes naissantes sans parler de ses pulsions insatiables. Je ne savais même pas que ça pouvait être possible d’avoir envie de faire l’amour à ce point. Parfois j’aurais préféré qu’elle ait juste envie de fraise.
À la fin du troisième mois de grossesse, nous avons pu voir sur l’écran sa petite forme, entendre le minuscule cœur de notre petit trésor battre. Je n’avais jamais entendu de son plus beau… sauf peut-être quand je la fais jouir.
Elle a petit à petit diminué ses heures de boulot, jusqu’à ce que Will y mette son grain de sel et lui demande d’arrêter complètement.
Il lui a ordonné de faire attention à son neveu et surtout de se reposer. Je rigolais en l’entendant parler de notre bébé comme s’il était sûr que ce soit un garçon alors que nous n’en n’avions pas la moindre idée, la première échographie ne nous l’avait pas révélé. J’avoue que j’étais bien content d’avoir son frère de mon côté sur ce coup-là. Victoria n’a pas lutté une semaine et a vite déclaré forfait face à nous deux. De ses propres mots, je la cite :-elle se fait chier- pendant que j’étais au bureau, aussi elle ne me laissait pas une seconde de répit quand je rentrais… Heather passait son temps à la photographier pour ne rien rater de ce moment si important où son corps commençait à changer. Elle était si fine avant sa grossesse que dès la fin du troisième mois son ventre s’était déjà arrondi. Un jour Victoria lui demanda ce qu’il y avait de si passionnant de ressembler à une mini baleine… Sur le moment je l’ai prise dans mes bras et lui ai affirmé le contraire, qu’elle était sublime et surtout plus désirable que jamais. J’ai soudain vu son regard changer, ses yeux pétillaient et j’ai compris tout de suite ce dont elle avait envie. Elle est venue s’installer confortablement dans mes bras sur le canapé et a posé sa main sur mon ventre en commençant à remuer ses doigts. Je continuai à parler avec nos invités alors qu’elle commença à étouffer un premier bâillement, puis un second et finit par se frotter les yeux. C’est ce moment que choisit Heather pour nous dire :
— On va vous laisser Victoria semble fatiguée.
Je les regardais se lever alors que mon petit démon me souriait innocemment… là j’avoue que je n’en revenais pas elle est trop forte. Pourquoi ? Parce qu’elle a simulé un coup de fatigue, oui, oui, simulé je connais bien ma femme. À peine la porte refermée, ses lèvres se sont posées sur les miennes, elle m’a guidé tout en m’embrassant sur le canapé où bien sûr nous avons fini par faire l’amour.

Son quatrième mois a ét é identique aux précédents, mais il faut ajouter les sautes d’humeurs et je crois avoir une championne à la maison, entre la tartine trop grillée le matin et le manque de confiture dessus, ne plus rentrer dans ses fringues, les envies à trois heures du matin, j’en passe et des meilleures. Même si elle allait me rendre dingue, je crois que j’ étais prêt à survivre à cette petite tempête encore quelque mois, la voir sourire discrètement le matin en caressant son ventre, commencer à se dire qu’elle et moi ça représentait un nous…
Et j’avoue que même enceinte elle était toujours aussi sexy, même si j ’essayais de la ménager et de faire attention, nos pulsions l’emportaient toujours sur notre raison. Elle me rendait fou, je me suis fait griller à lire des revues pour tenter d’adoucir nos positions sexuelles, elle m’a ri au nez, me proposant de mettre en pratique toutes ces positions aux noms les plus bizarres les unes que les autres. Elle a commencé à se dévêtir devant moi éparpillant ses vêtements du salon à notre chambre… comment voulez-vous que je résiste. Et puis on dit toujours qu’il ne faut pas contrarier une femme enceinte, elle a déjà de sacrés troubles de l’humeur, je ne vais pas en plus la chagriner, je ne suis pas totalement fou. Et puis ses envies s’accordaient tout le temps aux miennes surtout pour le sexe.
 
Son cinquième mois a commencé avec des nausées, encore, moi qui pensais qu’après trois mois c’ était fini et bien je me suis trompé. Je n’ai pas eu le droit à une seule journée où la pauvre n’a pas été malade et, en dehors de lui tenir les cheveux, lui apporter de l’eau et la rafraichir, je ne vois pas ce que je pouvais faire de plus. L’odeur de la nourriture la dégoutait toujours autant. Son plat favori était les spaghettis bolognaise, même si le plus souvent il finissait dans les toilettes. Son envie de sortir avait disparu, même pour aller chez son frère, à tel point que Will et Heather passaient en moyenne trois fois par semaine et appelaient tous les jours. J’avoue que je commençais à m’inquiéter aussi mais je n’y connais rien moi en grossesse.

Depuis deux trois jours je sais qu’elle dort très mal, que son dos la fait souffrir, même mes massage s ne lui font plus aucun effet et pourtant je m’applique à ce qu’ils soient des plus agréables et décontractants. Je n’imagine même pas ce que ce sera dans trois mois.

Depuis qu’elle est levée ce matin, elle tourne en rond se caresse le ventre et je vous jure qu’habituellement ce geste m’excite comme un fou, mais là je vois à son regard qu’elle n’est vraiment pas bien.
— Ma puce dis-moi ce que je peux faire pour t’aider !
Son regard fatigué et pour ainsi dire triste se pose sur moi.
— Je n’aurai rien contre un bon bain s’il te plaît, avant que tu partes au travail. Mon ventre est dur comme de la pierre depuis cette nuit, si dur que je ne sens plus notre petit Trésor bouger.
— Considère que c’est réglé.
Alors que je commence à régler la température de l’eau, je l’entends m’appeler, non plutôt hurler, depuis le salon. Mon sang se glace dans mes veines et je cours la rejoindre. Quand j’arrive, elle est appuyée contre le mur de la cuisine, son corps est tendu, son visage crispé, elle est en pleurs. Je ne comprends pas ce qui se passe jusqu’ à ce que mon regard se porte sur son ventre qu’elle serre d’une main angoissée pour finir par descendre le long de ses jambe nues et je remarque du sang glisser le long de celles-ci ! Putain de merde !
Non ! C’est trop tôt, beaucoup trop tôt ! Je stoppe tous mouvement et sens ma gorge se nouer. Il faut que je réagisse et vite ! Malgré ma torpeur j’arrive à me décider et prendre les choses en mains.
J’attrape un manteau que je lui pose sur les épaules, la prends dans mes bras, tout en la serrant contre moi. J’ouvre tant bien que mal la portière de ma voiture et la dépose le plus délicatement possible. Alors que je la referme, je la regarde. Son visage est baigné de larmes. J’en suis malade de la voir dans cet état, de ne pouvoir rien faire pour l’aider mais aussi j’ai peur pour notre bébé. J’aimerais tellement pouvoir lui dire que tout va bien se passer mais rien n’est moins sûr. Nous arrivons à l’hôpital en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je crois même que c’est la première fois que je fais le trajet aussi vite malgré mon angoisse et mes mains moites. En arrivant devant l’entrée principale, un brancardier vient me trouver, me demandant de déplacer ma voiture, nerveusement je lui ris au nez puis lui hurle d’aller chercher de l’aide pour ma femme, tout en ouvrant la portière passagère. Le siège de la voiture est imbibé de sang, putain c’est encore pire que lorsque l’on est parti, elle saigne tellement. Je pose mes yeux dans les siens, je sais à son regard ce qui se passe et je sais aussi qu’elle en est consciente. Une infirmière arrive en courant, poussant un fauteuil roulant. Je prends ma femme dans mes bras, la serre aussi fort que je peux sans lui faire mal, mes lèvres se posent sur ses cheveux, je sens les larmes monter mais je ne veux pas craquer pas maintenant qu’elle a tant besoin de moi.
Je suis l’infirmière jusqu’ à une chambre blanche remplie de différents appareils.
J’attire Victoria dans mes bras et la dépose en douceur sur une espèce de table d’examen d’appoint quand une

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