Melkior

Marom Mann

Description

Un enfant part en quête d'un gemme, afin de sauver le monde...

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 29 juin 2012
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312006772
• Langue: Français

Extrait

Melkior
Marom Mann
Melkior
Du même auteur

Par ô les de l’ â me, LEN 2011





© Les Éditions du Net, 2012
ISBN : 978-2-312-00677-2
Avant-Propos
Ce livre n'a pas la prétention d'apporter quelques solutions à un monde en déclin. Cette histoire pourrait, peut-être, faire renaitre l'étincelle d'amour dans le cœur de l'humanité, où toute chaleur semble s'être éteinte.Ce serait un but honorable et noble, de voir, une terre morcelée par la haine, l'égoïsme, et l'indifférence, se redresser, et prendre enfin conscience, que chaque être-vivant est interactif, et chacun a besoin de l'autre pour améliorer une atmosphère qui s'est détériorée, avec le temps, et à la course au superflu.Ce récit pourrait être le votre, si vous vous jetiez dans le rêve afin de voir enfin, la paix régner en Reine, partout où vous vous rendriez, en diffusant la lumière restée prisonnière de l'ego humain.Sans distinction d'origines, de nationalités, ou même de mentalités, seulement au nom de l'amour, du respect pour toutes existences, vivantes sur cette bonne terre… Alors le rêve deviendrait réalité, et ce serait pour vous, comme pour moi, le début d'une fantastique aventure.Offrez à l'autre toujours le meilleur de vous-même, et si votre cœur est brisé, sachez que quelque part, est né quelqu'un, qui viendra un jour panser toutes vos blessures. Un espoir, dans un soir qui n'en finit pas de s'assombrir, un éclair qui luirait dans le noir, et changerait la donne d'une triste destiné.Voilà ce à quoi j'ai aspiré, en écrivant cette histoire.Bien-sur, vous avez le libre-arbitre, afin de juger ce qui est bon pour vous, dans tout ce qui est écrit, dans ce livre, et tout, ce qui ne vous parle pas.Peut-être penseriez-vous, que je suis un idéaliste ?Et vous n'auriez pas tort.Je m'attèlerai, à ne renier aucune des choses que je pense, justes, afin de tenter de donner un nouvel essor et une élevante vibration à une humanité, qui est condamnée à vivre en paix et en harmonie, dans l'amour, la justice, la miséricorde, le respect, et la sagesse, incluant toutes ses composantes de peuples, riches par leurs cultures et leurs diversités. Je sais que je dérangerai surement, quelques uns d'entres-vous, mais au nom de la tolérance et de la différence, j'accepterai de n'être, seulement, ce que je suis : un homme qui cherche, à rallumer, l'étincelle de la paix, au fond des âmes, de chacune et de chacun.
Chapitre N° 1
Le songe révélateur
Il avait neigé toute la nuit sur le comté de Bellevue. Au petit matin, les arbres habillés de leurs vêtements de cristal, offraient un tableau digne d’un conte de Noël. Les décorations des lumineuses enseignes, apportaient une touche finale à l’atmosphère festive de fin d’année.
Des pelleteuses s’affairaient à déblayer les routes, de l’abondant manteau blanc, suivies des camions de sablage, qui venaient troubler la quiétude du petit matin. Les maisons, personnalisées par leurs habits de lumière, représentaient un kaléidoscope de motifs éclatants. Pour certaines, un château illuminait la demeure, pour d’autres, des rennes tiraient des traineaux et semblaient courir au galop dans une course féerique. Mathy Brown vivait avec ses parents et sa sœur, dans une maison sobre du modeste quartier de Hope Road. Il venait d’entrer dans sa dixième année. Mathy était un petit garçon à l’esprit très vif, et à l’école, une certaine jalousie s’était installée dans le cœur de ses camarades. Son père, Alan, occupait le poste de technicien en informatique, pour la société Beriel, sa mère, Clara était vendeuse dans une boutique de souvenirs, sur la rue Dempsey.Les Brown, famille Evangélique, participaient régulièrement à la vie spirituelle du comté, et fréquentaient la paroisse Bethel qui se situait à l’angle des rues Woodgrove et Chesnut. Les enfants, Cynthia et Mathy, étaient en congé scolaire depuis une semaine, et chacun occupait ses journées comme il le pouvait.Cynthia qui était de trois ans l’ainée de Mathy, préparait un carton, où elle déposait tous les jouets qu’elle ne désirait plus, à l’ intention de la paroisse et destiné aux enfants nécessiteux du comté. Mathy avait une insatiable passion pour les ouvrages d’histoires anciennes, de géographie et d’histoire.Ce matin-la, il se réveilla en sueur, effrayé par le cauchemar qu’il venait de faire. Ses pas rapides l’avaient mené dans une clairière, apeuré par les craquements des branches de bois, sous les pieds d’étranges silhouettes, qui le suivaient au cœur de la forêt. Tout en augmentant la vitesse de son allure, il apercevait, face à lui, un petit chemin de cailloux blancs, qui le menait tout droit en direction d’un campement de nomades
Ses yeux cherchaient une issue favorable à sa fuite, quand il aperçut une lueur bleue qui émanait de la vitre d’une construction. Les mugissements et les grognements derrière lui, le firent courir jusqu’à la porte d’un baraquement Frappant énergiquement sur la porte, il demanda de l’aide, mais pas une voix ne lui répondit. Dans un élan de panique incontrôlable, il poussa la porte, et le spectacle qui s’offrait à ses yeux effarés, le fit crier de toutes ses forces, et, d’un coup, il se réveilla.Mathy, couvert de sueur, se redressa sur son lit. Il tentait désespérément d’effacer la vision cauchemardesque gravée dans sa mémoire. Une vieille bohémienne aux yeux blancs, sans iris ni pupilles, coiffée d’un foulard pourpre, était assise derrière une table basse. La peau de son visage était marquée par de profonds sillons. Elle tenait entre ses mains, une étrange pierre, qui rayonnait d’une fantastique lumière. Elle le regardait fixement, en grimaçant un sourire narquois. Mathy, rassuré d’être dans son lit, se leva et alla faire sa toilette. Il retourna dans sa chambre, posa les genoux à terre, joignit les mains et murmura ses prières matinales. Puis il se dirigea vers la chambre de sa sœur, voir si par chance, elle était réveillée, mais elle dormait encore à poings fermés. Il retourna dans sa chambre, s’habilla, puis descendit à la cuisine afin de préparer son petit-déjeuner. Ses parents, partis plus tôt, pour se rendre à leur travail, ne rentreraient que le soir. Il ouvrit la porte du réfrigérateur, empoigna le carton de lait, et remplit une casserole qu’il déposa sur le gaz de la cuisinière. Puis il prit un beignet du placard, et tout en le grignotant, fixait de ses yeux, la casserole de lait. Il entendit sa sœur se lever et fut apaisé. Il allait enfin libérer son cœur, de son étrange rêve.La fillette descendait les marches de l’escalier et salua son petit frère.- Bonjour Mathy !- Bonjour Cynthia, je suis heureux que tu sois enfin réveillée ! S’exclama Mathy, dans un grand soulagement.- Pourquoi cela ? Interrogea la fillette, intriguée.- J’ai eu un terrible cauchemar ! Je marchais dans une forêt, dans la nuit noire, et j’entendais des pas derrière moi. Je me retournai, et je me trouvais face à d’horribles silhouettes, qui mugissaient après moi.Une grande frayeur me parcourut tout le corps. J’ai couru aussi vite que j’ai pu, dans le bois sombre, et au détour d’une clairière, j’ai aperçu un campement de caravanes.
Une lumière bleue émanait de la fenêtre d’un des baraquements, et je pris rapidement sa direction. Arrivé devant la porte, je frappais énergiquement, sans obtenir la moindre réponse. Comme les pas se rapprochaient, je tournais la poignée de la porte, et j’entrai dans la caravane, m’empressant de refermer brusquement la porte. A ma grande surprise, je me trouvais en face d’une vieille femme, au visage ridé, coiffée d’un foulard pourpre, deux yeux blancs, sans iris ni pupilles, qui rendait son expression encore plus effrayante. Elle était installée derrière une table basse, et tenait dans le creux de ses mains, une étrange pierre bleue, qui illuminait puissamment toute la pièce.Cynthia, s’exclama :- Et alors ? Que t-a-t-elle dit ?Le visage en sueur, Mathy revivait sa frayeur et répondit d’un ton saccadé :- Rien du tout, et heureusement d’ailleurs, car c’est à ce moment que je me suis réveillé !- Hahahaha ! Ria aux éclats Cynthia.- Tu vois à quoi cela te mène de lire toutes ces histoires et ces légendes ! Ce n’est qu’un rêve !- Heureusement, car j’en ai encore des frissons ! Confia Mathy.Apres quoi, ils déjeunèrent ensemble, et une fois terminé, ils rangèrent la cuisine.Puis chacun de leur c