Anthologie de la poésie de langue française au Maroc, choix établi par Jean-Pierre Koffel
166 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Anthologie de la poésie de langue française au Maroc, choix établi par Jean-Pierre Koffel , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
166 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Dans cette Anthologie de la poésie de Langue française au Maroc, Jean Pierre Koffel (J.P.K.), écrivain, poète, dramaturge, traducteur nous invite à parcourir un siècle de poésie au Maroc. Le regard qu’il porte sur les poètes est à la fois généreux et lucide. Généreux, en ce sens où il se pose avec affection et indulgence sur de jeunes poètes, encore peu connus des lecteurs. Lucide, sélectif, exigeant, aigu car toute anthologie suppose un choix. Et le choix de J.P.K., anthologiste, révèle ses goûts esthétiques et son érudition. Il est impossible de lire ces poèmes indépendamment du tempérament de celui qui les a glanés.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juillet 2018
Nombre de lectures 15
EAN13 9954-429-27-1
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

D.L. : 2004/1371 ISBN : 9954-429-27-1 Editions AÏNI BENNAÏ 131, Boulevard d’Anfa 20000, Casablanca, Maroc Tél : + 212 22 270907 Fax : +212 22 205493 Cell : +212 64651001 E.mail :eds.aini.bennai@wanadoo.net.ma
ANTHOLOGIE DE LA POESIE de langue française au MAROC Choix établi par Jean-Pierre Koffel Éditions Aïni Bennaï Collection Oum Qasr
UN SIECLE DE POESIE Dans cette Anthologie de la poésie de Langue française au Maroc, Jean Pierre Koffel (J.P.K.), écrivain, poète, dramaturge, traducteur nous invite à parcourir un siècle de poésie au Maroc. Le regard qu’il porte sur les poètes est à la fois généreux et lucide. Généreux, en ce sens où il se pose avec affection et indulgence sur de jeunes poètes, encore peu connus des lecteurs. Lucide, sélectif, exigeant, aigu car toute anthologie suppose un choix. Et le choix de J.P.K., anthologiste, révèle ses goûts esthétiques et son érudition. Il est impossible de lire ces poèmes indépendamment du tempérament de celui qui les a glanés. Découvreur de talents, fédérateur d’énergies créatrices, J.P.K. possède une disponibilité révolutionnaire. Non pas dans le sens communément admis du terme. Mais dans le sens étymologique du mot : du latin, revolvere, action de faire rouler en arrière, de retourner. Francis Ponge aimait comparer le travail du créateur à celui d’un cultivateur qui, en retournant ou en creusant la terre, déterre des vers, des racines. Et justement J.P.K. a ce don rare de découvrir les qualités ignorées, parfois cachées, de poètes connus, disparus (« mais les morts ne meurent jamais ») ou de poètes en herbe, porteurs de promesses : nombreux sont les écrivains, les poètes qui lui doivent beaucoup. La diversité des thèmes et la variété des tons font de cette anthologie - qui obéit à une sélection rigoureuse, fondée sur un intérêt jamais démenti pour la chose poétique - un tableau vivant et animé, un recueil multiple et polyphonique, mais où le lecteur ne s’égare jamais. Et comment pourrait-il se perdre alors qu’il est guidé par un mentor averti qui le conduit chaque fois vers des horizons salvateurs. Le lecteur est invité à un « voyage qui ne veut pas finir » parmi « des déserts de
couleur » et des « phrases convalescentes », parmi des poètes d’origine et de périodes différentes, mais ayant en commun la passion du Maroc. L’originalité de ce choix est d’affranchir la poésie des clôtures qui la confinent dans un espace, une race ou des traditions sans aucune discrimination que celle impérative de la cohésion. Si la démarche anthologique consiste - selon une définition bien connue de Roland Barthes - à « isoler » l’objet de « tout contenu » et à le « présenter en soi », J.P.K. prend soin, au contraire, de relier les morceaux choisis. Il procède à une véritable chirurgie esthétique sans laisser de cicatrice. Même si les poèmes sont d’inspiration, de facture différentes, situés chronologiquement de 1922 à 2005, même si leurs évocations culturelles ne sont jamais identiques, cette anthologie est cousue par un souffle créatif qui force le joug des mots, enrichit la tonalité du recueil et contribue à l’unité de l’ensemble. L’anthologie de la poésie de langue française au Maroc comble une lacune en matière de publications sur les écrits poétiques. Initiative louable car nous connaissons la timidité du public devant la poésie ainsi que le malaise des éditeurs qui la fuient. Pourtant, notre époque aurait besoin de poésie. Mohamed ESSAOURI Docteur-ès-Lettres Président de l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra
En guise de préface
Je vous remercie de votre proposition de préface pour votre Anthologie de poésie de la langue française au Maroc. Je regrette que mes fonctions actuelles m’empêchent de donner suite à ce projet, mais je tiens à vous assurer de mon plein soutien dans votre entreprise : je suis certain qu’elle apportera une contribution utile à la connaissance de notre poésie et qu’elle ouvrira de nouveaux champs au rêve et la réflexion.
Dominique de Villepin
Premier Ministre en exercice du Gouvernement français
SidiAbdellah ABDELMALKI Neige Les années passent Passent et pourtant Je dois  Attendre Fidèle Aux objets poussiéreux Aux souvenirs langoureux  Monotone Me disent-ils La poussière nous ronge La blessure se rouvre Espoir perdu  Ciel Voici des flocons Des flocons tout blancs Partout éclairant Dans la nuit l’horizon  Prometteur Et les années passent Passent et pourtant Je dois  Attendre Fidèle Aux objets poussiéreux Aux souvenirs langoureux Rue du Maure qui trompe, 2002
Taha ADNAN Elégie pour Amado Diallo* Bienvenue à New York Où les bains de foules sont éparpillés Dans l’air devenu impur Là où les employées dégourdies Portent des ensembles classiques Et des chaussures de sport épaisses Où les obèses mangent des hot-dogs Sans roter Et où personne Ne se soucie de personne. Ici, c’est la demeure des nomades Le parking des marcheurs N’enlève pas tes souliers, Ô visiteur La vallée n’est pas sacrée N’allège pas ta foulée Il n’y a ni dépouilles ici Ni ancêtres Ni tombes Marche d’un pas sûr Car personne ne se perd Dans ce labyrinthe concerté. Bienvenue à New York Là où la liberté dort debout Sous la forme d’une statue Attaquée par les flashs Assiégée par les touristes Statue qui voit et entend tout Et puis se tait. Bienvenue à New York
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents