Une haine brutale : Évanescence, tome 1
215 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Une haine brutale : Évanescence, tome 1 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
215 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Je m’appelle Tate. Mais il m’appelle autrement. Jamais par mon nom familier, et de toute façon, il ne parle pas de moi. Il me parle à peine. Mais il ne veut pas me laisser tranquille. Avant, on était tellement amis. Puis, il s’est retourné contre moi et s’est donné pour mission de me gâcher la vie. J’ai été humiliée, exclue; j’ai fait l’objet de commérages dans toute l’école. Avec le temps, les mauvais tours et ses rumeurs sont devenus de plus en plus sadiques, et je me suis rendue malade à essayer de l’éviter. Je suis même allée passer un an en France, juste pour ne pas avoir affaire à lui. Mais j’ai fini de me cacher, et je ne vais sûrement pas lui permettre de gâcher ma dernière année d’école secondaire. Il n’a peut-être pas changé, mais moi, si. Le moment est venu de riposter.

Informations

Publié par
Date de parution 26 octobre 2015
Nombre de lectures 853
EAN13 9782897528300
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Penelope Douglas
Titre original anglais : Bully
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Penguin Group (USA) LLC.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Michel Saint-Germain
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-828-7
ISBN PDF numérique 978-2-89752-829-4
ISBN ePub 978-2-89752-830-0
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Douglas, Penelope, 1977-

[Bully. Français]
Une haine brutale
(Évanescence ; tome 1)
Traduction de : Bully.
ISBN 978-2-89752-828-7
I. Saint-Germain, Michel, 1951- . II. Titre. III. Titre : Bully. Français.

PS3604.O94B8414 2015 813’.6 C2015-941177-7
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Ce livre est dédié aux filles…
Chaque femme abrite en son cœur une étincelle divine qui reste endormie les jours de beau temps, mais qui est prête à s’embraser et à briller de mille feux au plus fort de la tempête .
— Washington Irving
Remerciements
Je remercie tout d’abord mon mari de sa patience et de son soutien. Il a été obligé de rester seul pendant d’innombrables soirées et fins de semaine, alors que je m’étais enfermée dans notre chambre à coucher pour écrire ce récit. Je promets que l’investissement sera rentable… un jour.
Ensuite, à mon amie Bekke pour… en fait, pour tout ! Sans toi, je me serais plantée avec Word, le html , et même l’écriture en général. Sans toi, je ne sais absolument pas où en serait ce livre !
Finalement, à tous les lecteurs qui trouvent leur évasion dans le monde des livres. Votre temps et vos commentaires sont les meilleurs cadeaux que vous puissiez offrir à un auteur. Merci de lire !
Chapitre 1
Il y a un an
— Non ! Tourne ici ! a crié K.C. dans mon oreille droite.
Les pneus du Bronco de papa ont crissé quand j’ai pris un virage soudain et serré dans une rue remplie d’autos.
Même si je n’aime pas être la passagère d’un véhicule, j’ai lâché :
— Tu sais, tu aurais peut-être dû conduire, comme je te l’ai suggéré.
— Pour que tu te tapes sur le front chaque fois que je ne brûle pas un feu jaune ? Ah, non ! a répondu K.C. comme si elle lisait dans mes pensées.
J’ai souri intérieurement. Ma meilleure amie me connaissait trop bien. J’aimais conduire vite. J’aimais avancer à fond de train. Je marchais aussi vite que mes jambes pouvaient me porter, et je conduisais à vive allure, dans la mesure du raisonnable. Je fonçais jusqu’aux panneaux d’arrêt et aux feux rouges. Presse-toi et attends : c’était moi, ça.
Mais en entendant le martèlement de la musique rythmée au loin, je n’avais plus envie de me dépêcher. La ruelle était bordée d’autos, ce qui en disait long sur l’importance de la fête dans laquelle on allait s’incruster. Les mains serrées sur le volant, j’ai trouvé une petite place libre à une rue de là.
— K.C., je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
C’était la deuxième fois que je le lui disais.
— Ça ira, tu verras.
Elle m’a tapoté la jambe.
— Bryan a invité Liam. Liam m’a invitée, et moi, je t’invite.
Malgré son ton calme et posé, j’avais toujours le cœur serré.
J’ai détaché ma ceinture de sécurité et tourné la tête vers elle.
— Bon, n’oublie surtout pas : si je me sens mal à l’aise, je m’en vais. Tu te feras raccompagner par Liam.
On est descendues et on a traversé la rue au petit trot. Le grabuge de la fête s’amplifiait à mesure qu’on s’approchait de la maison.
— Non, tu ne t’en vas pas. Comme tu pars dans deux jours, on va s’amuser. Coûte que coûte.
Sa voix menaçante me tapait sur les nerfs, et j’étais déjà hérissée.
Pendant qu’on s’avançait dans l’entrée de garage, elle traînait derrière moi. Je me disais qu’elle était en train de texter Liam. Son copain était arrivé plus tôt, après avoir passé la plus grande partie de la journée au lac avec ses amis pendant que K.C. et moi faisions des courses.
Des gobelets Solo rouges étaient éparpillés sur la pelouse, et des gens entraient et sortaient de la maison pour profiter de la douce soirée d’été. Plusieurs types que j’avais vus à l’école jaillissaient de la porte d’entrée, puis se poursuivaient en répandant leurs verres.
— Eh, K.C. ! Comment ça va, Tate ?
Tori Beckman était assise derrière la porte, un verre à la main, et bavardait avec un garçon que je ne connaissais pas.
— Laisse tes clés dans le bocal, a-t-elle ordonné avant de revenir au type.
J’ai réfléchi un moment à sa demande et j’ai pris conscience qu’elle me faisait abandonner mes clés.
Je me suis dit qu’elle ne laisserait personne conduire ivre, ce soir.
— Bon, écoute, je ne vais pas boire, ai-je dit d’une voix assez forte pour couvrir la musique.
— Et tu pourrais bien changer d’idée, a-t-elle riposté. Si tu veux entrer, il me faut tes clés.
Agacée, j’ai fouillé dans mon sac et laissé tomber mon trousseau dans le bocal. L’idée d’abandonner l’une de mes planches de salut m’irritait affreusement. Ne pas avoir m es clé s, ça voulait dire ne pas pouvoir partir rapidement si je le voulais. Ou si j’en avais besoin. Et si elle se saoulait et quittait son poste ? Et si quelqu’un prenait mes clés par accident ? Je me suis soudainement rappelé ma mère, qui voulait que j’arrête de poser des questions hypothétiques. « Et si Disneyland est fermé pour une journée d’entretien quand on va arriver ? Et si chaque magasin en ville est à court d’oursons en gélatine ? » Je me suis mordu la langue pour ne pas rire en me rappelant à quel point elle était irritée par mes questions sans fin.
— Wow, a crié K.C. dans mon oreille, regarde tout le monde !
Les gens, certains que je fréquentais à l’école, d’autres non, se trémoussaient au rythme de la musique, riaient et faisaient la fête. Autant d’agitation et d’enthousiasme me donnaient la chair de poule. Les planchers résonnaient aux rythmes qui jaillissaient des haut-parleurs, et j’étais éberluée de voir autant d’activité dans un même espace. Les gens dansaient, se chamaillaient, sautaient, buvaient et jouaient au football — oui, au football — dans le salon.
— Mieux vaut qu’ il ne me gâche pas la soirée, ai-je dit d’une voix plus forte que d’habitude.
Profiter d’une seule fête avec ma meilleure amie avant de quitter la ville pour un an, ce n’était pas trop demander.
En secouant la tête, j’ai regardé K.C., qui m’a fait un clin d’œil complice. J’ai pris la direction de la cuisine et on s’est glissées main dans la main à travers la foule dense.
En entrant dans l’immense pièce, la cuisine rêvée de toute maman, j’ai aperçu le bar improvisé sur l’îlot central. Le dessus de granit était recouvert de bouteilles de spiritueux, avec deux litres d’eau gazeuse, des tasses et un seau de glace dans l’évier. Avec un long soupir, je me suis résignée à respecter mon engagement à rester sobre pendant la soirée. J’étais tentée de me saouler.
« Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour me laisser aller, juste un soir », me suis-je dit.
De temps en temps, K.C. et moi avions exploré les réserves de spiritueux de nos parents, et j’étais allée à quelques concerts à l’exté

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents