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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 décembre 2007 |
Nombre de lectures | 96 |
EAN13 | 9782336252162 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0424€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
© L’Harmattan, 2007
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairicharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296046764
BAN : 9782296046764
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Dedicace Epigraphe Epigraphe Djèlénin-nin pour toi mon Afrique ou La poésie comme danse des funérailles A Patrice Emery Lumumba, Héros d’Afrique
Djelenin-nin
Emmanuel Toh-Bi
La poéticité comme essence de l’œuvre poétique est moins dans les idées en elles-mêmes que dans la réalisation linguistique qui les manifeste.
Pierre GUIRAUD
A la mémoire de Zamblé Bi TOH Jeannot, mon père, dont le souvenir détonne encore en moi. Le 15 juillet 2006, la vie était terne et inerte et infâme et informe.
Que l’Afrique s’affectionne à la poésie afin que cet attachement aux choses de l’esprit impulse son développement culturel, politique et économique.
L’auteur
En se taillant une poésie dénommée “négro-africaine”, il semble que la race noire ait voulu rechercher un espace de libre expression du riche ferment de sa culture afin d’affirmer l’affranchissement et la validité de son âme dans le concert de communication interculturelle ; la poésie étant une effusion lyrique de l’exaltation de l’âme et étant, par essence, un espace littéraire où le mot se rend libre pour mieux relater cette situation d’épanchement de l’âme vers un monde où tout échappe aux principes physiques.
L’auteur
Djèlénin-nin pour toi mon Afrique ou La poésie comme danse des funérailles
Me résoudrais-je à l’avouer ?
J’ai lu avec un indicible plaisir Djèlénin-nin pour toi mon Afrique.
Lorsque Emmanuel Toh Bi, qui a été mon étudiant à l’université de Bouaké et qui y est aujourd’hui enseignant, m’a fait lire cette œuvre poétique, j’ai eu dès l’abord le sentiment que rien de nouveau ne se révélait à moi dans le panorama de ce que je connaissais déjà comme création.
En effet, les jeunes poètes imitent bien souvent leurs devanciers sans s’en rendre compte.
Ils copient ceux-ci sans suffisamment faire l’effort de se détacher des modèles éculés.
L’Afrique demeure le thème omniprésent et ses héros d’hier et d’aujourd’hui sont célébrés et mis sur le pavois. Les mêmes images parcourent les textes d’une œuvre à une autre comme un rythme souterrain au point d’être d’une infamante platitude ; platitude n’ayant d’égale que la sécheresse avilissante d’une imagination que Baudelaire avait pourtant sacrée reine des facultés.
Il est vrai que le jeune poète Emmanuel Toh Bi est encore influencé par la richesse prodigieuse et extrêmement dense des productions des continents africain et européen.