Désenchanter les affres du passé
84 pages
Français

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Désenchanter les affres du passé , livre ebook

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Description

Et si l'on retrouvait l'essence de la poésie ; un art de la création...

Désenchanter les affres du passé est un recueil de poèmes qui touche l’homme et l’Homme. Il le fait pour l’homme car celui-ci est à la croisée des chemins, tumultueux et parsemés de bribes de bonheur. Des tumultes qui l’ont perdu sur les chemins des quêtes inachevées où il devient une proie face à l’adversité de ceux qui courent pour rester à leur place. Perdu aussi entre maître et esclave dans un monde défiguré et qui effrite les émotions qui, elles-mêmes, se banalisent au fur et à mesure que le temps preste la séquence des jours. Des tumultes qui désagrègent l’Homme à la course des mondes en l’absence de lui-même. Les quêtes encore, idéologique et chaotique qui déconstruisent la paix pour hululer les guerres inutiles qui remplace le bonheur par les bonheurs qui s’illuminent pour désarçonner les peuples tranquilles.
C’est une invocation de l’humanité pour la liberté ;
C’est une invocation de la fraternité pour l’union des peuples ;
C’est une invocation de l’amour pour l’espérance ;
C’est une invocation de l’humanité pour la vie ;
Entre le passé et le présent,
Entre le présent et l’avenir.

Découvrez ce recueil de poésie portant un regard fort sur notre humanité et la place de l'Homme parmi les siens.

EXTRAIT

Moi, je suis.
Lui, il est.
Et qui sommes-nous ?
Peuple, Mon peuple !

Qui sommes-nous ?

Des gens de dernier rang
Qui mendient les miettes !

Ou

Ceux-là qui ne savent rien
Et qui quémandent le savoir.
 
Qui sommes-nous ?

Des enfants aux multiples gazouillis
Et qui attendent le retour du père
Dont les amantes mangent le cœur !

Ou

Ceux-là qui importent dans le tas
Et épousent les saletés des « civilisations sans hommes ».
 
Qui sommes-nous ?

Des femmes aux perversités innombrables
Qui reçoivent ces hommes mesquins
Aux multiples souillures diaboliques acculturées !
 
Ou

Ceux-là qui parlent comme Hélène
La langue du pouvoir sans consolation.

Et qui attendent le retour du père
Dont les amantes mangent le cœur !

Ou

Ceux-là qui importent dans le tas
Et épousent les saletés des « civilisations sans hommes ».
 
Qui sommes-nous ?

Des femmes aux perversités innombrables
Qui reçoivent ces hommes mesquins
Aux multiples souillures diaboliques acculturées !

Ou

Ceux-là qui parlent comme Hélène
La langue du pouvoir sans consolation.

- Je suis

À PROPOS DE L'AUTEUR

Doune Barbo est né en 1978 à Garoua au Cameroun. Il est Ingénieur de conception en sciences sociales pour le développement, spécialisé dans le domaine de la Gestion Administrative des Reformes et de la Décentralisation. Il écrit des romans, des recueils de poèmes et des ouvrages de recherches dans le domaine de l’ingénierie du social avec une incidence sur le développement des populations. Il démontre une grande facilité à pouvoir écrire dans tous les domaines de l’écriture au regard des projets d’écriture qu’il chérie chaque jour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 juillet 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782378773588
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Doune Barbo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Désenchanter les affres du passé
 
Poésie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Lys Bleu Éditions—Doune Barbo
ISBN : 9 782 378 773 588
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À mon fils,
Et
À tous ceux qui y croient toujours…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« …Désarroi vient du fait qu’on vit dans un monde pensé par d’autres… »
Alfred MONDJANAGNI,
 
 
 
 
 
AVANT-PROPOS
 
 
 
La poésie peut prendre un autre chemin que celui de la certitude, du vécu et de l’imaginaire pour questionner l’homme dans son être. Ce questionnement, au-delà de l’explosion ou de l’exploration émotionnelle, l’art poétique doit en même temps être le foisonnement de l’expression de la libération de l’homme dans un monde qui semble en fin de compte inconnu.
Voici des vers libres et rimés qui se mêlent et s’entremêlent pour offrir l’ ode connective de la magnificence intérieure en rapport avec le réel. Un recueil de poèmes vibrants, qui étalent le senti et le ressenti sur l’humanité de l’homme, la fraternité et l’union des peuples. Le thème de l’Afrique y est aussi abordé pour déployer l’espérance en le bien qui sauvera inéluctablement les peuples face à leur déconstruction perpétuelle.
Au-delà des questions qui brûlent les lèvres pour comprendre les mobiles de cette écriture vivante née sur les birbes de colères et de joies , sur les bribes des chemins et des rencontres , sur les bribes des rythmes et des émotions, sur les bribes de raisons et d ’intuitions  ; c’est tout un ensemble de réponses qui invitent au démenti pour saisir les profondeurs de l’homme. Est-il ici pour ce qu’il fait ou alors ce qu’il fait est la portée de sa démesure ? En d’autres termes, l’homme doit -il se contenter de n’être qu’homme ou alors doit-il prendre la mesure de ce qu’il est pour mériter son humanité ou son humanisation ? Je n’en dirais pas plus voyez vous-même.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ma mère
 
I
 
 
Ce matin !
Je me rappelle ton histoire dans ce monde
Ton histoire racontée par mes pères,
Qui furent tes fils aux bras solides ailleurs.
Ailleurs, où ils donnèrent tout pour survivre en vain.
 
Cette nuit !
Je me souviens du couchant de tes lumières
Tes lumières qui pouvaient te nourrir avec foi.
Leur couchant provoqua de ma loupe une pluie
Qu’attire le lac de sang noir de tristesse.
 
Au réveil !
J’ai vu Mère dans tes yeux ma personne au travail
Le travail pour ta survie, ton sourire.
Et j’ai compris que je dois quitter ce sommeil
Je te rendrais ton sourire Ma Mère !
Et le pourrais-je !
 
II
 
 
Oh Mère
Tu es la nourrice de tous les temps
Qui n’as-tu pas bercé ?
Tu es l’eau de mon fleuve
Qui rafraîchit les assoiffés dans la chaleur du midi
Tu es ma terre que loue mon Peuple
De ses mains croyantes…
Cette terre qui nourrit jadis,
Qui nourrit maintenant,
Qui nourrira demain :
Car elle est Dieu.
 
III
 
 
Ma Mère ! Mon humanité !
Ma Mère ! Mon Afrique !
Je te vois sur les routes du monde
À la recherche de la brebis égarée,
Retrouvée, elle allumera sa lampe
Éclairant la taverne des indécis
Mes frères, crédules ici rêveurs sans matière.
 
Ma Mère ! Ma consolation !
Ma Mère ! Ma cohésion !
Je sais que tu as construit le pont des braves
Pour que rentrent tes fils à la bonne heure
Faire les œuvres « professions de foi »
Manifeste de l’immense savoir méconnu
Démontré par le sénégalais devant l’Hellène.
 
 
Chant de mon peuple
 
 
J’ai tant chanté ta misère !
Mais dans mon cœur demeure ta gaieté mon père
Mon père tu es mon peuple !
Qui misère et que l’on croit sans joie.
Mon père tu es mon peuple !
Qui misère et que l’on croit paresseux.
 
J’ai tant boycotté ta loi !
Mais digne d’un père
Tu m’as pardonné sans me flatter
Et je suis rentré embrasser ma mère
Et dans ton cœur mon peuple est revenu te fierté.
 
Mon peuple, tu chantes d’une façon distincte
De l’autre peuple égoïste.
Tu chantes la chanson qui accueille l’homme.
Tu chantes la chanson qui éduque l’homme.
Tu chantes la chanson qui dirige l’homme.
 
Mon père tu es mon peuple !
Je t’admire tel d’autre t’ont admiré hier.
Et sans mentir d’une seule langue, de toi je suis fier.
Mon père tu es mon peuple !
Tes conseils vivent en moi dans peau
Pareil à des buffles sur un pot.
Mon père tu es mon peuple !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sueur sucée
 
I
 
 
J’ai travaillé et j’ai fait des trouvailles.
Je les ai portées au marché
Et ils me les ont arrachées.
Pour m’empêcher de crier
Ils m’ont donné un franc.
Un franc pour vivre deux secondes.
Je suis reparti réclamer mon dû,
Ils m’ont dit : voici de l’aide.
Oh ! J’ai remercié mon voleur !
Mais à peine rentré,
Ils m’ont réclamé ce qu’ils m’ont dérobé.
Je n’ai pas pu le rendre.
Le canon sur la tempe,
J’ai donné ma terre la plus fertile.
 
Je ne mange plus à satiété.
Je suis en haillons,
Que dire de ma santé : je m’égoutte !
 
Sans sou, ils m’ont obligé d’acheter.
Oh crime !
Je suis le seul saint !
Et croire que le diable déguisé en blanc
M’avait jadis amené le vrai Dieu.
Ils ont mené mes frères de l’autre côté
Et ils m’ont empêché de dire lumière,
Sous les pleurs de Ma Mère.
Le paradis est à moi !
Il n’est pas au malin !
Je suis Blanc de Cœur, Noir de Corps !
 
 
 
II
 
 
Je n’ai pas

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