"3 Poetriae Novae"
114 pages
Français

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"3 Poetriae Novae" , livre ebook

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Description

S'il y a du Baudelaire, c'est à Geoffroy de Vinsauf, grammairien anglais qui publie en 1210 "Poetria nova", que j' "L" emprunte, les textes à Homère, à Xénophon, à Virgile, à Lewis Carrol, sous les augures génériques de Lycophron, car il y est question : d'imitations, de translations, de transformations, de compressions spatiales, de dérivations temporelles, de cristallisations oniriques, de crédit-illustrations & de réflexions glissées, croisées, tissées des autres, des résumés, des condensés, d'abrégés, de précipités, de comprimés...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2010
Nombre de lectures 263
EAN13 9782296266407
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

« 3 POETRIAE NOVAE »
Levée d’ancre
Collection dirigée par Michel Cassir et Gérard Augustin

Levée d’ancre est une nouvelle collection privilégiant l’écriture poétique. Elle se propose d’abord de publier, au-delà de la division des genres, la poésie sous toutes ses formes ; de la précise ciselure du vent aux nouvelles, y compris le « noyau de prose » par lequel l’œuvre exprime ce qu’il y a de plus actuel, dans sa construction d’un sens de la poésie.
Ensuite, multiplier les accès à cette poésie, tant par les anthologies critiques, les ouvrages collectifs, que par les échanges entre écrivains et lecteurs, les rencontres entre la poésie, les différents arts et la vie.

Dernières parutions
58 – Hiromi TSUKUI, L’eau qui rit , 2010.
57 – Gérard AUGUSTIN, Athènes dispersée parmi les fleurs , 2010.
56 – Antoine SIMON, Re coudre , 2010.
55 – Nora IUGA, Le cœur comme un poing de boxeur , 2010.
54 – Christian CAVAILLE, gravités , 2010.
53 – Alain ROBINET, La poésie n’illustre pas la peinture, qui n’imite pas ! En 5 théories-fictions prises sur le vif du sujet : contre Horace pour Eros , 2010.
52 – Enver ERCAN, Le coquelicot blanc , 2010.
51 – Sebastian REICHMANN, L’Unité a déménagé dans le monde d’en face (photographies de Gheorghe Rasovsky), 2010.
50 – Pierre GODO, Rue , angle et feux , 2010.
49 – Gavin BOWD, Chastellart , 2009.
48 – Catherine LECHNER-REYDELLET, Æternitas. Nasci – Vivere Mori , 2009.
47 – Christian CAVAILLE, Instances accrues , 2009.
46 – Reza HIWA, Rêve et châtiment , 2009.
45 – COLLECTIF, Dix-sept poètes turcs contemporains , 2009.
44 – Siegfried PLÜMPER-HÜTTENBRINK, Itinerrance , 2009.
43 – Dan STANCIU, Les témoins oraculaires , 2009.
42 – Philippe André RAYNAUD, Innombrables parmi les minuscules , 2009.
41 – Nathalie PICARD, Le Mot Amen ne se prononce pas , 2008.
40 – Nanos VALAORITIS, La boîte de Pandore , 2008.
39 – Maria EFSTATHIADI, Gants avec mains. Traduit du grec par Michel Volkovitch, 2008.
38 – Paul HENRY, Mari d’Ingrid (trad. de l’anglais par Gérard Augustin), 2008.
Alain Robinet


« 3 POETRIAE NOVAE »

convoquent
Homère, Xénophon, Hérodote,
Virgile, Arioste, L. Carroll &…
à ce colloque :

fil(m)ez métaphores !


L’Harmattan
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12954-2
EAN : 9782296129542

Fabrication numérique : Socprest, 2012
LE SYNOPSIS des 3 POETRIAE NOVAE par ALEXANDRA
variante de la « Cassandre » de Lycophron {1}

C’est alors que, sur fond de ciel vert-de-gris,
Alexandra alias Cassandre
des créneaux de sa tour prémonitoire où elle enfermée
pour trop dire la vérité
proféra, proclama, oracula ses prophéties :
Hélas ! hélas ! 2 x maudite ! 2 x embrasée, Troie !
par Hercule, pseudo Jonas Cétacé, par les Grecs,
Je t’embrasse des yeux, Troie !
Tout à l’heure, la voie des Enfers va conduire un marin, Pâris,
jusqu’au con d’Hélène pour notre + grande perte séculaire !
De sa bouche qui mâchait du laurier, sortait sa voix fatidique,
telle celle du Sphinx :
ELLE DIT : tu verras des mâchoires & le Dard d’anelle,
baleines & dauphins & phoques
bondir au milieu des villes, des campagnes
pour s’échouer sur les plages sablonneuses.
Tu ne jouiras pas longtemps du fruit de ton crime, Pâris,
car Protée t’enlèvera Hélène
& tu reviendras à Troie, seul, telle taupe creusant
galeries dans les tréfonds abîmes
de notre futur depuis déjà de ce passé !
Hélène, elle, jouira de 4 autres maris :
Thésée, Ménélas, Déiphobe & Achille,
loups ravisseurs, aigles prédateurs aux yeux perçants
& au vol rapide.
Car, de ma tour promontoire de très haute clairvoyance,
Je vois, je prémonitionne, Je prédis la toute destinée,
d’Europe/Asie depuis LN !
Car ton forfait poussera les Grecs à la vengeance, qui,
après avoir immolé Iphigénie, (ou une biche en leurre)
coalisés font voiles dehors contre Troie.
Je vois encore depuis longtemps la ligne sinueuse des nefs
qui, terribles, s’avancent sur les flots :
Là, Scandalex, tu ne toucheras pas à vide les cordes bandées
de ta lyre aux fatidiques flèches.
Car, pythie, tu as vu, tu vois, tu verras déserts s’étendre
des lisières sablonnoeuses des plages houleuses
où ils débarquent en Asie pour une guerre sanglante :
ruines & incendies garantis.
Non contre la pluie de Jupiter qui de sa foudre submerge,
tsunamise tout le pays !
& alors déjà Je prédictionne, J’augure, Je présage :
Cother -Hectot mort, Troïle- Loiret mort,
Laodice- Claidoe mort & les morts de Polyxène le
Xenopyl, de mes sœurs, de ma mère Hécube- Buchée
& de Priam- Rimap , mon papa.
Et déjà, se lamentent, à ces bruits d’apocalypse,
les chevaux qui hennissent {2}
Aethon, Aéropetes, Aéthé, Aliger, Amor, Aquilo, Arion, Eole,
Borysthenes, Bucéphale, Cyllarus, Eous, Euthycidus, Hirpinus, etc…
Quant à moi, telle bacchante, Sibylle Alexandra qui
enchâsse les temps, emboîte les espaces,
Moi, l’entourée, ceinte de clairvoyances, JE DIS :
Ajax me violera…Puis,
étendue, nue, à terre, écrasée sous les coups
d’airain me brisant nuque & reins
Clytemnestre ME tuera en tant que Cassandre.
Pallas me vengera & les maux accableront les Grecs !
& le loup fera sous jaillir l’eau de sources cachées, cryptées.
& depuis déjà, voici les mers couvertes de cadavres,
de débris, de vaisseaux & de pétrole.
Morts d’Ajax, de Phoenix, de Calchas, d’Idoménée,
de Sthénélu, de Mopsus, d’Amphiloque.
& déjà voici l’aigle aux ailes frémissantes qui
imprime, écrit sur la terre comme un large sillon.
Or, de tant d’errances sur les mers & dans les temps
s’établirent sur tant de terres in Mare Nostrum :
Teucer, Agapénor, Acamas, Praxandre & Céphée
& J’entendrai raconter ce que Je vais annoncer :
car, de mes yeux de voyante, J’ai vu, Je vois & verrai
défiler le déroulé de ces jours lamentables
où se sont accomplis les + terribles des malheurs,
sur terre, sur mer, dans les cieux !
[Des amours d’Acamas & Laodice = raccour(é)cit :
Aethra, Dioscures, Apharides Idas & Lyncée.]
Hélas, telle Pythie, telle Sibylle, Je pleure malheurs, je geins,
choralise les plaintes des mourants rejetés sur les plages !
Vous les entendez-vous ? ! Hélas !
Moedie- Diomède le Grec arrive en Italie,
d’autres aux Baléares…
… Si Ulysse- Yssule connaît bcp de malheurs,
Smalen -Ménélas visite bcp de pays.
Gunée, Prothoüs & Eurypyle périront en Libye,
Philoctète en Italie, ainsi qu’Epéus
le menuisier du cheval-leurre de Troie.
Le soleil les séchera comme dauphins sur bords de mer salée !
Comme pour après avoir laissé derrière elles le lac Averne
& les eaux noires, les bitumes du Styx,
des colonies troyennes essaiment à Ségeste, à Malte,
à Siris, à Leutarnia, se répandent
comme le coursier né du cou de la belette de mer
aux regards pétrifiants, Gorgone.
Des Grecs, en Thessalie obéiront à Clété l’Amazone
qui fondera Etrusqu’ Ombrie,
Térina sera fondée par d’autres guerriers géniteurs,
Nérée & Thoas aux pieds du Pind’art.
D’autres in Mélita Isola, Elpénor conquiert l’île d’Othrone
& l’Actium.
Comme des peuples nés d’avant la lune, de Podalire,
le sort en est jeté
& celui des Naubolides jusqu’aux bords du fleuve
aux cou & cornes de taureau.
Je sais, Je vois, J’embrasse passés, présents,
futurs intriqués, imbriqués, spiralés :
sont les malheurs de la Sétée-t

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