Dernière gerbe
185 pages
Français

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Dernière gerbe , livre ebook

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Description

Dernière Gerbe est une œuvre posthume de Victor Hugo, elle a été publié en en 1902.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 853
EAN13 9782820622457
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection
«Poésie»

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ISBN : 9782820622457
Sommaire
DERNIÈRE GERBE AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR
I BILLET À CHARLES NODIER *
II Ami z,
III Le Hartz
IV À l’heure où je t’écris,
V Voici que la saison décline,
VI PAYSAGE
VII EN MAI
VIII Je m’arrêtai.
IX Jadis, adolescent,
X Dans les cités que troublent
XI Je ne vois,
XIII Sur les cloches d’airain
XIV Je ne demande pas autre chose aux forêts
XV En plein midi,
XVI Les bois,
XVII Après avoir souffert,
XVIII MON JARDIN
XX Charle, il faut quitter
XXI Le soir, je m’assieds, grave,
XXII CHUTE DU RHIN
XXIII Ce que j’ai sous les yeux
XXIV Voyons, d’où vient le verbe ?
XXV Ô terre, dans ta course immense
XXVI Tout est doux et clément !
XXVII Un souffle rajeunit la forêt décrépite
XXVIII Là, je cause le soir
XXIX J’étais dans le clocher
XXX Mer pareille à la destinée !
XXXI La mer, ô célestes abîmes,
XXXII Un jour que mon esprit
XXXIII LA PASSION HUMAINE
XXXIV La mort est sous un toit
XXXV Des mains
XXXVI Une clarté livide entre en ce sombre lieu
XXXVII APPARITION
XXXVIII Dans ces heures où Dieu
XXXIX Dieu.
XL L’épanouissement,
XLI Au fond du ciel serein,
XLII La solitude sainte
XLIII Conquérants, prêtres, rois.
XLIV Ô profondeur sans fond
XLV Tu seras riche, heureux, beau,
XLVI On a de chauds clients
XLVII O siècle inachevé,
XLVIII Toujours sur cette mer sauvage
XLIX Oh ! que,d’amis j’ai vus
LI C’est le ciel que la tombe
LII Babel
LIV Parmi des monts,
LV Quand... au milieu de la nuit,
LVI Quand le soleil d’avril rit
LVII Oh ! pour le reste de ta vie,
LVIII Figurez-vous un beau front triomphant
LIX Elle est gaie et pensive
LX N’écoutez pas, mon ange,
LXI Relève ton beau front,
LXII Janvier est revenu.
LXIII Oh ! de mon ardente fièvre
LXIV Ne vous contentez pas, madame, d’être belle
LXV Âme que j’ai trouvée
LXVI Ô souvenirs !
LXVII Doux ami,
LXVIII Vent du soir !
LXIX Quand je ne serai plus qu’une cendre glacée
LXX C’était la première soirée
LXXI Ton beau front s’est penché
LXXII GUITARE
LXXIII Quand je veux savoir
LXXV À ANDRÉ CHÉNIER
LXXVI À DES BAIGNEUSES
LXXVII LUCIO
LXXVIII Vous souffrez ici-bas
LXXIX Bon ! voilà son esprit qui part !
LXXX PORTRAIT
LXXXII Mes strophes sont comme les balles
LXXXIII Quiconque pense,
LXXXIV L’Inconnu,
LXXXV Le prophète et le poète
LXXXVI Poètes, si le monde avait une âme encor
LXXXVII Voici les Apennins,
LXXXIX Ce monde, fête ou deuil,
XC Il faut que le poète,
XCI Je voudrais qu’on trouvât tout simple
XCII PLANÈTES
XCIII Comme on a hors de soi
XCIV Une sorte de vague énorme,
XCV Le sépulcre géant d’étoiles se compose
XCVI À ce point de la vie
XCVII Ô consul, toi qui peux dire
XCVIII Ô destin !
XCIX Z
CI À UN HOMME PARTANT POUR LA CHASSE
CII Je te dis qu’il travaille
CIII Le sort s’est acharné sur cette créature
CIV Au point du jour,
CV Les quatre enfants joyeux
CVI Je racontais un conte
CVII Je suis comme dans un cloître
CVIII MON PETIT-FILS
CIX Ce qui rend la vieillesse auguste
CX 25 L’oeuvre humaine
CXI La porte
CXII NOS AMUSEMENTS
CXIII J’aime ces grands esprits,
CXIV Attention. Voici Louis quatorze
CXV RACONTÉ EN RÊVE PAR LORD BYRON (PEUT-ÊTRE)
CXVI Hé, prends ton microscope,
CXVII Insondable, immuable,
CXVIII Dans les leçons qu’il donne aux esprits
CXIX RÉPONSE À L’OBJECTION : MAL
CXX Est-ce que par hasard le monde,
CXXI Crois-tu que de ceci mon rêve se repaisse
CXXII La souffrance, géante et spectre
CXXIV MÉLANCOLIE
CXXV Le juste
CXXVI Quand Jean-Jacques vivait
CXXVII Oh ! je t’emporterai
CXXVIII Oui, le tonnerre éclaire
CXXIX Quand ce banni,
CXXX La terre est à l’erreur
CXXXI Oh ! vers le progrès magnifique
CXXXII LE PROGRÈS
CXXXIII La cloche suspendue
CXXXIV Sombre justice inique
CXXXV Ne vous figurez pas,
CXXXVI Quoi ! tu doutes de l’âme !
CXXXVIII La vision devient une réalité
CXXXIX Il a fait la colombe.
CXL Quelle religion
CXLI L’ENFER
CXLII Toute la quantité d’équité,
CXLIII Le pauvre ;
CXLIV ÉPÎTRES
CXLV Je t’aime,
CXLVI Tous les hommes sont l’Homme
CXLVII À UNE STATUE
CXLVIII L’excès de la pitié
CXLIX LYRNESSI DOMUS ALTA, SOLO LA URENTE SEPULCR UM
TAS DE PIERRES
DERNIÈRE GERBE AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR

Si l’on compare l’édition originale de Dernière Gerbe et celle-ci, on trouvera des différences que nous croyons utile d’expliquer.
Nous avons dû supprimer les divisions : Avant l’exil, Pendant l’exil, Depuis l’exil, divisions factices établies pour la présentation du volume en 1902, mais que ne justifie pas l’aspect du manuscrit, l’écriture de certaines poésies non datées ne correspondant pas à la période désignée. Nous avons rétabli le texte intégral partout où des coupures avaient été pratiquées ; en revanche, nous avons respecté les lacunes présentées par le manuscrit, soit au début, soit à la fin, soit même au milieu d’une poésie. Ne vaut-il pas mieux, dans cette édition documentaire, laisser au texte son véritable aspect ? La table même de ce volume déroutera peut-être le lecteur de l’édition originale, car bien des pièces ont été privées ici de leur titre fictif.
Six poésies figurant dans d’autres volumes ont été retirées de celui-ci, ce sont :
SWEDENBORG. - LE NAUFRAGÉ - DIALOGUE AVEC L’ESPRIT qu’on trouvera dans cette édition au Reliquat et au texte de Dieu ;
OH ! L’AMOUR EST PAREIL AUX PERLES DE ROSÉE : variante d’une pièce publiée dans Toute la Lyre : Vois-tu, mon ange, il faut accepter nos douleurs ;
A UNE ÂME QUI NE S’APERÇOIT PAS QU’ELLE EST UNE FEMME : Chansons des Rues et des Bois (Reliquat) ;
LA CITÉ DÉCRÉPITE, publiée sans titre dans Toute la Lyre ;
Et toute la division : SCÈNES ETDIALOGUES que nous avons restituée au Théâtre en Liberté.
Enfin, puisant dans les nombreux vers destinés à former le dernier volume inédit : Océan, nous avons enrichi cette édition de soixante- quinze poésies, et soixante-quinze pensées nouvelles sont venues grossir le Tas de Pierres.
I BILLET À CHARLES NODIER *

Je l’ai lu, ton beau poème.
Tes sept châteaux de Bohême,
C’est un legs rare et suprême
Que tu tiens, en fils pieux,
D’Yorick qui l’eut de son père
Rabelais, bâtard d’Homère, - -
Lequel était fils des,Dieux.
C’est là, Nodier ; ta famille.
Moi, j’édifie en Castille.
Une bien frêle bastille
Que bientôt fera plier
Le peuple au front de bélier.
Mais qu’Hernani tienne ou croule !
Qu’importe à tes sept donjons,
Qu’en vain viendront battre en foule
Maintes ailes de pigeons !
Ils vivront. Leur garde est forte,
Ta gloire veille à leur porte.
Quoi donc ! il me vient de toi,
Ce livre charmant que j’aime !
Quoi ! sept châteaux de Bohême !
Don de poète ou de roi !
En échange t’offrirai-je ‘
Ma tour qu’un parterre assiège ?
Hélas ; pour tes sept châteaux
Qui du front de leurs coteaux
Dominent sur la campagne,
Moi, dont Jodelle est l’aïeul,
Je ne t’en promets qu’un seul.
Encore est-il en Espagne !

• En 1829 (octobre) on commençait à répéter Hernani au Théâtre-Français. Charles
Nodier publia le Roi de Bohême et ses sept châteaux et m’envoya le livre. Je lui répondis par ce billet. (Note de Victor Hugo.)
II Ami z,

Ami z, tu m’es présent en cette solitude.

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